 Bryan Singer avait frappé un grand coup en 2000 avec X-Men et sa suite en 2003. Le troisième épisode de cette trilogie a été confié à quelqu’un d’autre pour un résultat difficile à avaler en 2006. Le spin-off sur Wolverine de 2009 n’est également pas terrible tandis que celui de 2013 est lui bien sympa. Bref, il y avait des hauts et des bas dans la saga des mutants les plus super-héroïques du monde. En 2011, Matthew Vaughn relançait la machine avec une très bonne préquelle située dans les années 60 et nous montrant comment les X-Men ont été constitués ; Days of the Future Past s’en faisait la continuité dans les années 70, Bryan Singer reprenant les commandes pour un film au scénario parfois tordu (voyages dans le temps et rencontre entre les personnages version 70’s et 2010’s oblige). Il fallait une 3eme pièce à cette nouvelle prélogie, et c’est Apocalypse donc, cette fois dans les années 80, et toujours avec Bryan Singer aux commandes.
Bryan Singer avait frappé un grand coup en 2000 avec X-Men et sa suite en 2003. Le troisième épisode de cette trilogie a été confié à quelqu’un d’autre pour un résultat difficile à avaler en 2006. Le spin-off sur Wolverine de 2009 n’est également pas terrible tandis que celui de 2013 est lui bien sympa. Bref, il y avait des hauts et des bas dans la saga des mutants les plus super-héroïques du monde. En 2011, Matthew Vaughn relançait la machine avec une très bonne préquelle située dans les années 60 et nous montrant comment les X-Men ont été constitués ; Days of the Future Past s’en faisait la continuité dans les années 70, Bryan Singer reprenant les commandes pour un film au scénario parfois tordu (voyages dans le temps et rencontre entre les personnages version 70’s et 2010’s oblige). Il fallait une 3eme pièce à cette nouvelle prélogie, et c’est Apocalypse donc, cette fois dans les années 80, et toujours avec Bryan Singer aux commandes.
Le parti est pris de faire sortir de l’ombre le plus ancien et le plus puissant des mutants, Apocalypse, que l’on rencontre dans les premières images du film en Egypte antique. Ce presque dieu est capable de pomper des pouvoirs de mutants et de se réincarner, devenant ainsi quasiment immortel. Un complot (de simples humains, en passant) l’enferme malgré sa puissance jusqu’à ce qu’un culte n’arrive à la réveiller dans les années 80. Il va alors recruter ses quatre cavaliers parmi les puissants mutants de l’époque afin de gentiment entamer son petit travail de destruction de la civilisation humaine, histoire de bien asseoir sa domination mondiale. Dans un contexte où la situation des mutants est quelque peu tendue et ambiguë, où ils sont à la fois appréciés et craints, voire détestés, par la population mondiale qui connaît bien leur existence depuis les événements du film précédent, les mutants vont devoir prendre position avec ou contre Apocalypse. Et tous nos petits gars, épaulés par de nouveaux arrivés (comme de jeunes Jean Grey ou Cyclope mais aussi Tornade ou bien Wolverine toujours fidèle au poste), vont se lancer dans une énorme baston, avec en plus le fameux colonel Stryker jeunot qui vient mettre son grain de sel.
Et c’est tout. Une longue préparation et mise en place pour arriver à une bonne grosse baston finale, et hop emballé c’est pesé. Là où les deux films précédents jouaient beaucoup des problèmes sociaux transposés aux mutants (le fonds de commerce des X-Men dpeuis le début quand même), on évacue ici le problème en le mettant juste en petite toile de fond insignifiante. L’ostracisation, la place des gens différents, le lien à l’Holocauste et tout ça c’est vraiment pris à la légère et on se focalise juste sur l’inévitable et énorme combat final qui va envoyer du bois. Alors oui on a du grand spectacle, en particulier les scènes de Vif-Argent, spectaculaires, celle du manoir restant un must, une version dopée aux hormones de celle, déjà géniale, du film précédent. Mais ce film se contente un peu de ça, alors que justement dans les deux précédents on avait quelque chose de plus, on avait un vrai fond. Celui-ci sonne creux, manquant finalement d’une couche solide et se rangeant dans la case des blockbusters bas de plafond mais qui envoient du bois visuellement. Rendez-vous manqué donc pour le troisième opus de la prélogie qui avait débuté sous les meilleurs auspices ; à croire que ce chiffre 3 est maudit pour la saga X-Men…
 Parmi les comics souvent cités au panthéon et qu’il faut avoir lus, il y a ce fameux Killing Joke qui m’avait échappé. Ecrit par môssieur Alan Moore à la demande du dessinateur Brian Bolland qui a mis le tout en images, cette courte histoire de notre cher Batman le confronte encore une fois au Joker qui s’est encore une fois échappé d’Arkham. Mais dans quel but cette fois? Cela fait des années que Batman poursuit le Joker et les deux hommes ont un lien tout particulier qui les unit, mais difficilement définissable, et surtout on ne peut imaginer un happy end dans ce contexte. Le Joker et sa volonté de chaos, de rendre le monde fou, Batman et sa pugnacité, sa férocité ; la rencontre ne pourra être qu’explosive et c’est après un duel acharné que les deux créateurs nous offrent un final terrible.
Parmi les comics souvent cités au panthéon et qu’il faut avoir lus, il y a ce fameux Killing Joke qui m’avait échappé. Ecrit par môssieur Alan Moore à la demande du dessinateur Brian Bolland qui a mis le tout en images, cette courte histoire de notre cher Batman le confronte encore une fois au Joker qui s’est encore une fois échappé d’Arkham. Mais dans quel but cette fois? Cela fait des années que Batman poursuit le Joker et les deux hommes ont un lien tout particulier qui les unit, mais difficilement définissable, et surtout on ne peut imaginer un happy end dans ce contexte. Le Joker et sa volonté de chaos, de rendre le monde fou, Batman et sa pugnacité, sa férocité ; la rencontre ne pourra être qu’explosive et c’est après un duel acharné que les deux créateurs nous offrent un final terrible. On prend les mêmes et on avance tous les pions pour aller vers du encore plus tordu et plus balaise, avec menace de destruction de l’Humanité, et tout ce qui va avec. La
On prend les mêmes et on avance tous les pions pour aller vers du encore plus tordu et plus balaise, avec menace de destruction de l’Humanité, et tout ce qui va avec. La  Voilà une série qui se construit gentiment et qui suit son petit bonhomme de chemin. L’aspect gnan-gnan de la première saison est définitivement viré. On a gardé une part de love-stories mais pas plus qu’il n’en faut. La série est vraiment centrée sur les actions et péripéties de notre groupe de héros. On notera une certains évolution puisque là où Arrow devait être la série « sans surnaturel » et Flash celle « avec des super-héros », les choses changent ; magie, mysticisme et pouvoirs apparaissent de plus en plus fortement. La magie est même très présente à cause du grand méchant de service. On notera aussi le développement de l’univers DC-Comics à la télé puisque l’on retrouve des liens forts avec Flash à plusieurs reprises mais aussi l’apparition de Constantine, et le lancement du spin-off Legends of Tomorrow au-travers d’un double-épisode Arrow/Flash.
Voilà une série qui se construit gentiment et qui suit son petit bonhomme de chemin. L’aspect gnan-gnan de la première saison est définitivement viré. On a gardé une part de love-stories mais pas plus qu’il n’en faut. La série est vraiment centrée sur les actions et péripéties de notre groupe de héros. On notera une certains évolution puisque là où Arrow devait être la série « sans surnaturel » et Flash celle « avec des super-héros », les choses changent ; magie, mysticisme et pouvoirs apparaissent de plus en plus fortement. La magie est même très présente à cause du grand méchant de service. On notera aussi le développement de l’univers DC-Comics à la télé puisque l’on retrouve des liens forts avec Flash à plusieurs reprises mais aussi l’apparition de Constantine, et le lancement du spin-off Legends of Tomorrow au-travers d’un double-épisode Arrow/Flash.