Non il ne s’agit pas ici de parler du très bon titre (et du non moins bon clip) Sabotage des Beastie Boys. C’est plutôt le film d’action dopé à la testostérone avec Shwarzie dans le rôle principal. Il y tient le rôle du boss de la section des opérations spéciales de la DEA (l’agence fédérale en charge des affaires de drogue aux Etats-Unis). Cette équipe forme une famille, ses membres sont extrêmement liés ; et il vaut mieux car leurs missions sont particulièrement risquées dans la guerre contre des cartels qui ne rigolent pas. Infiltration, attaques ciblées, combats de rue, grosses armes, grosses sommes, gens dangereux, tout y est. Lors d’une opération risquée, l’équipe tente de se garder une part du butin, mais l’argent disparaît. Après une enquête infructueuse, ils peuvent retourner sur le terrain, mais très vite de mystérieux adversaires vont commencer à les dessouder un par un. Bien entendu, les candidats au massacre de l’équipe sont nombreux, et il va falloir démêler l’écheveau de fils divers pour remonter au commanditaire. Continuer la lecture de Sabotage
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Godzilla (2014)
Enième incarnation du plus célèbre des monstres cinématographiques, le Godzilla version 2014 envoie bien du bois. C’est un gros blockbuster d’action avec tout ce que cela peut laisser sous-entendre au niveau de l’épaisseur du scénario, de certaines failles dans ce dernier, d’improbabilité, de déluge d’action et d’effets spéciaux. Mais c’est un bon blockbuster. Derrière la caméra, on trouve pour son premier film à gros budget (et deuxième long métrage seulement) Gareth Edwards, le réalisateur du très bon Monsters. Après avoir utilisé les monstres en filigrane de l’histoire, comme éléments de décor, il passe à la vitesse supérieure et leur donne ici les premiers rôles, les humains n’étant finalement que de bien frêles petites choses à l’efficacité toute relative.
On découvre Joe Brody, scientifique américain dans une centrale nucléaire japonaise. Une catastrophe va détruire la centrale, forçant à évacuer la zone. La femme de Brody meurt dans l’accident. Des années plus tard, le fils Brody se rend au Japon pour encore une fois tenter de convaincre son père de laisser tomber une théorie complotiste voulant qu’il y ait plus qu’une classique catastrophe naturelle derrière les événements. Bien entendu, Joe n’a pas tout faux puisque l’on va découvrir qu’un monstre titanesque est mêlé à tout cela. Un peu d’infodump plus tard (sous la forme d’une organisation secrète qui sait tout), on va retrouver notre fils Brody qui parcourt le monde à la poursuite de ces monstres et tentant de comprendre comment les stopper. Continuer la lecture de Godzilla (2014)
The Strain – Saison 01
Bon ben évidemment quand Guillermo del Torro s’attaque au mythe du vampire, on s’éloigne très vite de Twilight, et on dépoussière le tout pour obtenir un résultat bien particulier. Tirée de la trilogie de romans que le réalisateur a co-écrite avec le romancier Chuck Hogan, cette série revisite le vampire d’une manière très intéressante. On va suivre le Dr Ephraim Goodweather du CDC qui va avec son équipe investiguer un curieux avion arrivé à New-York de Berlin et dans lequel plus personne ne donne signe de vie. A l’intérieur, tout le monde est mort… ou presque. Alors que les quelques survivants sont pris en charge, on découvre qu’une véritable machination de grande ampleur a été mise en œuvre pour permettre à un objet particulier d’arriver à New-York par ce vol. L’épidémie commence. Goodweather, avec ses deux proches alliés du CDC, mais aussi au contact d’un vieux Juif préteur sur gage, d’un dératiseur russe et de quelques autres, vont constituer une équipe pour lutter contre ce mal que certains cherchent à cacher pour qu’il se propage au mieux. Tandis que les vampires arrivent à New-York, que la population est petit-à-petit transformée en monstres par une curieuse méthode de transmission, le groupe de héros va chercher à s’approcher du Maître… Continuer la lecture de The Strain – Saison 01
The Purge
On va très rapidement passer sur la « traduction » du titre pour le public français, où « The Purge » devient « American Nightmare » sans aucune raison et sans aucun sens. Et revenons au propos. Cette purge du titre original donc, c’est une nuit dans l’année où tous les crimes sont acceptés. La société américaine a « évolué », ne connait presque plus de chômage ni de pauvreté, ni de crimes. Et cette nuit une fois par année permet à toutes les pulsions de sortir, garante du calme le reste du temps. Une sorte de défouloir pour tout ce que l’Humanité a de mal en elle et qui doit sortir pour laisser la raison s’exprimer. La société est très policée aussi, très douce. On y suit un vendeur de systèmes de sécurité pour les riches familles qui ont les moyens de se calfeutrer chez eux pendant la purge et ainsi éviter de participer à la barbarie ambiante. Pendant la purge, tout est permis et aucun service de sécurité ou d’urgence ne répond. Alors mieux vaut être bien préparé. Et les services de protection mis en place par notre vendeur sont du haut standing. Il vit avec sa femme et leurs enfants dans une très jolie baraque d’une banlieue huppée. Encore une fois, ils se préparent à la purge annuelle. Une fois tous les volets métalliques correctement fermés, tout va bien aller. Mais l’irruption d’un sans-abri poursuivi par des tueurs dans la rue va bouleverser la situation. Le film va virer au huis-clos solide, au home invasion tendu. Avec un retournement de situation final intéressant, constituant une bonne critique sociale, une jolie pique bien envoyée. Continuer la lecture de The Purge