Waow. Sur le site de Days of Wonder y’a une très belle annonce pour un super concours. Créer un nouveau plateau pour les Aventuriers du rail, rien que ça. Le gagnant se voyant doté d’une jolie petite somme et ayant sa création éditée officiellement en beau en vrai en dur! Et évidemment ça fait réfléchir et les idées fusent. Mais bon, est-ce que ça vaut la peine de s’engager là-dedans? C’est quand même un sacré boulot de pondre un truc original, sympa, jouable et équilibré. Qui ait une chance de donner quelque chose au final, quoi. Mais en même temps, c’est le genre de défi qui me botte bien, d’autant, comme je le dis, que j’ai des idées. Enfin, une surtout. Je vais voir. Si je me lance, je vous tiendrai au courant. Et si je vais au bout sans gagner, ben je vous laisserai ma création en cadeau sur ce site. Mais bon, rien n’est gagné à ce stade, je suis même pas certain d’arriver au bout.
Ah tiens je vous avais pas encore parlé de Dixit, que j’ai reçu pour nowel… Réparons donc cette injustice flagrante. Mais bon, que reste-t-il à dire sur Dixit qui n’aie pas déjà été dit. ce jeu a reçu tellement de prix partout et s’est tellement bien vendu que tout le monde en connaît le principe? Bon, OK, on va faire comme si vous étiez un ermite sorti de sa caverne pour se faire une petit binouze avec les potes.
Dixit est un jeu faisant appel à votre imaginaire et votre sens de la poésie. Durement critiqué par certains intégristes ludistes qui lui reprochent de n’être plus vraiment un jeu mais juste un petit truc pour passer le temps, Dixit dispose effectivement de mécanismes ludiques extrêmement simples et basiques. On est à la limite de la simple divagation et rêverie par moments effectivement. Mais en même c’est ça qui est beau. Un jeu sans complication, sans prise de tête, juste pour le plaisir des yeux et de l’esprit…
Un petit jeu vient de sortir en traduction chez Cocktail Games, il s’agit de l’Île Interdite (Forbidden Island dans la langue de Sheldon Cooper). Première incursion pour moi dans le monde des jeux collaboratifs. Et franchement c’est du tout bon. Il s’agit d’un jeu de Matt Leacock, un habitué du style puisqu’il a pondu Pandémie dont le mécanisme est un peu similaire (si j’ai bien suivi, parce que j’y ai jamais joué).Dans ce jeu, on joue le rôle d’aventuriers qui ont trop regardé Indiana Jones quand ils étaient petits. Ils débarquent sur une île, seul reste de l’Atlantide où attendent patiemment quatre reliques à récupérer. Le but du jeu (et seule manière de gagner) : récupérer les reliques et repartir tous ensemble par l’héliport. Le problème, c’est que l’île est piégée et commence à s’enfoncer sous les eaux dès que l’on pose le pied dessus. Il faudra donc réussir cela avant que l’île ne disparaisse. Les lieux où sont les reliques sont sous les flots avant qu’on ait récupéré la relique idoine? C’est perdu. L’un des personnages se noie? C’est perdu. L’héliport est sous les eaux? C’est foutu. Il faut donc agir en collaboration et se concerter, utiliser les talents de chacun, afin de réussir dans les temps.
Aujourd’hui je voulais vous parler de Carcassonne. Pas très imaginatif d’en parler, vu que c’est un des grands succès du jeu de société, mais bon je l’aime bien et je l’ai découvert il n’y a pas si longtemps, donc voilà. En fait, je l’ai pris comme jeu pour la famille et ça se passe plutôt bien. Mais Carcassonne c’est quoi alors?
C’est un jeu de tuiles et de placement. Le jeu se compose d’un paquet de tuiles diverses et variées et de quelques petits pions de bois en forme de bonshommes. Les tuiles représentent des morceaux de paysage, champs, villes, villages, abbayes ou routes. Au début, une tuile est placée au centre de la table. A son tour, chaque joueur va piocher une tuile au hasard et la placer sur le plateau de manière à toucher au moins une autre tuile. Deux tuiles qui se touchent doivent le faire dans la continuité : ville contre ville, route prolongeant une route, etc. Jusque là, rien de bien compliqué.