I, Frankenstein

La flemme du soir de mettre une galette dans le lecteur blue-ray et de zapper sur ce qui passe à la télé peut entraîner de plus ou moins bonnes surprises. Et des découvertes qui font un peu peur (pas dans le bon sens) quand même. C’est ce qui m’est arrivé l’autre jour en tombant sur I, Frankenstein, un film datant de 2013 réalisé par Stuart Beattie (quand même scénariste sur 2 Pirates des Caraïbes, le très sympathique Collateral mais aussi sur GI Joe) ; au fur et à mesure que le film avançait, j’ai quand même crû pendant un moment qu’on avait affaire à Uwe Boll. Le pitch du film va déjà vous faire saliver, je le sens : un groupe de gargouilles pouvant s’animer et prendre apparence humaine combat les démons qui menacent la Terre depuis des siècles, et elles ont recruté la créature de Frankenstein pour les aider ; à notre époque, cette créature combat les démons qui veulent s’emparer d’elle car ils comprendre comment réanimer des morts. Ca en jette, hein?

Soyons clairs d’emblée, le film est juste mauvais. Un scénario pourri qui ne tient pas la route avec un nombre d’incongruités à faire pâlir le pire des Marvel, des acteurs qui n’y croient pas une seconde (à commencer par le « héros » Aaron Eckhart que l’on a connu bien plus inspiré, mais aussi ce pauvre Bill Nighy dont on se demande ce qu’il est venu faire là), des effets spéciaux qui piquent les yeux, des personnages sans saveur auxquels on ne s’attache pas une seule seconde, des clichés par tonnes, une réalisation navrante, des dialogues désespérants,… Ah ben ouais y’a pas grand chose pour racheter le bousin là.

J’y ai cru quand même, j’ai voulu me dire que ça allai finir par prendre de l’ampleur ou avoir un peu d’âme ou quelque chose, mais non, rien. Je ne sais pas ce que vaut la BD dont le film est tiré mais honnêtement c’est le genre de truc qui ne donne pas envie de se pencher dessus.

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