The Expendables

Là, j’ai vu The Expendables. Ben y’a pas à dire, c’est de sacrés bourrins les gars. Bon, OK, fallait s’y attendre et c’est pour ça qu’on regarde ce genre de film. Mais là c’est franchement très fort. Evidemment, quand Stallone réunit autour de lui une petite bande assez représentative pour un film qui se prend le chou, ça donne pas dans la dentelle (quoique, la manière dont certaines mitrailleuses lo9urdes déchiquettent ceux d’en face, ça fait un peu découpage type dentelle, mais bon). Alors ouais ce film c’est avant tout et surtout une histoire de casting… Sylvester Stallone, je l’ai dit (à la réalisation aussi), toujours avec les muscles mis en avant et prêt à tremper le maillot. Mais aussi une belle brochette à ses côtés. Jason Statham, toujours aussi peu expressif et toujours aussi rentre-dedans. Jet-Li qui vient nous rappeler qu’il n’y a pas que les mitrailleuses dans la vie et que le kung-fu ça paye encore. Dolph Lundgren encore plus archétypique que les autres en énorme bourrin qui n’en veut. Eric Roberts parfait en méchant manipulateur sans scrupules. Mickey Rourke qui se plaît de plus en plus dans des rôles de loques. Bruce Willis qui se la joue subtil de service via son poste de commanditaire (et qui apparaît peu du coup). Et même El Governator Schwarzie pour une scène d’anthologie aux répliques qui claquent.

Alors une fois qu’on a dit cela, il ne reste pas grand chose à ajouter. On ne va pas au pays des bisounours. Cette galerie de bourrins n’a pas pour habitude de jouer les peace and love dans leurs films. Et ils vont nous le confirmer avec brio. De l’action, de l’action et encore de l’action, voilà le mot d’ordre. Ils font ce qu’ils savent faire et ils le font bien. Le film nous parle de cette bande de mercenaires de très haut calibre, extrêmement compétents, qui est engagée pour aller botter sa face à un général qui joue le dictateur sur une petite île des Caraïbes, et surtout au financier américain qui lui a amené plein de fric et l’a détourné du droit chemin. On reconnaîtra avec plaisir le Battista de Dexter dans le rôle du général, en passant, mais sans les chemises colorées cette fois. Bref, le film va enchaîner crescendo les scènes de baston qui déchirent jusqu’à une longue scène finale d’anthologie dans le genre. Avec quelques coups de mou quand même ; que viennent faire dans l’histoire ces scènes de la vie privée de Christmas? Ca n’apporte rien et ça ralentit tout le truc ; sans doute juste un moyen de justifier la présence au casting de Charisma Carpenter pour avoir des arguments de vente en plus avec son décolleté (c’est sûrement aussi le but en mettant en avant Giselle Itié et sa plastique). Faut dire quele film n’est pas spécialement long et que sans ces scènes-là, c’aurait été vraiment court. L’avanatge de cette durée, c’est que le film se perd peu en trucs inutiles. On va droit au but.

The Expendables n’est donc pas un film où on va réfléchir. C’est du divertissement qui castagne. J’irais même jusqu’à dire que ça chie bien. Le sang gicle, les membres sont arrachés, on voit les os et les les gens qui explosent. C?est pas du petit lait. La violence est là, et elle est montrée. Faut pas se voiler la face. Mais en même temps, c’est un peu ce que l’on cherche avec ce genre de film. Les moyens et la technique sont à la hauteur des années 2000, même si y’a des relents de films d’action des 80’s (probablement voulus, pour ce film qui leur rend hommage). La réalisation est claire, carrée, et suit l’action au plus près. Les scènes d’action, même celles qui bougent vraiment beaucoup, restent très lisibles. Et le tout est soutenu par une musique qui colle bien (alternance de morceaux rock et d’un score agréable qui a un bon petit air du thème de Saw). Bref, un truc radical, clair, qui va jusqu’au bout de ce que l’on attend de lui. De l’action et des gros bourrins. Et ça fait du bien. Il place la barre très haut dans son genre.

Les rumeurs d’une suite vont bon train, avec un rôle plus lourd pour Willis qui deviendrait un bon méchant. On parle aussi d’y revoir des morts du premier film (flashbacks ou explications capillotractées comme dans les films 80’s?). Et les rumeurs de casting complémentaire sont aussi énormes (Hulk Hogan, Mr T ou Vin Diesel par exemple). On attend pour voir jusqu’où ça se vérifie…

3 réflexions sur « The Expendables »

  1. Comme disait Patrice, le genre de film que tu regardes en déposant le cerveau sur le siège d’à côté. Le film est bourrin au possible, mais plein de références et clin d’œil aux films des années 80. Très bon divertissement, pas de prise de tête, pas besoin de chercher à comprendre ni de frustration à la fin (cf. Inception).

    On aime ou on aime pas, mais vu le casting, on sait ce qu’on va voir. Donc pas de publicité mensongère ou d’erreur sur le produit. Et de ce point de vue, on n’est pas déçu.

  2. Exactement. je savais quoi en attendre, j’ai eu ce que j’en attendais (à une vache près) et c’est bon. Contrat rempli. On va pas voir ce genre de film pour se prendre le chou. Scenar basique, persos archétypiques, du boum boum, et hop, emballé c’est pesé.

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