Snowpiercer – saison 01

Dans un futur pas si lointain, l’Humanité a cherché à combattre le réchauffement climatique… Résultat : une vague de forid qui emprisonne la planète sous une couche de neige et de glace et des températures absolument pas viables. Les seuls survivants embarquent dans le Snowpiercer, un train de 1001 wagons lancé à vive allure à travers la planète, ne s’arrêtant jamais, sa vitesse lui fournissant a chaleur dont ses occupants ont besoin. A l’avant, le créateur du train et ses proches ingénieurs qui font fonctionner le tout. Puis les « première classe », des gens richissimes qui ont payé leur droit à vivre là en subventionnant la construction du train. Puis les « deuxième classe » et « troisième classe », qui travaillent à faire en sorte que tout fonctionne bien. En queue de peloton, des sans-billets montés à l’arrache au dernier moment et vivant dans une terrible précarité. Bien entendu, les tensions sociales sont fortes et chacun rêve de remonter le train. Tout cela va prendre un tournant majeur quand on ira chercher un flic dans la queue du train pour enquêter sur un meurtre à l’avant. Révélations, secrets, coups fourrés mais aussi violence et bastons : les choses vont s’accélérer sur le Snowpiercer.

Déjà adaptée au cinéma en 2013, la bande-dessinée Le Transperceneige passe cette fois au format série (avec le réalisateur du film, Bong Joon Ho, à la production). Et le contenu y gagne beaucoup puisque l’on prend le temps de poser des éléments et de les expliciter. On a évidemment bien plus de détails sur la société et le train en 10 épisodes de 45′ qu’en 2h de film. On prend plus de temps pour mettre en place les éléments. L’intrigue en elle-même ne reprend pas celle du film puisqu’ici tout commence avec cette enquête sur un meurtre. Et c’est cela qui permettra de soulever des secrets parfois très inavouables. On a des personnages parfois complexes, profonds, qui évoluent. Bien sûr, le côté « lutte des classes » reste assez facile à expliciter, avec cette cristallisation des rapports de force et la visualisation facile au-travers de la place dans le train accordée à chacun. Mais cet aspect fait toujours écho à notre monde et ses différences sociales. Le tout est assez bien mené et no a un rythme qui va en s’accélérant, tandis que les choses s’amplifient.

La série est bien réalisée, avec de très beaux plans et des décors très réussis. Les différenciations sociales entre wagons sont terribles. A noter que la série est très adulte, avec sa dose de violence, de sexe et de thématiques dures. Le tout est assez maîtrisé, et on sent en particulier bien les différences entre les intérieurs serrés et restreints, les limitations spatiales, et l’extérieur immense mais totalement impropre à la vie. A noter que la fin de saison, après un climax épique qui redistribue bien les cartes et change bien la donne, ouvre sur une nouvelle intrigue qui sera l’arc de la saison 2. Je l’attends avec impatience.

La série est servie par un casting de qualité qui pose globalement bien ses personnages. En tête d’affiche les producteurs sont allés chercher une actrice bankable et connue qui réussit une très belle performance, Jennifer Connelly (Labyrinth, Rocketeer, Dark City, Hulk, Alita Battle Angel,…). Mais les autres acteurs tiennent aussi très bien la route avec les prestations de Daveed Diggs, Mickey Sumner, Alison Wright, Iddo Goldberg (Peaky Blinders,…), Susan Park, Sam Otto, Annalise Basso (The Mirror,…), Mike O’Malley, Jaylin Fletcher, Lena Hall, Kerry O’Malley (Annabelle,…) ou encore Timothy V. Murphy (Sons of Anarchy, True Detective,…)

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