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Martyrs

18945570Dans les années 70, une fillette erre dans la rue en hurlant. Elle a été enlevée depuis des mois et lorsqu’elle est retrouvée, on la découvre blessée, meurtrie, torturée. Cette Lucie est placée dans une institution car son état psychologique est évidemment quelque peu désastreux ; elle s’y lie à une autre fillette Anna. 15 ans plus tard, les deux jeunes femmes sont dehors, dans la vraie vie. Mais Lucie n’a rien oublié bien sûr et elle va se mettre à traquer ses bourreaux. Sa sanglante vengeance sera le prélude à un voyage au cœur de l’enfer, un enfer humain et réaliste qui démontrera les pires horreurs que l’Humanité puisse faire endurer.

Martyrs est un film d’horreur français sorti en 2008 et dont j’avais pas mal entendu parler en bien. Pascal Laugier, le réalisateur, m’est totalement inconnu mais je dois dire qu’il a réussi là un joli morceau de bravoure dans le genre. Et on sait que ce type de film en France n’est pas vraiment porté au panthéon et rarement financé comme un blockbuster (alors qu’Hollywood porte solidement des films bien gores). De même pour les acteurs, où l’on ne retrouve aucune tête vraiment connue (à part Xavier Dolan qui a récemment beaucoup fait parler de lui en tant que réalisateur). Continuer la lecture de Martyrs

House of Cards – saison 02

8c8ef7f43becad7720f8f09cf9ca184bLa saison 1 de House of Cards m’avait beaucoup plu et j’ai donc enchaîné de suite avec la saison 2. Bien entendu, avec l’ascension du protagoniste principal (difficile de parler de « héros ») Frank Underwood, les intrigues prennent une ampleur encore plus importante. Le premier épisode de la saison donne d’ailleurs directement le ton avec une scène particulièrement dure et limite « What the fuck? » quand même ; pour tout dire, je pensais qu’on était dans l’imagination de l’un des deux protagonistes qui allait se réveiller et retourner à la réalité. Mais non cette scène d’une violence inouïe dénote une évolution du personnage Underwood ; on le savait déjà capable d’aller très loin, il franchit une étape de plus qui le montre réellement prêt à tout. Du coup toute la saison prend de l’envergure et les coups tirés sont certes toujours plus verbaux ou médiatiques que sortis d’armes à feu, mais cela devient une véritable guerre ouverte et non plus froide et larvée comme avant. Et ça va presque trop loin. On assiste à un jeu de ping-pong entre des puissants réputés intouchables qui mettent en jeu toutes les ressources à disposition pour ne pas se laisser faire. Et ça va très loin. Cynisme, cruauté, absence totale de scrupules, manipulation, mensonges, humiliation, tout y passe.

La réalisation est toujours magnifique, le jeu des acteurs et toujours de grande qualité, la musique, la photographie, tout est de très très haute qualité. On a toujours de très savoureux moments, en particulier ces monologues de Frank Underwood face caméra qui nous explique ce qu’il fait. Comme si on pouvait justifier de telles actions. Mais là où la première saison démontrait une tension larvée et contenue dans les couloirs des institutions, on franchit ici une étape qui va peut-être parfois trop loin. Cette espèce de course à l’armement pour frapper toujours plus fort que le coup précédent de l’adversaire va trop loin. La série reste très bonne et on s’y accroche avec plaisir, mais la nouvelle dimension lui retire un côté potentiellement crédible pour verser dans le « too much ».

House of Cards – saison 01

House_of_Cards_Season_1_PosterHouse of Cards fait partie de ces séries qui me faisaient de l’œil et dont j’entendais pas mal de bien mais que je n’ai pas encore vues. Cette erreur est réparée pour House of Cards, à moitié du moins puisque j’ai vu la première des deux saisons diffusées. Et je dois dire que j’ai beaucoup aimé. On n’est pas ici dans l’action et la violence physique (il y a bien une ou deux morts pas naturelles ni accidentelles là-dedans, mais ce n’est ni Game of Thrones ni Sons of Anarchy). Tout est plus feutré et plus calme ; du moins en apparence. Parce que la violence est là, la tension aussi. La série suit les pas de Frank Underwood, leader du groupe de la majorité démocrate au séant américain. Proche des plus hautes instances, cet homme cynique et manipulateur est un exemple de machiavélisme pour qui la fin justifie les moyens. Intelligent, retors, fin psychologue, Frank s’avère un redoutable esprit. Son épouse, avec qui il forme un couple à la dynamique particulière, est elle aussi intelligente et manipulatrice. Autour d’eux gravite toute une série de personnages plus ou moins marquants ; journalistes, politiciens de plus ou moins haut rang, hommes de paille, etc. On est ici dans la politique, les plans larvés, les coups dans le dos et dans l’ombre, les manigances et manipulations, le chantage et autres joyeusetés. Le tout sur fond d’un cynisme incroyable. Les interventions face caméra de Frank Underwood, qui prend le temps de nous expliquer ses petites manœuvres, sont absolument délicieuses et parfois d’une cruauté froide. Continuer la lecture de House of Cards – saison 01

Guardians of the Galaxy

gardians-of-the-galaxyLe nouveau film Marvel nous emmène cette fois bien loin de la Terre pour suivre les aventures d’un groupe de héros nettement moins connus que les Avengers (je n’en avais d’ailleurs quasi jamais entendu parler), les fameux Gardiens de la Galaxie. Et c’est avec un mélange détonnant d’action, d’aventure, d’humour (y compris noir et vache), d’émotion et de scènes épiques que l’on replonge dans le Marvelverse. Et waouw que c’est bon!

Le film nous présente une équipe de psychopathes plus ou moins vaguement dégénérés et pas trop assortis. Il y a là Peter Quill, aventurier et voleur de service plus connu sous le surnom de Starlord, enlevé sur Terre après le décès de sa mère. Gamora est une tueuse fille adoptive de Thanos (rien que ça) qui a à son compte quelques gros paquets de décès dans toute la galaxie. Drax le destructeur est une montagne de muscles obsédée par sa soif de vengeance. Rocket est un raton laveur génétiquement modifié, agité du bocal, acerbe et cynique, mais surtout adorateur d’armes plus grosses que lui. Il traîne toujours avec son pote Groot, un arbre qui marche et parle (quelques mots), très résistant et pas super futé. Eh oui, c’est ça notre équipe de héros. Continuer la lecture de Guardians of the Galaxy