Et voilà, encore un Neil Gaiman de plus terminé. Y’a toujours bon. Comme les autres, je le place pas comme chef d’oeuvre non plus, mais quand même dans les tout bons bouquins que j’ai lus…
Le pitch de départ est excellent (attention, ça risque de spooiler dans les lignes qui viennent)… On a des « vieux dieux », emmenés par les hommes qui sont venus peupler l’Amérique. Les dieux européens, africains, asiatiques, etc. Tous les peuples qui ont colonisé le continent et qui ont emmené leurs coryances avec eux. Et ces « vieux dieux » se retrouvent confrontés aux nouvelles croyances, à ce qui anime l’homme moderne : les dieux de l’internet, du fric, des voitures, de l’électricité, de la presse people, de la TV, etc. Gaimann pose très bien l’opposition des époques, des croyances, des modes de vie. Y’a des choses très intéressantes qui peuvent en ressortir. Comme par exemple le fait que lui, contrairement à pas mal de ricains, a bien compris que les seuls vrais américains sont les « native americans », les indiens, que tout le reste n’est qu’un conglomérat d’immigrants finalement. Aussi très intéressant de voir que, même si les ancines dieux son délaissés petit à petit, ils sont toujours là après des siècles ; alors que les nouveaux disparaissent parfois du jour au lendemain, sont obsolètes à peine apparus.
Bon je vais pas dévoiler toute l’intrigue, qui est un peu plus complexe que cela finalement, mais franchement ce bouquin vaut la peine. Je regrette presque d’avoir lu Anasi Boys avant…