Il y a des fois comme ça où on commet des erreurs. Malgré les critiques désastreuses, je me suis quand même lancé dans le visionnement de cette nouvelle mouture des Quatre Fantastiques. Ces héros ont quand même pas mal bercé mon enfance, je les trouve vraiment sympas, et il y a de quoi faire quelque chose de bien. Et puis leurs deux précédentes incursions au cinéma étaient déjà franchement pas top (pour être poli), donc on pouvait attendre du mieux. Et puis il y a Josh Trank à la réalisation, oui le gars derrière le très bon Chronicle (soit ce film a été un hasard, soit le réalisateur a ici été brimé par la production). Et puis Kate Mara au casting (Rhaa lovely quoi). Et ben finalement je m’en suis mordu les doigts de m’être lancé dans cette aventure. Ce fut plus qu’ardu.
Ce reboot des aventures des Quatre Fantastiques prend donc le parti de nous conter leur « origin story », d’où ils viennent, qui ils sont, et comment ils arrivent tout de suite à vaincre leur plus puissant et plus célèbre adversaire, le Docteur Fatalis. Ouais ouais, tout ça en un film d’1h45 en gros. Avec 45 première minutes extrêmement poussives tentant de nous poser des personnages à la psychologie si fine que 5 minutes auraient suffi. Puis un bon moment à se traîner autour de l’apparition des pouvoirs. Avant d’arriver à une scène d’action vite expédiée sans grands enjeux et mal foutue.
Le film est mou, mal joué, avec des effets spéciaux qui ne cassent pas des briques. C’est lent, avec un rythme inexistant. On a des héros aussi charismatiques que des carpes neurasthéniques. Vous pouvez passer votre chemin donc.
Waouw. Sorti du cinéma avec des myriades d’images qui me trottent encore en tête après cet immense spectacle qu’est The Revenant. Inspiré d’un roman lui-même basé plus ou moins sur l’incroyable aventure d’un trappeur américain, le film nous montre Hugh Glass. cet homme vit dans le grand nord américain, il y a épousé une indienne avec laquelle il a eu un fils. Il voyage en tant que guide avec ce dernier. Engagé par des militaires américains, il fait partie d’une expédition qui tourne mal suite à une rencontre avec des natifs un peu agressifs. Glass se fait ensuite attaquer par un ours. Dans son état, il est laissé pour mort en pleine nature. Mais il n’en est rien, Glass se relève et décide de parcourir l’énorme distance le séparant du camp américain le plus proche, malgré la météo, les bestioles, la nature hostile, les indiens plus ou moins antipathiques, les autres trappeurs pas toujours amicaux, etc. Un périple impressionnant, qui va l’amener à se venger de ceux qui l’ont abandonné. Un terrible voyage au plus profond de la volonté humaine, des pulsions qui guident, de l’instinct, un aller-retour entre ici et la mort, le tout dans des paysages sublimes, pour un film dur, violent, brut et sans concessions.
Voilà donc le Disney nouveau, sous la forme d’un film d’animation fort sympathique et pas dégoulinant de chansons mièvres. Produit entre autres par Môssieur John Lasseter himself, il est réalisé par Byron Howard (Volt, Raiponce), Rich Moore (Les Mondes de Ralph, Futurama, les Simpsons), et Jared Bush. Du beau monde donc pour nous compter cette histoire assez typique des films de buddy movies sur fond d’enquête policière. Et aussi en version animaux anthropomorphes, oui on est dans un monde où ce sont des animaux qui régissent tout, mais sur deux pattes comme nous, « civilisés », habillés et tout. On y suit Judy Hopps, petite lapine trop mignonne qui veut devenir flic, ce qui a tendance à faire rire tout le monde. La persévérance payant, elle devient le premier lapin flic et se voit affectée à la police de la grande ville Zootopie où se côtoient des centaines d’espèces animales dans des écosystèmes divers. Bien entendu, elle est la risée de ses collègues, et elle est mise au stationnement. Et bien entendu, elle va tomber par hasard sur une terrible machination, un complot ourdi depuis les hautes sphères du pouvoir, lié à une enquête que le reste des policiers tente de résoudre depuis un moment déjà, mais sans succès. Elle va se retrouver là-dedans via Nick Wilde, renard malin et fourbe, manipulateur et escroc, mais avec un bon fond. Les deux personnages bien opposés vont donc travailler de concert (avec plus ou moins de bonne volonté) pour démêler ces fils.
Après une