Mike est un petit looser. Il gagne un salaire de misère en bossant dans un supermarché pourri, il rentre pour fumer des joints et glander avec sa copine Phoebe, il est sujet à d’incontrôlables crises d’angoisse, nerveux, renfermé. Jusqu’au jour où une femme étrange débarque au magasin et lui sort une série de phrases sans trop de signification. Peu après, quand des balaises s’en prennent à lui, Mike les tue en deux coups de cuillère à pot sans vraiment se rendre compte de ce qu’il fait. Il s’avère qu’il est en fait un agent dormant d’un programme ultra-secret de la CIA, le genre de gars super-entraîné capable des plus grands prodiges mieux que James Bond et Jason Bourne réunis. Poursuivi par l’agence d’espionnage, perdu et ne comprenant pas trop ce qu’il doit faire, Mike entraîne Phoebe dans son truc et le tout va se refermer sur les deux amoureux dans une spirale de violence et d’action avec son lot de révélations. Continuer la lecture de American Ultra
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The Purge : Anarchy
Toujours bizarrement traduite en français par « American Nightmare », The Purge a donc une suite fort sympathique. Le premier volet posait un contexte bien particulier pour un home invasion pas mal du tout. Ici le réalisateur James de Monaco prend vraiment son background et le pousse plus loin. On a donc de nouveau cette fameuse purge, cette nuit pendant laquelle aucun crime n’est puni et pendant laquelle aucun service d’urgence ou d’aide ne répond. Tout est autorisé et les gens lâchent toute la violence accumulée pendant l’année écoulée. La criminalité est ainsi en chute libre et le pays vit mieux, comme le disent et le prêchent les Nouveaux Pères Fondateurs. Sauf qu’un grain de sable s’est glissé dans la machine puisqu’un trouble-fête annonce sur les réseaux sociaux que cette purge a d’autres buts, allant du contrôle de la population au soutien au lobby de l’armement. Du coup une espèce de petite révolution se monte tranquillement. On va ici suivre différentes personnes, en particulier un type morose et visiblement très entraîné qui erre dans les rues et qui a visiblement une quête personnelle à accomplir. A ses côtés un jeune couple en rupture pris au piège de la purge et une mère accompagnée de sa fille pourchassée par des hommes en noir. Ces gens vont se regrouper pour survivre à la nuit de violence qui s’ouvre. Continuer la lecture de The Purge : Anarchy
Captain America – Civil War
Ah ben voilà… après une Ere d’Ultron moyennement convaincante, Marvel nous en remet une couche avec ce Captain America, presque un Avengers 3 car on y retrouve une vraie palanquée de super-héros, des anciens comme des nouveaux venus. Bien que pas exempt de défauts, ce troisième épisode des aventures centrées sur Captain America confirme que les films basés sur ce personnage sont parmi les tout bons de l’univers cinématographique Marvel. Après un film pulp d’action et de guerre très sympa, après un film tournant plus vers l’espionnage moderne lui aussi très bon (et qui avait pas mal modifié la situation des héros Marvel), la franchise prend le pari de mettre à mal encore une fois la bonne tenue de nos héros. Un Captain America trop sûr de lui, un Iron Man dépressif et maussade qui doute trop. Quand le gouvernement vient dire aux Avengers que ça suffit tout ce bordel et qu’il faut prendre un peu la responsabilité des centaines de morts innocents découlant de leurs actions, on leur impose de choisir entre se ranger aux ordres de l’ONU ou de prendre une retraite. Tout ce petit monde ne sera pas obligatoirement d’accord de se mettre au service d’une organisation dont ils doutent un peu de l’efficacité. Quand en plus on soulève un complot mêlant l’ami Bucky à tout cela, c’en est trop pour le Captain qui embarque certains de ses potes pour aller chercher la vérité ; tandis qu’Iron Man embarque les autres potes pour obéir à l’ONU et calmer la bande à Captain. Comme ils sont tous relativement têtus, cela va finir en baston. Eh oui. Continuer la lecture de Captain America – Civil War
Eden Lake
Un coin de campagne perdu et idyllique, un beau couple qui s’y installe pour un week-end en amoureux, une bande de gens pas très civilisés qui s’en prennent à nos amoureux, et le tout qui dégénère quelque peu vers une violence crue. Un setting assez classique des slashers, je vous l’accorde. Mais posez le lieu au fin fond de l’Angleterre avec les habitudes et surtout l’accent du coin, et déjà ça change un peu. Mettez un couple non pas de jeunes ados mais plutôt de bons trentenaires établis. Transformez les habituels vieux fous rednecks en bande d’ados locale qui fout la merde. Et vous obtenez un film qui a son cachet et sait se démarquer dans la palanquée de slashers classiques. La femme du couple est maîtresse d’école, elle tente d’avoir les meilleurs rapports possibles avec ces enfants, soigne l’éducation qu’elle donne, et sa confrontation avec une bande de sales jeunes complètement à l’ouest à qui personne ne peut/veut/ose rien dire, ça va la secouer quelque peu. Cet élément de fond, ajouté au reportage radio sur les jeunes d’aujourd’hui et leur violence, donne un fond assez intéressant au film. Si l’on rajoute le fait que le réalisateur maîtrise bien son truc, on obtient au final un film de qualité. Prenant, haletant, tendu, violent, dur, et bien foutu. Avec un final agréable qui prend une tournure assez folle. Continuer la lecture de Eden Lake