Pour le rappel, Hero Corp, c’est la série de Simon Astier prenant pour départ un village de super-héros à la retraite, bras cassés aux pouvoirs faiblissants, faisant appel à un fils de super-héros pas conscient de ses pouvoirs pour lutter contre The Lord, le plus grand super-vilain. Au cours de ses deux premières saisons, la série a développé ses personnages et annoncé plus de profondeur que ce que l’on aurait pu penser au premier abord. Et cette troisième saison vient confirmer cette direction plus complexe, plus sombre, plus tordue. Bien entendu, on garde ces dialogues aux petits oignons et ces personnages si particuliers. Mais voilà, leurs pouvoirs reviennent, leur statut de super-héros est reconnu, et ils doivent faire face à une terrible menace. John est au cœur de l’histoire, cerné par une malédiction, des parents aux intentions très différentes et divers groupes et protagonistes avec chacun leurs motivations. Au-delà de l’humour potache des débuts, Hero Corp attaque sa phase suivante et s’attache à des thèmes pas évidents comme l’amour, la rédemption, le destin, les choix cornéliens, etc. Je voyais récemment une interview de Simon Astier expliquant comment il avait du s’y prendre pour vendre la série et qu’elle se fasse, comment il avait du éviter de trop en dire sur cette direction, sur ces aspects plus sombres. A noter aussi qu’on voit une augmentation des moyens, les effets faisant un peu moins cheap.
Cette saison 3 a été diffusée par cartouches de 5 minutes, avec un épisode le samedi reprenant tous ceux de la semaine. Du coup on a une narration très rapide, très découpée, même si le visionnement par épisodes « longs » est plus intéressant.
Hero Corp confirme donc son statut de vraie bonne série française qui vaut la peine, sortant des sentiers battus et s’aventurant dans un genre peu exploité.
N’étant pas consoleux à l’époque, je n’ai pas vraiment tâté des jeux Silent Hill. Ce qui ne m’empêche pas d’en avoir beaucoup entendu parler et de m’être un peu intéressé à ce dont il retourne. Comme l’adaptation ciné semblait être l’une des rares valables dans le monde du jeu vidéo, je suis allé y jeter un œil pour voir, avec des attentes différentes donc de celles des fans des jeux. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu.
Après deux saisons de très haut vol et une pause de deux ans due entre autres à l’agenda chargé des deux acteurs principaux (du Hobbit à Start Trek Into Darkness pour ne reprendre que quelques exemples), Sherlock est revenu sur la BBC pour une troisième saison très attendue. Et les trois épisodes en question paraissent finalement bien courts ; on en redemande. D’autant que la saison se clôt sur un cliffhanger qui fait bien mal. Le début de la saison est maruqé par la mort présumée de Sherlocj à la fin de la deuxième, par un Watson qui tente de faire son chemin et qui a trouvé une femme à marier : Mary. On a aussi Anderson qui a monté son petit fan club de Sherlock pour échanger les théories les plus folles sur la manière dont il a pu survivre à cette chute (d’ailleurs la première scène est grandiose). Et puis Sherlock, rapatrié à Londres pour contrer une attaque terroriste de grande ampleur. Ses retrouvailles avec son petit monde ne se feront pas toujours dans la bonne humeur, Watson étant quelque remonté de n’avoir pas été tenu au courant bien entendu. Mais les deux compères vont très vite retrouver leur complicité d’antan sur ce nouveau cas. En parallèle viendra se placer un nouveau grand méchant de service.
Décidément, James Wan me plaît vraiment bien comme réalisateur. Et ce Insidious en remet une couche. On se retrouve certes avec encore un film de maison hantée et de malédiction par une entité innommable, faisant un fort lien avec le très bon The Conjuring. Mais le film se démarque au film par un traitement très intéressant et une résolution bien différente des problèmes.