Alors que les dernières saisons tallaient leur route en parallèle des bouquins avec leurs différences de plus en plus marquées, cette sixième est le moment où la série dépasse les livres. Personne n’avait donc les tenants et aboutissants de cette suite et les événements présentés ici sont neufs (même si avec les différences de chronologie, on reprend quelques éléments du dernier livre sorti, comme ce qui se passe avec les Ironborn). C’est donc peu dire que ces épisodes étaient très attendus. D’autant que GRR Martin ne se stresse pas plus que ça pour les bouquins ; alors certes il a donné les clés de la fin aux auteurs, et on va dans son sens, mais je suis très curieux de voir quelles seront les différences dans les bouquins.
Que vaut donc cette sixième série de dix épisodes? Et bien ça déchire pas mal. Les huit premiers épisodes restent relativement calmes mais mettent beaucoup de choses en place. On sent monter la tension et le suspens, on a quelques révélations, quelques actions d’éclat, mais cela reste relativement tranquille. Et puis on a, comme c’est devenu l’habitude, un épisode 9 absolument épique avant un dixième qui conclut de manière assez magistrale en nous laissant sur une seule envie : voir la suite où ça va chier dans le ventilo. Ce qu’il y a de pas mal dans cette saison, c’est que même si on a droit à de la mise en place, on a aussi pas mal de révélations, voire de confirmations, sur des pans parfois très importants de l’histoire qui permettent d’envisager les choses sous un autre angle. Et ça reste du Game of Thrones, à savoir déjà que c’est violent, crû, parfois gore, avec des tripes à l’air et des membres arrachés ou coupés sans modération. Et puis il y a des morts du coup, comme toujours il y en a aussi parmi les personnages attachants ; mais bon soyons heureux il y a aussi des morts chez les salopards, et des personnages qu’on croyait morts mais en fait non pas vraiment quoique parfois un peu quand même. Et comme c’est GoT, il y a du cul aussi ; peut-être que je suis blasé, mais je trouve qu’il y en a moins qu’avant quand même. Et puis il y a des batailles épiques (enfin, une surtout mais alors elle envoie du bois, du bois très lourd), des coups fourrés et autres saloperies, de la manipulation, des dragons (toujours plus grands, et ils ont vraiment de la gueule). Bref, la recette habituelle. C’est bon, très bon. Toujours aussi bien réalisé, avec des moyens conséquents, avec des acteurs au taquet et une bande-son qui met la barre très haut. Continuer la lecture de Game of Thrones – Saison 6
Le plus rapide des héros de comics porté à l’écran termine une saison 2 qui prend du sacré galon par rapport à
Avec un
Et voilà que se termine la première saison de la très bonne série Blindspot. Dès le pilote, tout est posé… On retrouve un sac abandonné sur Times Square. Dedans, une femme, nue, couverte de tatouages étranges de la tête aux pieds, et complètement amnésique. A cause de ses tatouages, elle va vite être mise en contact avec le FBI, et un agent bien spécifique d’ailleurs. On va vite se rendre compte que les tatouages ont des significations, qu’ils permettent, en les déchiffrant, de résoudre des crimes ou des complots, souvent de grande ampleur ou aux visées bien spécifiques. On découvre aussi assez vite que l’agent du FBI a une histoire complexe, avec la perte d’une amie quand il était enfant, disparue, et que l’inconnue pourrait être cette fille… ou pas. Et bien entendu derrière tout cela de la grosse conspiration pas piquée des hannetons impliquant FBI, CIA et autres groupes plus secrets. On retrouve donc dans cette série pas mal d’éléments assez classiques ; enquêtes, action, complots, machinations, personnages au passé trouble, histoires d’amour, etc. Sans compter que les personnages principaux reposent eux aussi sur des clichés ; le super agent bourru, la femme forte, le type qui se la pète, la geekette. Oui mais voilà, le tout est bien foutu, bien traité. On a un très bon dosage action/enquête. Les mystères autour de l’héroïne et de ses tatouages sont révélés à un rythme prenant. Les cliffhangers sont bien foutus. On a donc une saison haletante avec sa bonne dose de suspens et de retournements de situation (la fin de saison est d’ailleurs assez solide et donne envie d’enchaîner au plus vite).