Ben voilà, je me devais quand même de faire un retour sur cette première édition des Numerik Games à Yverdon, festival dédié à la culture numérique sous toutes ses formes (ou presque, ça va tellement vite dans ce domaine que l’on pourrait oublier des trucs). Organisée en collaboration entre La Maison d’Ailleurs, la HEIG et la Ville d’Yverdon (avec tout plein de partenaires), cette manifestation tous publics se déroulait sur trois jours et a permis de découvrir tout plein de choses fort sympathiques. Pas eu le temps de tout voir, évidemment, mais suffisamment pour me faire une bonne idée.
On a pu se confronter à tout plein de nouvelles technologies, que ce soit de l’imagerie et impression 3D, de l’avion solaire, de la réalité virtuelle, des télécommunications, etc. Plein de belles choses fort agréables qui nous démontrent à quel point les travaux dans ces domaines peuvent aller assez loin. Et encore, il ne s’agissait là que de démonstrations grand public qui se devaient d’être du coup intéressantes et compréhensibles par le commun des mortels. Pas mal de trucs vraiment biens.
Le festival s’est aussi donné une large part de nostalgie avec du retro-gaming en veux-tu en voilà. Vieilles consoles, ordis de ma jeunesse, bornes d’arcade ou flippers, il y en avait pour tous les goûts. Quel plaisir de voir les jeunes générations s’éclater sur des titres qui m’ont éclaté alors que je n’étais moi-même qu’au gamin.
Au niveau du jeu vidéo, il y avait aussi pas mal de choses actuelles, des jeux très connus, des tournois, mais ce qui m’a plus fait tripper, ce sont les présentations de jeux indies, souvent encore en développement. C’est là que la créativité fait ses preuves. Alors que beaucoup de gros jeux commencent à se ressembler, à reprendre les mêmes trucs, on voit ici se développer de petites pépites ludiques qui font souffler un véritable vent frais sur le marché. Un jeu d’aventure sur tablette avec des figurines utilisant la technologie de reconnaissance des Editions Volumiques. Un jeu de course vu du dessus où la couleur du polygone traversé influe sur la vitesse. Un jeu de poursuite dans un labyrinthe où nos personnages sont invisibles. Un jeu avec casque de réalité virtuelle où on se déplace dans un labyrinthe sombre et où un autre joueur met en place des monstres sur notre trajet (via une tablette) pour nous empêcher de récupérer des clés (waouw, quelle ambiance, ça fout les chocottes). Un jeu projeté sur la façade du temple où on joue à 150 en même temps en dirigeant avec notre smartphone (encore quelques bugs et pas toujours rapide à la détente, mais fascinant). Ca n’arrêtait pas au niveau découvertes. L’utilisation des technologies modernes permet des trucs de fou.
On pourrait aussi parler des concours de cosplay (pas vraiment mon trip même si ça met une jolie ambiance). Il y avait aussi des soirées électros avec divers DJs ; pas vraiment ma came non plus, surtout pendant un week-end avec les gnomes, mais cela montre l’étendue des plaisirs numériques proposés par le festival. Ajoutons encore des expos, des conférences, des installations diverses, des performances artistico-technologiques, et on peut dire que ce festival était bien plein de trucs cools. Me réjouis de la prochaine édition.
Je n’ai jamais eu l’occasion d’assister au Numerik Games Festival, mais j’aimerais bien y aller un jour, car je suis une vraie geek. Ça me semble être une expérience intéressante pour les joueurs novices et les aguerris.