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Wolverine – Le combat de l’immortel

20516808.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxMa saga des blockbusters d’action de l’été n’a pas été une grande réussite jusqu’ici. Des questions d’agenda et de disponibilités m’ont successivement fait rater Star Trek Into Darkness, man of Steel et Pacific Rim. Du coup avec mon fils (presque aussi frustré que moi par ces échecs), on s’est rabattu sur Wolverine – Le Combat de l’immortel. Ca fait du bien. Et la mission « gros blockbuster d’action au scénario sans surprise » est parfaitement atteinte. On va pas voir ce genre de film pour la complexité de l’intrigue, on veut que ça castagne et en prendre plein les mirettes. Dans cette catégorie, Wolverine fait office de très bon élève.

On retrouve donc notre Logan en pleine Seconde Guerre Mondiale à Nagasaki, prisonnier dans un puits blindé ; sa mutation est bien là, mais pas encore l’adamantium. Il va sauver la vie d’un officier japonais qui se sentira redevable à jamais. Bien des années plus tard, après les événements des 3 films X-Men, une jeune japonaise adepte du sabre tranchant vient chercher notre Logan perdu au fin fond de la campagne américaine pleine de rednecks moyens. L’officier japonais se meurt et aimerait remercier encore une fois Logan et lui faire ses adieux. Et voilà notre balaise griffu parti au Japon, prêt à tomber au milieu d’un complot pas sympathique du tout avec des gens qui se veulent du mal partout incluant un conglomérat industriel, la politique, la police, des ninjas, les yakuzas et du mutant. De quoi donner lieu à de belles scènes d’action pour un Wolferine poussé dans ses derniers retranchements. Continuer la lecture de Wolverine – Le combat de l’immortel

la trilogie Cube

Cube-Movies-analyzed-5J’en avais pas mal entendu parler, puis plus rien, mais on m’en a reparlé avec la sortie du très bon jeu de plateau Room 25, alors je m’y suis mis et j’ai regardé Cube. Et quitte à faire j’ai enchaîné avec Hypercube et Cube 0 pour me faire la totale.

Dans Cube, des personnes se réveillent dans une salle cubique, avec un sas au centre de chaque face ; et chaque sas donne sur un autre cube. Ils s’aperçoivent très vite que certains cubes sont piégés, parfois de manière très sadique, et violente. Il leur faudra donc collaborer pour s’en sortir. Et trouver des astuces pour déterminer les lieux piéger afin de ne pas y laisser leur peau. Oui mais voilà, leur passé ressurgit, et il s’avère que chacun a des cadavres dans son placard, du coup la suspicion va prendre une place de plus en plus importante. La paranoïa va grandir. Et si certains membres de ce groupe faisaient tout pour que les autres ne s’en sortent pas.

Attention, on n’est pas dans le blockbuster à grand spectacle et au scénario facile avec un happy end tranquille. Ici on est dans le film à petit budget, réalisé avec des bouts de ficelle, dans des décors minimalistes avec des acteurs peu connus et peu nombreux. le scénariste et réalisateur Vincenzo Natali n’a pas non plus une carrière kilométrique. Un décor unique (en fait un seul cube avec juste des couleurs changeantes) et poussant à la claustrophobie. Six personnages (et un septième que l’on ne verra pas longtemps). Et c’est tout. Par contre un scénario bien tendu et une écriture de qualité, le tout basé sur une idée assez géniale et franchement méchante, voilà ce qui fait tout le sel de ce film. Alors on aime ou on n’aime pas, et pour ma part j’ai assez bien trippé je dois dire. C’est prenant à souhait et la paranoïa ambiante devient palpable. Les six personnages, si différents, subissent une promiscuité propice à tous les excès. On est typiquement dans le huis-clos où l’on ressort avec plaisir le fameux « l’Enfer, c’est les autres ». OK, ici l’environnement est franchement infernal et pousse les personnages dans leurs derniers retranchements. Continuer la lecture de la trilogie Cube

La Légende de Korra – livre 1

avatar-the-legend-of-korraJe vous avais déjà clamé mon amour pour la superbe série animée Avatar – Le dernier maître de l’air. Succès aidant, une suite avait été annoncée. Tout d’abord prévue pour une saison de 12 épisodes, cette suite a été prolongée en 4 livres. On a donc regardé en famille le premier livre de La Légende de Korra… et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est vraiment de la balle. Sans se prélasser dans la facilité de reprendre telles quelles toutes les ficelles de la première série, les créateurs ont monté quelque chose de nouveau, d’encore plus mature (pour une série jeunesse) dans le même univers à la profondeur époustouflante.

Nous sommes 70 ans après les événements de la première série. L’avatar Aang est mort après une vie bien remplie, entre autres après avoir fondé la Cité de la République, une immense ville prévue pour être le lieu de rencontre ultime et le lieu de bien-être parfait. Nous rencontrons Korra, le nouvel avatar, une jeune fille de la tribu de l’eau, une ado au caractère bien trempé, pas tellement dans le genre de Aang, et qui doit encore apprendre la maîtrise de l’air. Pour ce faire, elle suivra jusqu’à la Cité de la République le seul maître de l’air, le fils d’Aang. Sur place, elle découvrira rapidement que de nombreuses magouilles ternissent le vernis de perfection que Aang voulait donner à la ville. Elle va aussi se faire des amis… et des ennemis, le tout au sein d’une intrigue bien tordue et pleine de rebondissements qui se conclut en 12 épisodes.

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Deliverance

delivranceToujours dans la série « rattrapage sur les classiques pas encore vus », je me suis fait Deliverance l’autre soir, un film de Monsieur John Boorman sorti en 1972 ; et oui, ça nous rajeunit pas tout ça ma p’tite dame. Alors celui qui sortirait 4a maintenant en disant qu’il fait un survival se ferait probablement huer et traiter de petit joueur ; mais faut replacer ce film dans son contexte d’époque ; il a quasiment lancé le survival, il est terriblement violent et très crû pour cette période, extrêmement brutal. C’est devenu dpeuis une référence dans son genre.

Deliverance raconte la virée de quatre potes quarantenaires (aujourd’hui on y enverrait une troupe d’ados dans des miss à gros seins et court vêtues) sur une rivière. Ils veulent la descendre en canoë avant qu’elle ne disparaisse sous les eaux montantes dues à la construction d’un barrage en aval. Nos quatre gaillards vont donc loin en amont dans un village d’autochtones, où l’on rencontre entre autres un gamin difforme qui se révèle un dieu du banjo et qui pose là une scène culte avec un morceau musical magique, le fameux duelling banjos. Après avoir obtenu des gars du coin que ces derniers conduisent leurs voitures plus bas le long de la rivière, nos quatre lascars montent dans leurs deux canoës. Citadins avertis, ils ne sont pas complètement à leur aise, à part l’un d’eux qui se présente comme un habitué des virées en pleine nature. Et le passage de certains rapides ou la recherche de nourriture seront des éléments importants de l’expédition. La rencontre avec d’autres autochtones plus loin se révèlera nettement plus traumatisante avec la fameuse scène du « scream like a pig » qui a énormément perturbé les gens, et qui reste aujourd’hui encore particulièrement violente, animale, dérangeante. Tout va partir en couilles dès ce moment, et la survie des quatre aventuriers sera particulièrement difficile. Ils vont devoir lutter et repousser leurs limites aussi bien physiques que psychologiques ou morales, pour s’en sortir.

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