Je vous avais parlé de mes premiers pas sur Skyrim (avec une longue intro nostalgiques à propos des autres Elder Scrolls). Puis je me suis calmé, mon PC a plus ou moins rendu l’âme (ou tout au moins une bonne part de celle-ci, pour peu qu’il en ait eu une mais là n’est pas le sujet). Pis paf, coup de bol, je trouve Skyrim sur xBox à prix cassé. YOupie ya, je craque. Et sans regret. Là j’ai pu le mettre sur mon grand écran HD, avec le son via le home cinema en 5.1 qui claque. Et hue, ben comment dire? C’est trop bon! Trop beau! Bon ben OK y’a des petits bouts de répétition de trucs que j’avais déjà vécu. Ca m’a permis de me faire la main au maniement au pad. Mais dès le début aussi j’ai trouvé plein de nouveaux trucs, genre « oh tiens y’a des saumons qui sautent pour remonter le courant » ou « ah y’a des effets de fumée dans les donjons » ou encore « ah parce que on peut voir aussi loin que ça » et autres joyeusetés que mon PC ne pouvait pas me fournir. Bon, OK on m’a dit que si je me trouvais un PC à jour, avec les mods graphiques qui vont bien, ce serait encore plus la tuerie de sa mère en short. Pis là je me suis dit que j’étais devenu un geek de salon parce que boarf, pas motivé. Continuer la lecture de Skyrim, la suite
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Source Code
Un train qui parcourt de grands espaces et s’approche d’une ville. Un homme qui se réveille en sursaut à l’intérieur du train et qui ne semble pas très à sa place. Il ne reconnaît pas la personne en face de lui. Il ne se reconnaît pas. Il se rappelle d’une mission militaire en Afghanistan. Et ne sait absolument pas comment il est arrivé là. De surprise en surprise, jusqu’à ce que BAM!, le train explose. Et notre homme se réveille dans une petite capsule métallique, seul, avec comme seul compagnie des écrans. Il y découvre des gens, soldats et scientifiques. Visiblement sa mémoire débloque. Il serait partie prenante du projet Source Code qui permet de projeter quelqu’un dans le temps, dans le corps d’une personne, pour revivre ses 8 dernières minutes et ainsi agir. Il a pour mission de trouver qui a fait exploser ce train, et il reviendra dans le corps de la victime autant de fois qu’il faudra pour remplir sa mission. Le tout sera saupoudré d’une histoire d’amour, d’une machination et de secrets.
Le film est bien emmené, tendu. Quand on refait des portions de 8 minutes au lieu de la journée du jour Sans Fin, évidemment, c’est court. Source Code fait progresser les choses, on découvre les informations en même temps que notre héros. Ce dernier profite de la situation pour tenter d’en apprendre davantage sur le programme spécial dans lequel il se trouve, sur son histoire, tente de reprendre contact avec l’extérieur. Tout cela se mêle très bien. Il y aura ce moment de la révélation du film, le twist qui est censé expliquer tant de choses ; dommage qu’il soit si prévisible. Mais globalement l’idée est bonne.
Entre le film d’action, le film de SF et le film fantastique, on est ici dans un mix assez efficace. La réalisation nerveuse colle au sujet. La répétition des plans évoque bien cette redondance tout en donnant la variété qui sied. Je ne connaissais pas le réalisateur, Duncan Jones, mais avec ce film il donne envie de s’y intéresser davantage (d’autant que son Moon a beaucoup d’excellentes critiques et qu’il est dans liste des « à voir »). Au niveau des acteurs, le film tourne essentiellement autour de Jake Gyllenhaal qui s’en sort plutôt bien dans un rôle pas évident. Michelle Monaghan fait aussi une sympathique prestation. Les autres rôles sont quand même fortement en retrait.
Une bonne idée, un bon traitement, un truc un peu pas ordinaire au final. Bref, un très bon coup pour un film prenant. J’ai bien aimé.
The Box
Allez hop, un petit billet sur ce film qui a certains très bons aspects ; mais pas que… The Box, c’est l’histoire de ce couple de jeunes gens beaux et intelligents à qui la vie semble sourire. Sauf que non tout-à-coup les choses s’écroulent autour d’eux et il ne va plus leur rester grand chose. Un jour madame découvre au pied de sa porte un colis. Dedans, une boîte avec un bouton et un billet disant que le dépositaire va venir les voir. Et il vient, avec sa sale tronche de grand blessé au visage. Il leur explique calmement que, si ils appuient sur ce bouton, ils recevront un million de dollars cash ; mais aussi un inconnu mourra. Ils ont en plus un certain délai pour le faire. De là, nos deux héros vont tomber au sein d’une machination terrible, d’un complot énorme, avec plein de sales coups derrière.
Ce film se décompose vraiment en ses deux parties. La première est géniale, avec toute la question d’appuyer ou pas. On sent la tension, le décompte des pour et des contre, le poids de la morale, des remords, mais aussi de l’argent, du bonheur, d’une vie sans soucis financiers. En gros cette question « est-on prêt à sacrifier un inconnu pour recevoir ce million? » Et franchement c’est super bien emmené.Et surtout cette phrase après que l’homme leur donne l’argent : « Vous ne connaissez pas la prochaine personne qui va avoir la boîte. » Et donc le lourd sous-entendu « c’est vous qui allez y passer s’ils appuient le bouton. »
Puis vient la deuxième partie, le complot, la machination. Et là franchement je suis moins convaincu. Je trouve que ce qui se cache derrière cette boîte, c’est bien moins fun que la boîte elle-même. Toute cette explication capillotractée n’est pas à la hauteur de la tension de la première partie. La toute fin redevient terrible avec de nouveau un choix horrible et une tension énorme. Mais sinon cette deuxième partie est un peu décevante.
Le film est très bien emmené par le duo Cameron Diaz – James Marsden, tous deux très bons. Frank Langella fait aussi une très bonne impression ; en plus son maquillage pour le coup est vraiment une réussite. Globalement, pas grand-chose à redire sur la réalisation, la musique, tout tourne, tout est bien fait. Mais voilà, il y a ce scénario qui fait basculer en une partie très intense et une autre qui part dans le nawak. Une idée de base très bonne mais dont le suivi n’est pas à la hauteur. Dommage. Ca reste quand même un bon petit moment, surtout justement pour la première moitié… et la fin.
Le Hobbit : Un voyage inattendu
Ben oui, je n’allais pas attendre trop longtemps avant d’aller voir ce film quand même. Ca a donc été fait dimanche. En VF parce que avec mon fils. Et en 3D parce que c’était tout ce qu’on avait à disposition. Alors allons-y tout de suite avec le sentiment premier qui se dégage de ce visionnement : yeah, c’était vachement bien! Bien sûr, je sais là que je vais me faire haïr par le djihad rouge tolkienniste hurlant au scandale face aux transformations subies par « l’Oeuvre du Maître ». Ouais mais bon n’empêche que j’ai vachement aimé le film moi. Et que je me réjouis bien d’aller voir la suite. Bon ben voilà, après ces premières lignes d’annonce à l’emporte-pièces, il faudrait quand même que je justifie un peu mon propos.
Et tout d’abord que je précise que Le Hobbit a habité la fin de mon enfance et une bonne part de mon adolescence. Je l’ai lu à peu près autant de fois que le Seigneur des Anneaux (c’est-à-dire plusieurs) et j’aime beaucoup. Avec ses défauts (dont une traduction franchement désastreuse), il reste un très bon livre d’aventures, prenant et avec de très bons éléments. Son adaptation au cinéma aurait mérité un film, elle en fera trois. Alors bien évidemment, pour remplir ces pas loin de 9 heures, il faudra délayer la sauce et rajouter pas mal d’éléments. C’est ce que Peter Jackson a fait avec ce premier film, incorporant des éléments puisés hors du récit, dans divers travaux sur la Terre du Milieu ou autres, le tout en grand fan de l’univers de Tolkien. Continuer la lecture de Le Hobbit : Un voyage inattendu