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Hero Corp – saison 03

hero_corpPour le rappel, Hero Corp, c’est la série de Simon Astier prenant pour départ un village de super-héros à la retraite, bras cassés aux pouvoirs faiblissants, faisant appel à un fils de super-héros pas conscient de ses pouvoirs pour lutter contre The Lord, le plus grand super-vilain. Au cours de ses deux premières saisons, la série a développé ses personnages et annoncé plus de profondeur que ce que l’on aurait pu penser au premier abord. Et cette troisième saison vient confirmer cette direction plus complexe, plus sombre, plus tordue. Bien entendu, on garde ces dialogues aux petits oignons et ces personnages si particuliers. Mais voilà, leurs pouvoirs reviennent, leur statut de super-héros est reconnu, et ils doivent faire face à une terrible menace. John est au cœur de l’histoire, cerné par une malédiction, des parents aux intentions très différentes et divers groupes et protagonistes avec chacun leurs motivations. Au-delà de l’humour potache des débuts, Hero Corp attaque sa phase suivante et s’attache à des thèmes pas évidents comme l’amour, la rédemption, le destin, les choix cornéliens, etc. Je voyais récemment une interview de Simon Astier expliquant comment il avait du s’y prendre pour vendre la série et qu’elle se fasse, comment il avait du éviter de trop en dire sur cette direction, sur ces aspects plus sombres. A noter aussi qu’on voit une augmentation des moyens, les effets faisant un peu moins cheap.

Cette saison 3 a été diffusée par cartouches de 5 minutes, avec un épisode le samedi reprenant tous ceux de la semaine. Du coup on a une narration très rapide, très découpée, même si le visionnement par épisodes « longs » est plus intéressant.

Hero Corp confirme donc son statut de vraie bonne série française qui vaut la peine, sortant des sentiers battus et s’aventurant dans un genre peu exploité.

Silent Hill

silent-hill-version11-movie-posterN’étant pas consoleux à l’époque, je n’ai pas vraiment tâté des jeux Silent Hill. Ce qui ne m’empêche pas d’en avoir beaucoup entendu parler et de m’être un peu intéressé à ce dont il retourne. Comme l’adaptation ciné semblait être l’une des rares valables dans le monde du jeu vidéo, je suis allé y jeter un œil pour voir, avec des attentes différentes donc de celles des fans des jeux. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu.

Rose et Christopher da Silva ont une fille adoptive, Sharon. cette dernière est sujette à des crises de somnambulisme lors desquelles elle parle d’un endroit nommé Silent Hill. Contre l’avis de son mari, Rose emmène Sharon là-bas, espérant guérir la petite.Poursuivie par une policière, Rose aura un accident de voiture en bordure de la ville. A son réveil, sa fille a disparu et elle va se s’enfoncer dans les rues sombres, vides et glauques dans l’espoir de la retrouver. Elle s’y trouvera confrontée à de terribles créatures sorties tout droit de l’enfer. La folie des hommes et des esprits ayant transformé la ville en terrain de jeu des forces du Mal. De son côté, Christopher tentera de retrouver les traces de sa femme et de sa fille.

S’il faut bien reconnaître une qualité au film, c’est sa capacité à poser une ambiance sourde, glauque, dérangeante et malsaine. Et je crois que là réside l’un des points importants des jeux Silent Hill. Ça et le fameux brouillard (dû tout d’abord à des restrictions techniques sur console) lui aussi bien présent dans le film. Il faut dire que Christophe Gans il s’y connaît en ambiances ; Crying Freeman et Le Pacte des Loups en sont de bons exemples. Alors oui Silent Hill c’est un film oppressant, à l’ambiance lourde, et c’est franchement réussi. Aussi bien dans les scènes de vide où on sent que quelque chose va arriver que dans celles où on découvre réellement les créatures cauchemardesques très bien réalisées.

Avec des acteurs qui s’en sortent plutôt bien (impressionnante Jodelle Ferland, le plaisir de retrouver Kim Coates, …) et un scénario qui tient la route même si assez convenu, Silent Hill m’a fait passer un bon moment. C’est rare dans les adaptations de jeux vidéo, et donc je ne peux que vous encourager à le voir.

Et puis il y a un autre truc qui rend ce film exceptionnel (attention spoiler) ; il botte en touche la tradition sur le devenir de Sean Bean, ce qui m’a réellement surpris.

Sherlock – saison 3

sherlockAprès deux saisons de très haut vol et une pause de deux ans due entre autres à l’agenda chargé des deux acteurs principaux (du Hobbit à Start Trek Into Darkness pour ne reprendre que quelques exemples), Sherlock est revenu sur la BBC pour une troisième saison très attendue. Et les trois épisodes en question paraissent finalement bien courts ; on en redemande. D’autant que la saison se clôt sur un cliffhanger qui fait bien mal. Le début de la saison est maruqé par la mort présumée de Sherlocj à la fin de la deuxième, par un Watson qui tente de faire son chemin et qui a trouvé une femme à marier : Mary. On a aussi Anderson qui a monté son petit fan club de Sherlock pour échanger les théories les plus folles sur la manière dont il a pu survivre à cette chute (d’ailleurs la première scène est grandiose). Et puis Sherlock, rapatrié à Londres pour contrer une attaque terroriste de grande ampleur. Ses retrouvailles avec son petit monde ne se feront pas toujours dans la bonne humeur, Watson étant quelque remonté de n’avoir pas été tenu au courant bien entendu. Mais les deux compères vont très vite retrouver leur complicité d’antan sur ce nouveau cas. En parallèle viendra se placer un nouveau grand méchant de service. Continuer la lecture de Sherlock – saison 3

Insidious

insidious_afficheDécidément, James Wan me plaît vraiment bien comme réalisateur. Et ce Insidious en remet une couche. On se retrouve certes avec encore un film de maison hantée et de malédiction par une entité innommable, faisant un fort lien avec le très bon The Conjuring. Mais le film se démarque au film par un traitement très intéressant et une résolution bien différente des problèmes.

Le couple Lambert et leurs trois enfants s’installent dans une magnifique nouvelle maison. mais très vite les problèmes vont commencer, en particulier pour Madame qui percevra des choses pas nettes. Quand leur fils tombe d’une échelle et du coup dans un profond coma, le malaise devient plus prenant, jusqu’à ce que l’endroit devienne invivable et que la famille retourne dans leur ancienne demeure. mais le mal les suit, et ils vont devoir faire appel à une l’équipe de médiums spécialisés dans ce genre de malédiction. Cette histoire va contraindre le père à replonger dans un passé qu’il avait oublié, à redécouvrir des choses qu’il aurait mieux valu laisser enfouies.

Comme toujours, James Wan donne dans l’angoissant, dans le tendu, dans le malaise. Tout est fait pour instiller une ambiance réellement noire. Dès le générique le ton est donné avec cette musique dissonante et cet affichage du titre qui nous renvoie aux films d’horreur gothique d’il y a pas mal d’années. D’ailleurs on a à plusieurs moments dans le film cette aspect « daté », sans doute un hommage aux films ayant marqué une époque. Par exemple la salle gothique avec cette brume au sol.

Je reste un peu sur ma faim quand au « climax », à la résolution du truc, qui n’est à mon avis pas à la hauteur de ce à quoi on pourrait s’attendre. Mais cela n’empêche pas ce film d’être très réussi. Et de confirmer le statut de James Wan comme un très grand du film d’horreur.