Et voilà, troisième tome de la saga Game of Thrones achevé. J’ai certes laissé passer beaucoup de temps depuis le tome 2, mais bon c’est le genre de saga où il est difficile de s’y remettre. Martin nous présente tellement de personnages (aux noms parfois très proches, que ce soit à cause de liens familiaux ou pas), avec énormément d’intrigues enchevêtrées, que c’est toujours difficile de se replonger dans le bain. Comme j’avais été un peu déçu par le manque d’action et de choses qui se passent dans le tome 2, je ne m’étais pas empressé d’enchaîner ; mais les critiques très positives m’ont de plus en plus donné envie. Et puis il y a eu l’adaptation en série. Ca a été l’occasion (malgré certains changements entre livre et TV) de retourner se plonger dans les intrigues de Westeros et de redécouvrir les personnages. Du coup à la fin de la saison 2, j’étais fin prêt pour entamer ce Storm of Sowrds ; grand bien m’en a pris, ce bouquin est très très bien! On est à des kilomètres de mon impression à la sortie du tome 2, et j’ai eu plus d’une fois le cœur battant comme un fou pendant des passages incroyables. J’en ressors tout retourné d’ailleurs (il faut dire que le final est très fort). Ce bouquin commence quand même en douceur avec quelques courts et rapides chapitres de remise en jambes, permettant de re-situer les principaux protagonistes là où on les avait laissés à la fin du précédent. Bon, pour ceux qui ont suivi ma technique de « regarder la saison 2 de la série qui devait coller au 2ème tome, c’est un peu raté, parce que on a des croisements et des trucs pas faits pareils). Après quoi, on commence à bien s’éclater…
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Person of Interest – Saison 01
J’avais lu pas mal de choses sur Person of Interest, et tout cela avait éveillé ma curiosité. Alors je me suis lancé dans cette série, et j’en suis bien content. Person of Interest est une série créée par Jonathan Nolan (le frère de Christopher et co-scénariste de la plupart de ses films, soit pour moi une bonne référence) et produite par JJ Abrams (qui a certes ses défauts mais aussi pas mal de qualités). Déjà là on part sur de bonnes bases donc.
Cette série nous parle de John Reese, un ancien membre de l’armée, des forces spéciales, de la CIA, un homme de terrain super compétent mais qui, pour une raison inconnue, a disparu, est passé pour mort, n’existe plus ; il vit comme clochard jusqu’à ce que Harold Finch le trouve. Ce Finch est un milliardaire paranoïaque et cultivant le secret sur lui-même et son passé. Finch dispose également d’une machine lui permettant de prédire les actes criminels ; construite à la base pour déjouer les complots terroristes avant qu’ils ne se produisent, la machine sort aussi des crimes peu importants aux yeux des autorités (elle donne le numéro de sécurité sociale de personnes bientôt impliquées, sans distinguer si elles seront victimes ou coupables). Mais Finch a décidé d’agir pour stopper ces crimes. Et il engage notre Reese pour aller sur le terrain et agir en ce sens. Cette base à la buddy movie va nous emmener sur des épisodes classiques type « crime de la semaine ». Mais rapidement divers arcs narratifs vont se monter en parallèle, plus ou moins longs, plus ou moins solides : la relation entre les deux hommes, les flashbacks sur leurs passés respectifs pour soulever les nombreuses et lourdes zones d’ombre, la relation avec les autorités qui les poursuivent, la relation au crime organisé dans la ville, la machine et ceux qui veulent s’en emparer à d’autres fins, etc. Tout cela fait bien monter la sauce et nous propose un show plutôt prenant.
Super
Dans le genre des gars qui s’auto-proclament super-héros sans en avoir les pouvoirs, j’avais beaucoup aimé Kick Ass. ben en fait, Kick Ass est la version édulcorée et clean de Super. Ici le héros est encore plus looser, ça saigne encore plus, y’a même rien pour rattraper le coup, notre en fait anti-héros n’agissant même plus pour le bien commun. C’est du méchant, du dur, et du politiquement pas correct du tout. Frank Darbo est un looser à la vie plate et misérable, ennuyeuse, ce type est ennuyeux en fait. Sa femme le plaque pour un dealer proprio d’un strpi-club. Et notre Frank déprime. Dans ses hallucinations, il va rencontrer un personnage de télévision, le superhéros charismatique Holy Avenger (magnifique Nathan Fillion), et de là se lancer dans la carrière de super-héros. Comme il n’y connaît pas grand-chose, il va chercher l’info dans un magasin de comics avant de se fabriquer un costume et de planquer pendant des plombes, attendant que quelque chose se passe. Il s’en prendra à de petits criminels de rue avec sa monstrueuse clé à molette, de manière bien sauvage et brutale, passant aux yeux des divers publics pour un psychopathe ou pour un héros. Au cours de sa tentative pour récupérer sa femme, il va se retrouver à faire équipe avec Boltie, une gamine complètement barrée qui le suivra aveuglément. Le délire meurtrier de Frank va le mener bien plus loin qu’il n’aurait jamais pensé aller. On se retrouve dans une ambiance sordide et malsaine. Continuer la lecture de Super
Total Recall (1990 & 2012)
Alors l’autre soir j’ai voulu mater le Total Recall nouvelle cuvée. Mais bon du coup je trouvais un peu nul de ne pas me refaire le premier de 1990 dans la lancée. Alors c’est parti pour un petit billet sur ces deux films… Pour le rappel, ils sont tirés d’une nouvelle de Philip K. Dick, Souvenirs à vendre ; je ne l’ai pas lue, mais pour ce que j’en ai vu, chacun des films fait pas mal sa petite cuisine, le trait commun étant dans l’implantation de faux souvenirs et le passé d’espion.
En 1990 donc, Paul Verhoeven nous présente son Total Recall, un film de SF et d’espionnage avec Schwarzie dans le rôle du héros. On y retrouve donc Douglas Quaid, ouvrier sans histoire blasé par sa vie peu trépidante. Contre l’avis de sa femme et de son pote, il va voir Rekall, une société implantant des faux souvenirs contre espèces sonnantes et trébuchantes. L’implant merdouille et Quaid se révèle être un vrai espion à qui on avait justement effacé la mémoire et dont le passé ressemble au souvenir qu’il voulait se faire implanter. Voyage sur Mars, retournement de situation avec encore un autre niveau d’identité dans le même personnage, bastons, poursuite, love story, des méchants très méchants au look agréable et des gentils au look rebelle et pas toujours beaux à voir, un questionnement social toujours d’actualité sur le poids de l’économie, etc. Bref, un mix énorme. Et qui a marqué ma vision de la SF. Inoubliable, ce film est une référence majeure du genre à mon avis. Et si l’image a certes vieilli, avec des effets dépassés qui piquent un peu les yeux aujourd’hui, on y retrouve un scénario qui n’a pas pris une ride. Et puis c’est du Verhoeven, qui n’y va pas avec le dos de la cuillère comme à son habitude. Le sang gicle, y’a du trash, des trucs fous, c’est du méchant et sordide. Sans parler de la galerie d’acteurs. Shwarzie s’y donne à fond, jouant à fond sur son statut de gros bourrin aux muscles proéminents, avec presque autant de second degré que dans le magnifique Last Action Hero. Mais on a aussi tous ces autres personnages superbement interprétés. Sharon Stone vacharde, une méchante bien sentie. Michael Ironside superbe en psychopathe homme de main prêt à tout. Mais aussi benny ou Cohaagen, que du bonheur! C’?est avec un plaisir évident que j’ai revu ce film. Continuer la lecture de Total Recall (1990 & 2012)