C’est encore une fois après des événements particulièrement épiques et brassant bien les cartes que la saison de Game of Thrones s’arrête. Bon OK, en ayant lu les bouquins il y a nettement moins de suspens, mais quand même c’est bien fait. Cette saison 4 a repris pas mal de mes passages préférés des bouquins, avec la saison 3 (ouais le troisième tome est mon préféré et ces 2 saisons le traitent). On retrouve les passages prenants, les grandes révélations, les morts et surprises diverses. Le tout est toujours servi par une réalisation de très haut calibre, probablement dans ce qui se fait de plus fort pour une série télé ; OK, avec un succès pareil, HBO doit être prêt à aligner les biftons. Et si la première saison sentait parfois un peu le manque de moyens, ce n’est plus le cas maintenant. La série est tout bonnement spectaculaire ; il faut bien ça pour rendre la force du bouquin de Martin.
Comme toujours donc, les intrigues se développent dans divers coins du monde fantastique créé par l’auteur avec les différentes factions qui agissent, et les diverses répercussions que cela peut avoir. Luttes de pouvoirs, coups d’éclats, fourberies, passages épiques, duels, batailles rangées, manipulations, traîtrises, morts de personnages appréciés (ou pas), tout y passe. Avec des décors splendides, une musique toujours de très haut vol, des acteurs globalement très bons (on regrettera le changement d’acteur pour certains personnages, c’est assez perturbant). Bon, bien sûr, il faut aimer le genre, et supporter les scènes de sexe et de violence, après tout c’est un des trademarks de la série. mais c’est toujours aussi bon et j’attends avec impatience la suite…
Dans les séries française on a « Joséphine ange gardien », « Navarro »; « Julie Lescaut » ou « Louis la Brocante », mais on a aussi des trucs bien, souvent moins largement diffusés mais qui méritent qu’on s’y attardent, eux. Parmi ces fictions il y a « Les Revenants », une série produite par Canal+ et basée sur un film éponyme que je n’ai pas vu.
Petit à petit, je trouve le temps d’avancer dans le visionnement de films dont j’entends beaucoup parler en bien, souvent avec un retard non négligeable. mais bon, l’essentiel c’est d’y arriver. Gran Torino fait partie de ceux-là, et comme souvent je regrette de ne pas m’y être arrêté plus tôt. Réalisé et écrit par Clint Eastwood, il nous parle de Walt Kowalski, vétéran de la guerre de Corée, retraité des usines Ford, dont la femme vient de décéder, et qui se retrouve donc seul avec son chien dans sa maison d’une banlieue d’une petite ville du Michigan. il est aussi le seul occidental dans une zone où les immigrés (surtout hmong) sont partout ; en particulier sous la forme de petits gangs locaux. Bourru, irascible, agressif, Walt garde son fusil sous le coude et enchaîne les tournées de bières seul sur son perron. Lorsqu’il rencontre un jeune hmong tentant de lui braquer sa belle Ford Gran Torino, Walt prend un peu la mouche, mais surtout il prend le gamin sous son aile. S’ensuivra une virée pleine d’émotion, mais très dure, sur le chemin du salut pour cet homme hanté par les exactions de la guerre.
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