Grave

C’est le genre de film dont on entend pas mal parler quand on s’intéresse un peu aux films dits « de genre ». Un film français déjà, ce qui est plutôt rare dans cette catégorie (même si les choses ont un peu changé ces dernières années avec des titres comme Martyrs, Haute Tension, A l’intérieur, Livide, La Horde,…) , qui plus est qui a fait son petit buzz, y compris à l’internationale. Et touchant à des sujets de société. Et en plus par une réalisatrice. Bref, il avait de quoi m’intriguer, d’autant que pas mal de monde en disait du bien. Continuer la lecture de Grave

Baby Boss

Baby Boss est un film d’animation de chez Dreamworks sorti cette année, au pitch assez sympa, et franchement bien barré par moments. Tim, 7 ans, vit très heureux avec ses parents, câliné, cajolé, centre de toutes les attentions, un garçon comblé en somme. L’arrivée d’un petit frère va le déboussoler puisqu’il va avoir l’impression de perdre sa place. Surtout Tim va vite remarquer que le bébé n’est pas vraiment un bébé standard. Vêtu d’un costume, portant une mallette, avec des attitudes et des regards étranges. En plus, Tim va découvrir que le bébé parle comme un adulte, et qu’il a un plan, qu’il n’est visiblement pas là juste parce que les parents voulaient un autre enfant. Genre un truc machiavélique, une machination, un complot. Et bien entendu, personne ne va croire Tim s’il en parle. Continuer la lecture de Baby Boss

Et si le diable le permet

Je l’avais dit avec Wastburg et Sovok, j’aime bien ce qu’écrit Cédric Ferrand. Et ce sans fayotage aucun. Exit cette fois le med-fan et l’anticipation, et place à ce que j’appellerais du polar à la sauce urban fantasy ; dans les années 30. On va suivre les aventures de Sachem Blight ; ce type a pour boulot de traverser le monde afin de ramener au bercail des fils et filles de bonnes familles que l’appel de l’aventure, combiné au développement des moyens de transports, a emmené dans des mésaventures exotiques. Blight est un aventurier, du genre qui roule sa bosse aux quatre coins de la planète en n’hésitant pas trop à se salir les mains pour réussir ses missions. Ici une nouvelle mission va l’entraîner dans un lieu autrement plus dangereux que les divers déserts, jungles et autres ruines antiques qu’il a pu visiter : Montréal en pleine expansion, avec ses conflits de langues, de religions et de classes. Et par là-dessus il va se découvrir une jeune demi-sœur au caractère bien trempé qu’il va devoir se coltiner. L’intrigue va emmener nos deux protagonistes au sein d’une machination de grande ampleur incluant quelques éléments révolutionnaires et mystiques. Continuer la lecture de Et si le diable le permet

La passion Van Gogh

J’ai eu l’opportunité l’autre soir d’aller voir l’avant-première de La Passion Van Gogh (Loving Vincent dans la langue d’Alan Lee), un film assez fou sur les derniers jours du célèbre peintre. Présenté comme une enquête, le film part à la rencontre de personnes qui ont rencontré Vincent Van Gogh et qui ont tous leurs explications sur le décès prématuré de cet artiste qui a changé le monde de la peinture. Mais surtout, ce film brille par sa mise en scène puisqu’il est entièrement peint à la main, chaque scène étant constituée d’un tableau peint à l’huile et évoluant à la manière d’un film en stop motion ; oui, un peu comme un Wallace et Grommit / Nightmare before Christmas / Kubo / … mais en peinture. Le tout dans le style de Van Gogh et reprenant des dizaines de ses œuvres pour les animer en quelque sorte. Un travail hallucinant dont le rendu visuel change de tout ce que j’ai vu jusqu’ici. Continuer la lecture de La passion Van Gogh