2013 est une année riche en blockbusters SF. Parmi ceux-ci je me suis récemment regardé Oblivion, celui avec Tom Cruise en combinaison blanche. Pour changer, on a un film au scénario sans trop de surprises, avec quelques bonnes idées dedans mais pas toujours bien exploitées. On a aussi des visuels qui en jettent et des scènes d’action bien entendu. mais celui-ci se veut moins action que d’autres, c’est pas juste de la baston. Il y a des questions intéressantes et de vrais jolis plans tranquilles.
Oblivion prend place sur Terre. L’Humanité a gagné la guerre contre les extra-terrestres en utilisant le nucléaire et donc en rendant la Terre hostile et inhabitable. Afin de calmer les esprits après cette expérience traumatisante, les gens ont vu leur mémoire effacée. La majorité de l’Humanité habite le tet, une espèce de tétraèdre volant géant en orbite autour de la planète. En récoltant de l’énergie par les mers et océans du globe, on peut faire partir des navettes vers titan afin de permettre à l’Humanité de s’installer dans un nouveau chez-soi. Pour entretenir les stations exploitant l’eau et les protéger des quelques derniers extra-terrestres agressifs restés dans des recoins de la planète, des gens sont en poste pour quelques années, afin de profiter ensuite du voyage vers Titan. Jack harper et sa femme Vicka sont de ceux-là. Jack prend chaque jour son petit vaisseau pour surveiller les lieux, réparer les drones de surveillance et ainsi il visite la Terre. Vicky reste dans leur demeure suspendue au-dessus des nuages, contact et responsable de la liaison avec le Tet. Tout va bien, jusqu’à ce que Jack découvre des choses étranges, des choses qui font écho à sa mémoire…
Même sans la bande-annonce qui nous laisse entrevoir pas mal de spoilers, on ne sera guère surpris par les revirements de situation. Le film ne brille pas par l’originalité de son scénario. mais sa mise en scène est très bien faite. On a de très belles prises de vue, des décors magnifiques, et des designs de gadgets et de technologie plutôt bien foutus. Un film sympathique mais sans plus, gros blockbuster de science-fiction effectivement. Trop blockbuster pour les vrais mordus du genre, il saura sans doute plaire à un plus large public.
Mes dernières expériences de films censés faire peur ont été un peu décevantes. Et là l’autre soir je me suis mis devant ce Drag Me to hell (« Jusqu’en enfer » en VF) dont j’attendais beaucoup parce que écrit et réalisé par Monsieur Sam Raimi à qui l’on doit la référence cultissime Evil Dead. Et je dois dire qu’il est bien plus tendu et flippant que pas mal d’autres vus récemment. La base du scenario est assez classique puisque l’on a une jeune femme bien sous tous rapports qui se prend de bec avec une vieille gitane, et cette dernière va lui lancer une malédiction qui fait que tout va aller mal pour notre dame au point qu’elle risque d’y perdre son âme. En plus elle a un mec assez cartésien qui bien évidemment va la soutenir par amour mais sans vraiment y croire. Rein de très novateur là-dessous. Mais par contre Raimi maîtrise son truc et du coup il traite ce sujet de très belle manière. Les séquences d’angoisse sont vraiment bien rendues, avec une progression bien amenée. Les effets gores sont là et le tout est saupoudré de ce qu’il faut d’humour et de trucs décalés pour pouvoir reprendre sa respiration. Sans compter que le final, même si on le voit venir, est très bien et place ce film hors de la catégorie « blockbuster d’horreur classique ».
Société
Un film avec une énorme invasion zombie, tiré d’un bouquin qui fait office de référence dans le genre (toujours dans