Après une première saison qui avait bien posé la situation et lancé la mécanique, la deuxième saison de la série horrifique The Strain a passé la vitesse supérieure puisque maintenant nos infectés vampiriques sont vus, plus ou moins connus, que la population ressent la crise, que les autorités tentent de combattre le problème, et que nos héros ont développé les compétences nécessaires au bastonnage de méchants pas beaux. Et c’est bon. L’ambiance générale est toujours aussi crasseuse, sombre, dure, violente. Et les contrastes avec les passages à l’extérieur de la ville ou les flashbaks sont d’autant plus saisissants avec une différence de ton énorme. On est toujours dans une machination sombre et dotée de ramifications incroyables dont on se demande comment les héros pourront sortir. L’apparition de nouveaux camps (Les Anciens, Quinlan, Feraldo, Creem, le cardinal, le maire…) permet de donner un côté plus complexe à l’intrigue. Les choses deviennent moins claires, et on évolue dans des zones grises. Les héros, à commencer par Ephraïm, montrent leurs parts d’ombre et ce n’est pas toujours joli à voir. La question se pose de jusqu’où peut-on aller pour sauver l’Humanité tout en restant soi-même humain.
On est dans une série réellement adulte, avec ses moments gore, ses problématiques et thématiques difficiles, son ambiance sordide. C’est du tout bon, si l’on aime le genre.
J’avais plusieurs fois entendu parler de ce film sorti en 2012 et j’ai enfin trouvé le temps de le visionner. Bien m’en a pris, car voilà une vision fort sympathique et pas classique de l’acquisition de super pouvoirs par des ados. On a donc trois ados, le renfermé dépressif qui se fait emmerder, celui qui tente d’être cool mais sans vraiment l’être, et la star président du comité des élèves, qui se retrouvent par hasard au contact d’un objet bizarre. Ils se découvrent alors dotés de pouvoirs surprenants et absolument pas naturels. Passant de plus en plus de temps ensemble, liant une amitié solide, ces trois gars vont travailler leurs pouvoirs, les développer, les utiliser comme n’importe quel ado le ferait sans doute (à savoir pas pour sauver le monde mais plutôt pour le fun, regarder sous les jupes des filles ou se rendre sans perdre de temps au centre-ville). Normal quoi. La puissance de leurs pouvoirs ne cesse d’augmenter. Ainsi que leurs dilemmes et problèmes, leurs démons intérieurs prennent aussi du galon. Se sentant surpuissants, au-delà de l’Humanité, vont-ils alors user de leurs pouvoirs pour dominer le monde ou les garder cachés? Le tout se termine dans un climax qui n’est pas sans rappeler Akira, et ça envoie du bois. Le tout est présenté en found footage par le regard de la caméra achetée par l’un des héros, puis quand l’action se développe par d’autres caméras.
Après une très bonne expérience sur
Tomorrowland c’est « A la poursuite de demain » en français, comme ça on aura confirmé que les traducteurs de titres se droguent. Le film est inspiré de parcs d’attractions Disney et vise donc un public essentiellement « young adults » tout en se révélant fort plaisant pour les grands aussi. On va y suivre les pas de Cassey, une ado très douée en sciences et qui tente de changer les choses à son échelle pour que le monde aille mieux. Elle va se trouver mêlée à un projet fascinant lorsque lui sera remis un pins qui la fait passer dans une sorte d’autre monde quand elle le touche. Elle y découvre une ville futuriste aux inventions miraculeuses et où tout semble être fait pour proposer une qualité de vie merveilleuse. Elle va chercher à se rendre là-bas, et pour ce faire elle trouvera sur son chemin Athéna, une jeune fille étrange, et Frank, un scientifique aigri et reclus. Cassey va être confrontée à des révélations d’une ampleur incroyable et elle va se retrouver dans la position relativement inconfortable de devoir sauver le monde ; beaucoup de responsabilités. Avec tout ça, le film convoie un magnifique message d’espoir pour l’avenir, il fait souffler un vent qui devrait porter toutes les générations futures et les pousser à être curieux, à s’intéresser à tout, à rêver d’un monde meilleur.