Sinister

EN-QUELQUES-MOTS-Sinister-3Et hop j’ai enchaîné après Don’t be Afraid of the Dark sur un autre film de maison hantée, le sympathique Sinister (2012). A nouveau ce ne sera pas un très grand film qui va marquer les mémoires, mais malgré tout une belle réussite assez tendue et très bien réalisée. Le héros c’est Ellison Oswalt, un écrivain qui reprend des enquêtes criminelles violents n’ayant pu aboutir et qui en tire des romans ; il a eu son gros succès, mais depuis c’est la chute. Il emménage avec sa femme et leurs deux enfants dans une nouvelle maison, située dans une ville où un crime a eut lieu, crime qu’il va s’échiner à résoudre. Ellison a sa femme Tracy dévouée et amoureuse, pratiquement prête à suivre fidèlement son homme en tout. Il y a leur jeune fille Ashley qui peint des trucs bizarres sur les murs. Et l’ado rebelle Trevor encore victime de terreurs nocturnes à son âge. ce qu’Ellison a omis de signaler à sa famille, c’est qu’ils emménagent dans la maison même où le crime a eut lieu. Quatre membres d’une famille y ont été pendus à un arbre de la cour, et l’une des filles est toujours portée disparue. Bien sûr, la police locale n’a pas trop envie de le voir se mêler de cela et l’accueille froidement (sauf un adjoint fan des livres). Et notre auteur va alors découvrir au grenier des bobines de films 9mm montrant ce qui est arrivé dans cette demeure. A l’enquête et à la dérive de l’auteur viendra se mêler le fantastique, oppressant. Continuer la lecture de Sinister

Sleeping Dogs

sleepingdogsCela fait quelques mois maintenant que je me balade tranquillement dans le jeu Sleeping Dogs (en fait depuis qu’il s’était trouvé à très vil prix dans les soldes xBox). Et c’est vraiment sympathique. Certes pas une promenade de santé, mais un voyage agréable. Sleeping Dogs, c’est un GTA-like. On se trouve dans un monde ouvert (une ville ouverte en fait, mais grande), et on y effectue des missions, soit pour la trame principale, soit annexes, et on peut se laisser aller à faire ce que l’on veut. Le charme du jeu réside surtout dans son setting, à savoir Hong Kong. Notre personnage est originaire des bas quartiers, est parti aux Etats-Unis où il est devenu flic, puis il revient à Hong Kong infiltré dans les gangs afin de monter dans les rangs des Triades pour faire tomber des têtes. Il se retrouve face à des amis et ennemis d’enfance, et ses choix sont souvent difficiles. Wei est toujours sur le fil du rasoir, prêt à tomber du mauvais côté.

Le jeu est sympa, bien foutu, avec surtout une ambiance géniale très bien rendue. Au niveau visuel il s’en sort très bien sans être une tuerie absolue. Les environnements sont vraiment biens, variés (bas quartiers, zones de haut standing, parcs, temple, etc). Je ne connais pas du tout Hong Kong mais on ressent bien le dépaysement et on a en tout cas le mérite de se sentir dans une ville crédible pour cette ambiance. Le look des gens, l’apparence des lieux, le mélange asiatique-occidental, la rencontre du traditionnel et du moderne, tout y est. Et surtout c’est soutenu par le son. Les gens parlent en mandarin et en anglais ; pas de traduction mais des sous-titres, ce qui rend vraiment l’ambiance. Des musiques dépaysantes elles aussi et bien adaptées. Bruitages et autres sont vraiment bien rendus (entre autres dans les bastons). Bref, on plonge vraiment dedans. Continuer la lecture de Sleeping Dogs

Revue de web – S02E34

revue_de_webTech

L’imprimante 2D tout-en-un, c’est has-been.

Et l’idée folle d’une imprimante 3D pour créer son produit électronique.

Arrivée de la Samsung Galaxy gear. Bof quoi, comme je m’y attendais.

Politique

Lentement mais sûrement, l’idée de transition énergétique fait son chemin en politique.

Encore une volée de bons arguments pour voter l’abolition de l’obligation de servir. Par contre, Ueli Maurer ne se gêne pas pour sortir des inepties en tentant de défendre son armée.

Un billet bien provoc sur le monde politique suisse et les lobbies. Continuer la lecture de Revue de web – S02E34

Don’t be Afraid of the Dark

Don't Be Afraid of the Dark DVD box coverJ’avais été pas mal attiré par ce film de maison hantée revisitant le mythe de la petite souris (ou de la fée des dents) où l’on trouve Guillermo del Toro comme co-producteur et co-scénariste ; et oui je suis assez fan de del Toro. Et la bande-annonce m’avait fait tilter. Au final, le film reste très honnête et rempli le contrat de base du genre sans vraiment réussir un grand coup.

On a la petite Sally, 8 ans, qui part de chez sa mère à Los Angeles pour aller vivre chez son père Alex ; ce dernier est architecte et vit dans un immense manoir en pleine campagne, une demeure qu’il retape avec sa nouvelle compagne, Kim. Demeure lugubre, grande propriété avec ses bois et ses haies qui forment un labyrinthe, lieux secrets, tout est réuni pour poser une ambiance typique. Rapidement, Sally va entendre des voix et découvrir que d’autres formes de vie habitent la maison. On va donc passer de l’incompréhension de son entourage à la découverte de la vérité. Ca va vite devenir oppressant, tendu, et le fantastique va se mêler petit à petit avec une progression assez classique. Continuer la lecture de Don’t be Afraid of the Dark