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Game of Thrones – saison 4

While-we-wait-for-game-of-thrones-season-4-enjoy-this-awesome-wallpaper-collection-1adt.com-4-1024x768C’est encore une fois après des événements particulièrement épiques et brassant bien les cartes que la saison de Game of Thrones s’arrête. Bon OK, en ayant lu les bouquins il y a nettement moins de suspens, mais quand même c’est bien fait. Cette saison 4 a repris pas mal de mes passages préférés des bouquins, avec la saison 3 (ouais le troisième tome est mon préféré et ces 2 saisons le traitent). On retrouve les passages prenants, les grandes révélations, les morts et surprises diverses. Le tout est toujours servi par une réalisation de très haut calibre, probablement dans ce qui se fait de plus fort pour une série télé ; OK, avec un succès pareil, HBO doit être prêt à aligner les biftons. Et si la première saison sentait parfois un peu le manque de moyens, ce n’est plus le cas maintenant. La série est tout bonnement spectaculaire ; il faut bien ça pour rendre la force du bouquin de Martin.

Comme toujours donc, les intrigues se développent dans divers coins du monde fantastique créé par l’auteur avec les différentes factions qui agissent, et les diverses répercussions que cela peut avoir. Luttes de pouvoirs, coups d’éclats, fourberies, passages épiques, duels, batailles rangées, manipulations, traîtrises, morts de personnages appréciés (ou pas), tout y passe. Avec des décors splendides, une musique toujours de très haut vol, des acteurs globalement très bons (on regrettera le changement d’acteur pour certains personnages, c’est assez perturbant). Bon, bien sûr, il faut aimer le genre, et supporter les scènes de sexe et de violence, après tout c’est un des trademarks de la série. mais c’est toujours aussi bon et j’attends avec impatience la suite…

Les Revenants – saison 01

CANP_1210059_REVENANTS_COUTEAU_SS_DATE_Abribus.indd_NjpgDans les séries française on a « Joséphine ange gardien », « Navarro »; « Julie Lescaut » ou « Louis la Brocante », mais on a aussi des trucs bien, souvent moins largement diffusés mais qui méritent qu’on s’y attardent, eux. Parmi ces fictions il y a « Les Revenants », une série produite par Canal+ et basée sur un film éponyme que je n’ai pas vu.

Prenez une petite ville de montagne toute tranquille. Soudainement, des gens qui y vivaient y reviennent. Pas qu’ils étaient juste partis, ils étaient morts. Depuis six mois, 1 an, 5 ans, 40 ans, ils reviennent tous comme ils étaient au moment de leur disparition, sans souvenir d’avoir été morts entre deux. Ils reviennent avec leurs doutes, leurs questions, leurs sentiments, et se retrouvent confrontés à leurs proches, à un monde nouveau qui a changé et évolué sans eux.

La série ne fait pas dans le gore avec gros morts-vivants tombant en lambeaux, ces morts sont intacts. Elle ne fait pas non plus dans l’action à surdose où la ville se ferait dévaster par une armée de zombies. On joue sur la corde sensible ici, et de fort belle manière. Le centre de la série est la réaction des proches au retour de ces disparus. Et en retour la réaction des revenants aussi. Sans compter qu’ils ont une fâcheuse tendance à faire ressortir des placards tous les cadavres (au sens figuré cette fois), démontrant un véritable nœud de vipères dans cette paisible ville pas si tranquille que ça. Mensonges, cruauté, actes cachés, coucheries diverses, pas mal de choses vont remonter à la surface et chambouler la vie des habitants. Et c’est l’accumulation de tous ces petits trucs parfois très sordides, la rencontre de ces différentes histoires, qui va donner tout son sel à la série. Sur la fin de saison, on obtient même un aspect un peu plus sombre, plus « invasion », assez sympa. Continuer la lecture de Les Revenants – saison 01

Gran Torino

grantorinoPetit à petit, je trouve le temps d’avancer dans le visionnement de films dont j’entends beaucoup parler en bien, souvent avec un retard non négligeable. mais bon, l’essentiel c’est d’y arriver. Gran Torino fait partie de ceux-là, et comme souvent je regrette de ne pas m’y être arrêté plus tôt. Réalisé et écrit par Clint Eastwood, il nous parle de Walt Kowalski, vétéran de la guerre de Corée, retraité des usines Ford, dont la femme vient de décéder, et qui se retrouve donc seul avec son chien dans sa maison d’une banlieue d’une petite ville du Michigan. il est aussi le seul occidental dans une zone où les immigrés (surtout hmong) sont partout ; en particulier sous la forme de petits gangs locaux. Bourru, irascible, agressif, Walt garde son fusil sous le coude et enchaîne les tournées de bières seul sur son perron. Lorsqu’il rencontre un jeune hmong tentant de lui braquer sa belle Ford Gran Torino, Walt prend un peu la mouche, mais surtout il prend le gamin sous son aile. S’ensuivra une virée pleine d’émotion, mais très dure, sur le chemin du salut pour cet homme hanté par les exactions de la guerre.

Gran Torino est un beau film. Des plans magnifiques, des acteurs de qualité (y compris les acteurs dont c’est la première prestation), une histoire poignante, tout y est. Y compris un final à contre-courant des habituels blockbusters. Difficile de résumer en quelques mots l’émotion qui vous saisit au visionnement de ce grand film. Pas de pathos inutile, pas de gnan gnan, tout est juste et bien amené. Crédible. Solide. Ca vous prend aux tripes. On se laisse embarquer avec Walt pour suivre son évolution et le voir s’ouvrir à une nouvelle perception du monde. Sa rédemption est au bout du chemin, lui qui n’a de cesse de ressasser les horreurs qu’il a commises en Corée.

Un vrai bon morceau de cinéma, en somme. Bravo Monsieur Clint.

Person of Interest – Saison 03

Person-of-Interest-season-2-CBS-2012-posterPrécédemment :

Person of Interest – Saison 01

Person of Interest – Saison 02

Parmi les saisons de séries qui se sont terminées récemment, il y a la 3ème de Person of Interest. Cette saison permet à la série de monter encore d’un cran. Cette fois , les petits épisodes loners sont oubliés et on se concentre sur les grands arcs scénaristiques. Celui impliquant HR et la pègre va gentiment se résoudre (avec au passage la disparition de l’un des personnages principaux, le genre de moment toujours émouvant). Les aspects de surveillance généralisée, de « ghost in the machine », de complot et autres prennent par contre une véritable ampleur. Tout comme Captain America 2, la série est solidement ancrée dans notre ère Wikileaks/Snowden/Bull-Amesys et tout le reste. On aborde toute la question de la légitimité d’une surveillance totale et de l’automatisation des résultats. La présence accrue (et devenant même centrale) du groupuscule Vigilance est d’ailleurs super intéressante ; en particulier avec le procès tendu de fin de saison. Il y a aussi Root qui prend du galon et devient réellement centrale, bien que toujours aussi trouble. Shaw rejoint aussi les personnages principaux et forme un sympathique duo avec Reese. Les flashbacks sont toujours nombreux et on apprend ainsi pas mal sur les divers personnages et leurs motivations.

Des acteurs toujours en grande forme pour des personnages profonds et bien construits. Une réalisation de qualité avec toujours de très bons plans. Une intrigue aux petits oignons qui se consolide bien. Des thèmes de société intéressants et d’actualité. Person of Interest confirme sa place dans le palmarès des réussites et je me réjouis de découvrir la suite.