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Battleship

Je suis fan de jeux de société. Je suis fan de science-fiction. Je suis fan de bons gros aliens. Je suis fan des supers effets spéciaux. je suis fan de bons films bourrins. Sur le papier, j’aurais eu de quoi être convaincu par ce Battleship. Mais non en fait. Bon, sur le fond, un film tiré du jeu « Bataille navale », avec en plus tous les commentaires que j’en avais lus, je ne m’attendais pas à des miracles. En fait c’est plutôt plat et creux. Même pas un vrai bon blockbuster sans réflexion qui donne dans l’action à fond. Ce film ne tient pas la route une seconde. Rho, allez, soyons fous, y’a bien un truc qui le sauve : le design des vaisseaux aliens qui est vachement sympa dans l’ensemble. Mais sinon qu’est-ce que c’est mauvais!

Commençons par l’adaptation du jeu… En dehors d’une séquence qui se déroule en tir au hasard en direction de cases à partir d’un bateau, il n’y a absolument rien à voir. Des aliens qui débarquent sur terre pour tout péter et seul un navire de guerre américain disponible pour faire quelque chose. Rien à voir. Bon, Ok, il y a des milliers de jeux qui ont plus de profondeur et donneraient une adaptation sympa (franchement, adapter King of Tokyo, Zombicide, ou d’autres du genre, je signe demain). Mais là, pfiouh! La vache! Continuer la lecture de Battleship

Taken

Je suis tombé sur Taken l’autre soir à la télé et je me suis laissé prendre par ce film d’action fort sympathique. Alors oui j’ai dit « film d’action », il ne faut pas chercher ici le scénario transcendant, les explications tordues, les personnages à la profondeur insondable ou les mécaniques subtiles (après tout c’est une production Besson/EuropaCorp). C’est un film d’action qui fait très bien son boulot, mais sans plus. Liam Neeson y campe un ancien agent des services secrets, divorcé, et qui aimerait bien renouer un peu la relation brisée qu’il a avec sa fille adolescente. Pour ce faire, il accepte de signer un papier pour qu’elle ait le droit de partir en voyage à Paris avec une amie. En bon paranoïaque de métier qu’il est, il voit déjà le pire se produire. Et ben ça ne rate pas puisque sa fille se fait enlever. Ni une ni deux, voilà notre barbouze qui reprend du service pour une cause personnelle et s’en va mettre le souk à Paris, se mettant à dos la police locale qui n’aime pas sa manière quelque peu cavalière de traiter l’affaire. Il faut dire que notre Liam va laisser dans son sillage de jolis monceaux de cadavres et de balles. Un scénario donc bien standard sans fioritures, mais qui a le mérite d’être efficace… comme tout le film. Continuer la lecture de Taken

Scott Pilgrim VS the World

Et voilà un film bien délirant qui me faisait de l’œil, que j’ai enfin eu le temps de visionner. Que les choses soient bien claires : je n’ai jamais touché aux comics, donc pas de comparaison possible. je ne vais donner mon avis que sur le film en lui-même. Scott Pilgrim VS the World raconte donc les aventures de Scott Pilgrim, un gars tranquille d’une vingtaine d’années, habitant Toronto, un glandeur un peu geek qui joue de la basse dans un groupe de rock pas connu. Il va rencontrer Ramona Flowers dont il va tomber follement amoureux (laissant au passage tomber sa nouvelle petite amie dont les 17 ans faisaient de toute manière bien trop jaser autour de lui). Mais pour sortir avec Ramona, il va devoir combattre et vaincre ses sept ex-petits amis maléfiques. Et c’est là que le délire commence. Chacun de ces gars a des pouvoirs spéciaux, et on va se retrouver au sein de bastons dignes de jeux vidéos. Un scénario pas très épais donc pour un film qui tape dans la geekitude. Et c’est plus les aspects visuels et sonores du film qui vont marquer.

Dès le début, le film marque son empreinte du monde des comics avec des incrustations d’onomatopées à l’écran ; oui, ça rappelle furieusement la série Batman de la grande époque, mais en moins low-cost, avec les technologies actuelles. Franchement, c’est sympa, ça donne tout de suite une ambiance, un style. On se sent dès le départ dans un univers décalé où tout peut arriver. Le début de l’histoire en lui-même est parfaitement standard dans un monde réel avec des gens sans rien de particulier. Scott joue dans un groupe de rock dans un garage, un bon rock, il a des tshirts des Smashing Pumpkins, c’est le bonheur. L’aspect délirant va par contre prendre l’ascenseur avec l’arrivée du premier ex maléfique de Ramona. Et ce sera parti pour des sauts dans tous les sens, des coups hallucinants, des déferlements d’énergie, des duels dignes de Dragonball ou Street Fighter, et des séquences complètement barrées. Le réalisateur s’est bien lâché sur le coup.

Et pourtant… le film est bien, amusant. mais il manque d’un je ne sais quoi pour le rendre vraiment bon. Les acteurs sont bons mais sans qu’il y ait vraiment une interprétation qui claque. Les combats sont rigolos, mais manquent des fois d’ambition et de carrément tout faire péter ; par contre on appréciera les différents adversaires, et les styles de duels, comme celui en musique. La fin semble plutôt plate et morne après tout ce déluge de délires. Je ne sais pas si c’est dû aux comics ou pas, mais voilà, il y a un grain de folie qui n’a pas assez poussé. C’est comme si le réalisateur qui s’est bien lâche n’avait pas pu aller au bout de ses ambitions. C’est dommage car le film aurait carrément pu casser la baraque, il y a un super potentiel. Dans le genre bien délirant, il y manque l’humour que l’on a dans un Last Action Hero par exemple. Sans se prendre au sérieux, ce Scott Pilgrim n’arrive pas à passer complètement la barrière du délire.

Par contre, il y a la musique… Et là, c’est la classe! On a du rock, du vrai, du bon son garage, un groupe comme on peut en rencontrer qui joue dans un petit local à deux balles avec le matos qu’ils ont. Et toute la bande-son tient super bien la route. On y croit à fond.

Bioshock

Et voilà, dans le thème du rattrapage sur les classiques, j’ai enfin joué Bioshock. Ou plutôt j’ai enfin vraiment joué Bioshock. je l’avais tenté il y a quelques temps sur mon PC, mais les performances peu trépidantes de ce dernier ainsi que mon manque de temps m’avaient refroidi. Du coup, quand je l’ai trouvé à vil prix sur xBox, j’ai craqué. Grand bien m’en a pris, parce que je dois dire que c’est une petite merveille. Il repose sur la base très classique d’un FPS avec une grosse dose d’aventure. Bien que pas tout jeune et donc graphiquement pas au niveau des réalisations actuelles, il compense par un scénario bien foutu, une mise en scène superbe, un décor et un worldbuilding magnifiques, des possibilités géniales et une ambiance fabuleuse.

On est en 1960. Et notre personnage est dans un avion qui s’abîme en pleine mer. On parvient à nager jusqu’à un ilot duquel part un véhicule sous-marin qui nous permet de descendre… et de découvrir une ville sous-marine. Rapture qu’elle s’appelle. On découvrira très vite les premiers trucs officiels au sujet de cette cité magnifique mais complètement décadente construite par un richissime fou voulant créer sa propre zone de liberté loin des géants qui se disputent le monde pendant la la Guerre Froide. Rapture a vécu, Rapture est abandonnée, Rapture est livrée aux errances de fous furieux et en général dangereux. Rapture était aussi le lieu d’expérimentations et de développements génétiques au-delà de tout ce que l’on a pu connaître. Très vite, le personnage en profitera et on se baladera donc avec une arme et un pouvoir spécial utilisables. Tout au long du jeu, de nouvelles armes et de nouvelles améliorations génétiques vont permettre d’augmenter les capacités de notre personnage ; les armes sont également personnalisables et modifiables. Et le choix de modifications génétiques permet là aussi de customiser son personnage. Le tout dans une ambiance sombre, parfois glauque, dure, étouffante, éprouvante. Continuer la lecture de Bioshock