Chasseurs de trolls – saison 01

L’univers de Chasseurs de Trolls est sorti de l’imagination débridée de Guillermo del Toro (Blade 2, Hellboy 1 et 2, Le Labyrinthe de Pan, Pacific Rim, Crimson Peak, The Strain,…), et c’est un peu le truc qui m’a fait tilt, je dois dire ; ce type a le chic pour me faire briller les yeux devant ses créations. Envisagée comme une série en prises de vue réelles, mais du coup trop chère à produire, puis passée en livre (hop sur la wishlist) avant de débarquer en série animée chez Dreamworks, Trollhunters nous propose 26 épisodes d’une vingtaine de minutes. On y découvre que notre monde vit en parallèle de celui des trolls, créatures rocailleuses parmi lesquelles deux clans s’affrontent (les gentils et les méchants trolls en gros). Il y a une amulette magique dotant son porteur de pouvoirs particuliers (ainsi que d’une armure et d’une épée qui en jettent) qui se transmet parmi les gentils trolls pour lutter contre le grand méchant de service. Mais à la mort du précédent chasseur de trolls, l’amulette choisit un humain, Jimmy, 15 ans, pour devenir son nouveau porteur. Entouré de ses amis, devant gérer les problèmes d’un ado moyen (école, filles, mère,…), il va devoir faire avec cette nouvelle vie trépidante. Mêlant action, humour, intrigue, suspens et émotion, cette première saison nous emmène à la découverte de l’univers des trolls de très belle manière.

La série est réalisée dans un style très agréable. Coloré, clair, dynamique, le dessin pose très bien l’ambiance. La série se veut familiale et plaira aux parents comme aux enfants. L’animation de qualité permet de rendre aussi bien les séances d’action les plus épiques que les moments d’émotion. En plus du monde des humains, dans la ville d’Arcadia, on découvre l’univers des trolls, et des autres bestioles gravitant autour d’eux (gnomes, gobelins et changelins entre autres). On a droit à des retournements de situation, à des gens qui jouent double jeu, et à de gros cliffhangers de fins d’épisodes (qui donnent très envie de bingewatcher le truc rapidos), sans oublier de jolis moments d’humour. L’intrigue est adaptée aux enfants mais sans être trop simpliste pour les adultes, même si on n’évite pas quelques clichés ou éléments que l’on sent venir à des kilomètres. Del Toro a toujours su créer des créatures fascinantes (je me réjouis d’ailleurs de découvrir son nouveau The Shape of Water), et il peut laisser ici libre cours à son imagination débordante qui permet de nous présenter un univers riche, touffu, solide, et bien pensé. Le tout est rempli de petits détails qui tuent (genre les panneaux indiquant les lieux du marché des trolls). Les personnages sont aussi très bien pensés, et souvent bien plus profonds qu’ils n’en ont l’air au premier abord. Et puis bon je dois dire que le doublage en VF est pas mal du tout.

Une vraie belle réussite, et je me réjouis d’enchaîner avec la saison 2 qui vient de sortir (mais en seulement 13 épisodes).

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