Sabotage

SABOTAGE-Affiche-FranceNon il ne s’agit pas ici de parler du très bon titre (et du non moins bon clip) Sabotage des Beastie Boys. C’est plutôt le film d’action dopé à la testostérone avec Shwarzie dans le rôle principal. Il y tient le rôle du boss de la section des opérations spéciales de la DEA (l’agence fédérale en charge des affaires de drogue aux Etats-Unis). Cette équipe forme une famille, ses membres sont extrêmement liés ; et il vaut mieux car leurs missions sont particulièrement risquées dans la guerre contre des cartels qui ne rigolent pas. Infiltration, attaques ciblées, combats de rue, grosses armes, grosses sommes, gens dangereux, tout y est. Lors d’une opération risquée, l’équipe tente de se garder une part du butin, mais l’argent disparaît. Après une enquête infructueuse, ils peuvent retourner sur le terrain, mais très vite de mystérieux adversaires vont commencer à les dessouder un par un. Bien entendu, les candidats au massacre de l’équipe sont nombreux, et il va falloir démêler l’écheveau de fils divers pour remonter au commanditaire.

David Ayer, le réalisateur, est un habitué des films d’action, des trucs assez bruts et carrés. Et Sabotage ne fait pas exception. On n’est pas là pour rigoler, c’est du violent avec de grosses bastons pleines de grosses bastos qui explosent les corps et font gicler le sang. Nos héros et leurs adversaires ne sont pas de rigolos. Entraînés, équipés, prêts à tout, motivés, durs à cuire, ce ne sont pas des enfants de cœur. On a bien la petite fliquette qui enquête sur les morts et qui se rend compte qu’elle entre dans un monde dont elle n’a pas trop l’habitude, mais sinon on suit de vrais habitués de la violence à haute dose. Le film ne prend pas de gants. Sur un scénario pas bien épais (et dont la révélation du petit twist final n’a rien de vraiment surprenant), on a des scènes bien emmenées et bien filmées, pour nous montrer une belle action. Le film insiste également bien sur la camaraderie et l’esprit de famille dans lesquels baigne l’équipe. Pour mieux démontrer la tension naissante lorsqu’ils commencent à se suspecter parmi.

Là dessus, on a des acteurs aux gros muscles qui s’en donnent à cœur joie. On ne leur demande pas un jeu d’acteur exceptionnel mais ils tiennent bien la route quand même. A commencer par le papy sur le retour Schwarzie qui en impose toujours. A ses côtés, une bande de gens dont plusieurs visages connus avec des looks assez sympas (du genre « non on n’est pas gentils flics en costards, nous »), comme Sam Worthington, Josh Holloway ou le toujours très bon Harold Perrineau (même si ici il est un peu en retrait).

Un film d’action, un film qui ne se prend pas la tête. Certes avec des ficelles un peu grosses et quelques passages un peu moins réussis entre les scènes d’action. Sympathique, un bon défouloir pour passer un moment de détente.

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