Bon, depuis le temps, il fallait quand même que je m’y mette à American Horror Story, une série qu’elle est bien. Dans cette saison 1, on suit un couple de quarantenaires un peu cassé suite à la tromperie du mari avec une jeunette. Pour tenter de recoller les morceaux, ils déménagent avec leur fille ado dans une autre ville, achetant une maison à pas cher ; pas cher parce que scène de crimes divers, de morts sanglantes, et que donc personne ne souhaite vraiment habiter. Mais eux s’y installent. Bien évidemment, la maison va s’avérer hantée, habitée par des esprits pas toujours bien intentionnés. Notre petite famille va être confrontée à des événements terribles, tandis que la série va dérouler en parallèle son fil de flashbacks sur tout ce qui arrivé dans cette demeure. En plongeant au cœur du mystère et de l’horreur de ces lieux, ils vont finir par comprendre ce qui se passe et vont être confrontés à des choix déchirants. Continuer la lecture de American Horror Story – Murder House
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Snatch
Dans la catégorie « les classiques que je devais voir et que j’avais pas encore vus », je me suis fait Snatch l’autre soir. Et c’était bon.On va y suivre les aventures de divers groupes de personnes qui vont, plus ou moins par hasard, se retrouver à tourner autour d’un même vol de diamant, et qui vont se marcher dessus, pour sauver leur peau, leur fric, leur notoriété, leur honneur, ou autre selon de qui on parle. Une narration et un style très tarantinesques, puisque l’on suit des personnages séparés qui semblent ne rien avoir à faire ensemble au départ et que le destin va regrouper, le tout avec un rythme très haché et des scènes très rythmées. On y retrouve aussi des personnages hauts en couleurs, et une bonne dose de dialogue bien sentis (la VO avec cet accent anglais est juste énorme).
Ce film a 16 ans, et pour pas mal de gens qui y figurent, c’était un peu un début de carrière. A commencer par le réalisateur Guy Ritchie qui, avant, avait surtout à son actif le très bon Arnaques, Crimes et Botanique, et qui depuis nous a servis surtout les Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr et Jude Law ; un réalisateur assez rock’n’roll et moderne que j’apprécie pas mal. Devant la caméra, c’est une énorme brochette de gueules et de personnages incroyables, incarnés par des acteurs de qualité ; Jason Statham, dont c’est l’un des tout premiers films, et qui n’est pas encore le pur action hero qu’il est devenu, très bon en magouilleur coincé entre de grands pontes ; Vinnie Jones (magnifique tueur déjanté) en début de carrière aussi, et qui a depuis accumulé les rôles, tout comme Stephen Graham ; Brad Pitt est absolument génial en boxeur gitan borné, lui ayant déjà plus de bouteille à l’époque, tout comme Benicio Del Toro, ou Ewan Brmner, très bons aussi.
Alors certes le film n’est pas toujours aisé à suivre. On part dans tous les sens, allant d’un personnage à l’autre. Et il y en a tout un tas. Mais l’intrigue se noue bien, et on se laisse prendre au jeu, se demandant comment tous vont réussir à tirer leur épingle du jeu. Une série de situations complètement dingues, de pétages de plombs, de scènes complètement barrées, avec des personnages marquants et des dialogues soutenus, le tout sur une bande-son de qualité voilà de quoi faire un très bon film qui me parle… et que je regrette de n’avoir pas vu plus tôt.
Oculus
On est en 2002, on voit une maison à l’ambiance sombre et quelqu’un qui tire sur quelqu’un d’autre. Dix ans plus tard, Tim Russell sort de l’hôpital psychiatrique, ayant enfin fait la part des choses sur le rôle qu’il a joué dans la mort de ses parents. Il est accueilli par sa sœur Kaylie. Celle-ci est persuadée qu’un miroir acquis par leur père est la cause de tous les terribles maux qui ont semé l’horreur et la mort dans leur famille. Kaylie a réussi à mettre la main sur le miroir et va entraîner Tim dans un plan manigancé pour prouver l’aspect démoniaque du miroir et ainsi innocenter son frère tout en détruisant cet objet. Le film va naviguer entre les deux périodes, de manière subtile et tendue, pour nous faire suivre Kaylie et Tim au plus profond de leur cauchemar.
Juste au passage avant d’en parler davantage, je vais encore me permettre une pique envers les traducteurs français… pourquoi prendre un film dont la VO s’intitule « Oculus » et l’appeler « The Mirror » en français? WTF??? Bon voilà c’est dit, passons à la suite.
Le début d’Oculus est assez lent, tranquille, et pesamment classique. Le gamin accusé d’avoir tué son père, des parents pas nets, une sœur qui l’accueille, et une volonté de dénouer tout cela qui serait mêlé à un objet maléfique. On sent venir le truc de maison hantée classique. Et l’intro prend le temps de bien poser le truc, avec une longue description du plan de Kaylie qui ne veut pas juste détruire le miroir mais enregistrer des preuves de sa nature diabolique (plan un peu débile alors qu’elle connaît les pouvoirs du miroir et sait que tout risque de partir en sucette, mais bon sans ça pas de film si elle détruisait le miroir tout de suite). Mais par contre, par la suite, l’ambiance se met vraiment bien en place, avec des allers-retours entre les deux époques, et à chaque fois en parallèle une descente aux enfers. Continuer la lecture de Oculus
Stranger Things
Bon ben je vais faire comme plein de monde et vous parler de la série qui fait fureur ces temps, Stranger Things, sur Netflix. Et je vais faire comme plein de monde aussi pour dire à quel point c’est de la balle. On s’est alignés les 8 épisodes de la saison en 2 soirées tellement c’était bien et prenant (et encore, 4a c’est parce que fallait se lever le matin pour aller bosser). Alors kezako que ce Stranger Things? Cette série se déroule dans les années 1980 et l’on y suit un groupe de gamins, pré-ados, des peu sociables qui se font emmerder, des geeks qui jouent à D&D et sont les intellos de service. Un soir, l’un d’entre eux disparaît sans laisser de traces. Partis à sa recherche, ses potes vont tomber sur une mystérieuse jeune fille au crâne rasé et portant une chemise d’hôpital. Et à partir de là, les choses vont gentiment partir en sucette. Alors bon, sur cette base, avec l’ambiance Goonies/ET dont on a beaucoup parlé, j’ai lancé la série, et j’y ai découvert aussi une autre ambiance, en plus, très sombre, avec un fort suspens et quelques scènes qui font sursauter ; j’ai d’ailleurs regardé la série avec quelqu’un d’un peu sensible à ce genre de chose, et je peux vous assurer que ça marche bien, la série est assez dark et a ses moments qui filent un peu les chocottes. Au programme donc, un monstre, des pouvoirs psys, de la manipulation, du complot, de l’action, du suspens, de l’humour, de l’amitié, de l’amourette (mais pas trop, juste ce qu’il faut), pour un résultat absolument réussi, et une série super prenante.