Archives par mot-clé : action

Avengers : Age of Ultron

Avengers_Age_Of_Ultron-posterEt hop, avec mon grand gnome on est allés voir ce deuxième volet des Avengers (x-ième film de la licence à succès Marvel mais deuxième du nom), cette ère d’Ultron qui fait donc référence à un arc scénaristique des comics remis ici dans un nouveau cadre. Que dire sur ce film? Bon ben on en prend plein les mirettes pendant plus de 2 heures avec du grand spectacle à la pelle. Bastons, explosions, bastons, robots, bastons, punchlines, et bastons. Voilà le programme. Et même si on sait qu’on ne vas pas voir Avengers pour tomber sur un drame psychologiques profond, là on est presque carrément dans le léger. Le problème c’est que le fond de l’histoire aurait mérité un traitement plus long et plus abouti. Du coup le film se perd à vouloir expliquer et mêler des points assez solides et référencés de l’univers Marvel en faisant des ponts avec les autres longs métrages, mais de manière tellement condensée que le spectateur ne s’y retrouve guère. D’un autre côté, ne boudons pas notre plaisir, on a des héros qui dépotent et envoient des vannes face à une armée de robots cherchant à détruire le monde, et rien que ça, ben c’est ultra fun.

Le début du film est fortement lié à l’épisode qui vient de passer aux USA de Agents of SHIELD où Coulson annonçait qu’il était temps de sortir les Avengers du placard et où une diseuse de bonne aventure annonçait voir des hommes de métal détruire la Terre, rien que ça. Du coup le film nous plonge direct in media res au sein de l’action sans grande explication. On comprend vite que nos Avengers sont en mission dans un pays d’Europe de l’Est pour y attaquer une super-base d’Hydra et y récupérer un truc super important. Continuer la lecture de Avengers : Age of Ultron

Constantine – Saison 01

nbc-constantine-poster-d3b7dConstantine fait partie de ces (trop) nombreux héros de comics que je n’ai jamais pris le temps d’aller découvrir sur papier, bien que j’en aie entendu parler en bien. Alors je tente de rattraper mon retard avec cette adaptation télévisuelle qui est fort sympathique. Bon, OK, selon les vrais fans, il y manque toujours quelques chose, et blah blah blah. Mais c’est bien quand même.

Donc ici on suit les aventures de John Constantine, un détective de l’occulte badass aux méthode étranges qui s’occupe de possessions, magie noire, et autres saloperies du genre. Il a tout un éventail de compétences, connaissances et objets magiques pour l’aider, ainsi qu’un tout petit groupe de gens qui croient en lui ; mais bon il a aussi plein de gens qui ne peuvent pas le blairer, et à juste titre. Constantine est un anti-héros. Bon, il est bien charismatique pour passer à la télé, mais il est mal rasé, agressif, parfois même cruel, misanthrope, et en plus il fume et boit ; souvent, et beaucoup. Avec son pote Chaz, chauffeur de taxi qui a plus de vies qu’un chat, et la belle Zed qui a des visions, plus ou moins soutenu par l’ange Manny, Constantine va démêler divers fils d’enquêtes sombres et tordues nous emmenant parfois assez loin dans la noirceur. Le tout sur un fil de ténèbres grandissantes, de forces du Mal augmentant dans les tréfonds et constituant une grosse menace à moyen terme. Les épisodes ne sont pas tous égaux en termes de qualité de l’intrigue mais globalement c’est du bon, avec cette trame générale qui se tisse en fond. L’ambiance est vraiment sympa et la réalisation plutôt bien foutue. J’attends la suite…

John Wick

John-Wick-141001De temps en temps, ça fait du bien de se mettre devant un bon film d’action sévèrement testostéroné qui va droit au but (car oui ici on ne va pas parler d’un célèbre auteur de jeux). Et ici l’argument tient en gros à « Don’t fuck up with Keanu’s dog ». Ouais parce que c’est le monolithique Keanu Reeves qui interprète le héros badass de ce film de David Leitch et Chad Stahelski (inconnus au bataillon). John Wick est heureux avec sa femme qu’il adore, tout va bien, mais la maladie emporte la malheureuse. Elle lègue, de manière posthume, à son mari désespéré un petit chiot adorable avec un message du genre « voici quelqu’un dont tu pourras t’occuper maintenant que je ne suis plus là » ; et donc le clebs devient le centre de la vie de John, souvenir de son épouse. Il a aussi sa voiture, une Mustang qu’il soigne aux petits oignons et c’est tout. Quand un jeune malfrat caractériel et ses potes s’en prennent à la voiture et au chien, le sang de John ne fait qu’un tour. Il s’avère que ce type est un ancien tueur de la mafia russe, un gars capable d’en descendre des dizaines d’autres sans transpirer et en moins de temps qu’il en faut pour dire « Shoot’em up », le gars qu’il vaut mieux ne pas emmerder quoi. Et le petit malfrat s’avère être le fils d’un parrain de la mafia russe justement. Bref, ça va faire des étincelles et une simple petite bisbille va rapidement dégénérer en règlement de comptes général à grands coups de bastons diverses et violentes.
Continuer la lecture de John Wick

Agent Carter

agent-carter_612x816Bon OK, les super-héros sont partout. Et Marvel en première ligne. Les cinémas sont inondés de films qui envoient du bois (et qui sont pour la plupart bons, voire très bons). Et notre petit écran est maintenant lui aussi soumis à leurs assauts. Pour certains c’est carrément la saturation. Pas pour moi, parce que j’aime et que ça m’éclate, et que cette option d’un univers super-large qui se retrouve de film en film en passant par des séries, ça fonctionne super bien.

Donc Marvel sur petit écran, c’était déjà les très funs Agents of Shield. Mais voilà t’y pas que pendant la pause au milieu de la saison 2, on nous a balancé Agent Carter. Alors si vous avez bien suivi, l’agent Peggy Carter est cette militaire au caractère bien trempé qui a poussé Steve Rogers et l’a suivi dans sa transformation en Captain America, l’a accompagné dans ses aventures et en est tombée amoureuse. Une femme à poigne, une vraie, un personnage féminin fort. On l’a revue bien âgée dans Captain America 2. Mais la série nous renvoie à juste après la deuxième guerre mondiale. Le Captain est « mort », la guerre est finie, on retourne à la vie plus ou moins civile et Peggy Carter bosse pour le Strategic Scientific Reserve (S.S.R), une sorte d’agence de contre-espionnage. Continuer la lecture de Agent Carter