Dans ce jeu exclusivement pour 2 joueurs, chacun joue le rôle d’un avocat lors d’un procès. Le but? Remporter 3 manches. Pour ce faire, il faut aligner 3 pions sur une matrice style morpion.
A chaque tour on pioche une carte puis on pose un pion (si possible). Chaque carte représente un symbole et un lieu/quartier.
Moustache Gracias est un petit jeu de pli plus ou moins dérivé du tarot. On comprend tout de suite en voyant les jolies illustrations pastel que l’on est sur le thème du Mexique (Attention si vous êtes sensibles aux clichés éculés et à l’appropriation culturelle, passez tout de suite votre chemin!)
Le jeu est très simple. Les joueurs reçoivent 5 cartes (numérotées de 1 à 21 plus des jokers) et doivent miser sur le nombre de plis qu’ils vont faire. Le total des mises ne doit pas être égal à 5 ce qui fait que au moins un joueur n’atteindra pas son objectif. Puis la partie commence. Le premier joueur pose une carte et les suivants doivent surenchérir. Celui ayant posé la plus forte carte remporte la mise. Une fois les 5 cartes jouées, ceux qui n’ont pas gagné le nombre de pli qu’ils avaient prévu perdent une carte vêtement pour chaque point d’écart. Eh oui. Nous avons tous un personnage qui possède 7 cartes vêtements. Plus il en perd, plus il se dénude. Le premier à poil a perdu.
On continue ensuite avec une manche à 4 cartes, puis à 3 etc… Enfin vient une manche particulière ou chaque joueur reçoit une carte qu’il ne verra pas et pose sur son front afin que les autres en prennent connaissance. Si personne n’est à poil à ce moment-là, on recommence avec des manches de 5 cartes et ainsi de suite.
It’s a wonderful kingdom est une nouvelle version d’un autre jeu (It’s a Wonderul World). Il en reprend une partie des mécaniques et la patte graphique, mais cette fois dans un univers médiéval fantastique et pour 2 joueurs.
On y incarne deux seigneurs médiévaux qui s’affrontent. Le jeu se déroule en 4 manches et celui qui totalisera le plus de points de victoire à la fin remportera la partie. On débute chaque manche avec 8 cartes (dont forcément une carte calamité toute pourrie qui rapportera des points négatifs en fin de partie) et le premier joueur va commencer par jouer 2 cartes de son choix en les posant soit sur la zone de gauche, soit sur la zone de droite du plateau. (une de chaque côté ou 2 du même) Puis c’est au tour de l’adversaire. Il devra commencer par choisir l’une des deux zones, prendre toutes les cartes qui s’y trouvent et les garder en réserve pour la phase suivante. Il jouera ensuite également 2 cartes dans ces deux zones du plateau afin que le premier joueur choisisse quelle zone il prend etc.. Jusqu’à ce que toutes les cartes soient jouées. On comprend que les cartes vont parfois s’accumuler et qu’il faudra faire des choix car les bonnes cartes seront souvent accompagnées de calamités. Chaque joueur à également la possibilité deux fois dans la manche de jouer des cartes face cachées pour pimenter le tout.
Ayant vu quelques critiques de ce jeu avant le FIJ, et le jeu étant déjà en rupture peu de temps après sa sortie, Paper Dungeons faisait partie de ces jeux que j’avais mis sur ma petite liste de “cibles” pour le festival. En effet, il avait tout pour me plaire sur le papier. (tu crois qu’ils ont compris le jeu de mot? Non pas sûr remets en encore une couche!) Un thème médiéval fantastique, du dungeon crawling, une mécanique de roll and write avec quelques innovations… Bref je me réjouissais mais notre joie fut de courte durée. A l’explication des règles déjà. Il faut dire que le brave exposant nous a expliqué l’ensemble des règles somme toute relativement touffues en une 20aine de minutes tout en reprenant sa respiration au total 6 fois, ce qui le met au niveau des apnéistes de compétition.
Les habitués de ce type de jeu n’ont pourtant pas tellement de quoi être dépaysés. Chaque joueur reçoit une feuille représentant son donjon ( on tire en début de partie une carte qui nous dira ou placer certains murs et les boss). On tire ensuite des objectifs et des pouvoirs persos et zou! c’est parti.