Piratatak

Dans mon billet sur Can’t Stop!, je vous avais promis de vous parler de Piratatak, alors allons-y…

Toujours dans le genre « stop en encore », on a ici un jeu qui s’adresse aux petiots plutôt (à jouer en famille, avec les enfants dès 4-5 ans en gros). On a une belle boîte rigide qui coulisse pour laisser apparaître un paquet de cartes de bonne qualité. Couleurs sympas, graphisme agréable et coloré, le tout sur le thème des pirates ; tout ce qu’il faut pour plaire aux enfants donc. Le but du jeu est de construire le premier un bateau complet d’une couleur ; un bateau se compose de 6 cartes, et il y a 4 bateaux en jeu, chacun d’une couleur différente.

A son tour, un joueur pioche dans la pile de cartes. Il peut continuer à piocher tant qu’il le souhaite ou jusqu’à ce qu’il tombe sur une carte pirate. A ce moment-là, son tour s’arrête et il doit défausser trois cartes qui représentent le butin pris par le pirate attaquant.

En tirant une carte, on peut tomber sur un morceau de bateau. Si le joueur n’est pas en train de construire un bateau et si personne ne construit le bateau de la couleur tirée, le joueur place le morceau de bateau devant lui ; c’est dorénavant la couleur de bateau qu’il construira. Si le joueur construit déjà un autre bateau ou si un autre joueur construit le bateau de cette couleur, le joueur garde le morceau de bateau dans un coin, sa réserve ; ces morceaux peuvent payer le butin aux pirates. On peut aussi tirer des pièces d’or, qui pourront servir à payer le butin des pirates ; à son tour, au lieu de tirer une carte, le joueur peut utiliser 3 pièces d’or pour acheter un morceau de bateau de sa couleur qui se trouverait dans la réserve d’un joueur adverse. On peut aussi piocher une carte canon ; celle-ci est gardée de côté et permet (en la défaussant) de ne pas payer le butin à un pirate que l’on tirerait.

On se trouve donc avec un « stop ou encore » où on hésite à tirer une carte de peur de trouver un pirate. Très vite, les quelques petites tactiques sont trouvées, y compris par les enfants. Genre compter le nombre de pirates sortis pour évaluer les risques. Ou défausser les morceaux de bateau que voudraient les autres joueurs en les donnant comme butin pour forcer à attendre que la pioche s’épuise et que l’on mélange la défausse pour refaire une pioche. Rien de bien transcendant donc à ce niveau, mais c’est un jeu destiné aux enfants. Et de ce point de point de vue il marque des points. Sympathique, joli, c’est une réussite. Les grands en auront vite fait le tour, mais c’est un jeu facile, accessible, et en plus pas cher, donc pas d’hésitation…

Fiche tric-Trac

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