Hugo Cabret

Il y a quelques temps j’ai vu Hugo Cabret, et je n’avais toujours pas eu le temps d’en faire un feedback ici. je vais donc essayer de ne rien oublier de ce que je voulais en dire. C’est donc le film pour enfants de Scorsese, un véritable hommage aux premières armes du cinéma, et plus spécialement à Méliès et à son génie. Le film suit les pas de Hugo Cabret au travers de sa vie, racontée par flashbacks, un jeune garçon orphelin qui travaille aux mécanismes horlogers de la gare Montparnasse et qui en secret répare un automate sur lequel travaillait son père. Il va rencontrer une jeune fille qui lui fera découvrir la magie des livres. Ensemble ils vont être entraînés dans une belle aventure autour de l’œuvre de Méliès. Le film mêle à son intrigue de nombreux extraits des films de ce créateur génial et nous plonge dans cet univers onirique.

Que dire de ce film? C’est beau! Tout simplement beau. magique. Féérique. Avec son esthétique très fine et travaillée, ses décors emplis de détails, ses personnages hauts en couleurs, sa photographie de qualité, le film nous plonge dans son univers si particulier. Il nous prend et nous entraîne à la suite d’Hugo et d’Isabelle dans une quête initiatique. Passé, présent et futur vont s’entremêler et les fils décousus vont tisser une bien belle histoire. certes, c’est un film pour enfants, mais pas pour tout petits. Les flashbacks et les différents passages dans des extraits de Méliès peuvent le rendre compliqué pour les plus jeunes. Il s’agit par contre d’un magnifique hommage permettant aux enfants une découverte des premiers pas du cinéma et plus particulièrement des premiers effets spéciaux. De plus, le tout est tellement bien raconté, tellement bien amené, que c’est vraiment prenant. Continuer la lecture de Hugo Cabret

Les chèvres du Pentagone

Les Chèvres du Pentagone, c’est un gros trip complètement délirant. Un film très drôle qui nous rappelle que Georges Clooney est capable de tout jouer et ne prend surtout pas trop au sérieux sa réputation de beau gosse séducteur docteur dans Urgences. L’histoire est celle d’un journaliste un peu désabusé qui aurait besoin d’un truc pour le faire décoller. Désespéré que sa femme l’ait quitté, il part pour couvrir la guerre en Irak mais se retrouve bloqué au Koweit. Il trouve une voie d’entrée dans le pays grâce à un soldat à la retraite, anciennement membre d’une troupe d’élite qui utilisait des pouvoirs psychiques pour combattre. Au cours de leur voyage, notre journaliste en apprendra plus sur ces soldats qui s’appellent des Jedis et il va rentrer dans leur histoire. Le film jouera sur les deux tableaux : l’histoire actuelle en Irak et le passé avec l’histoire de cette troupe si particulière au travers de nombreux flashbacks. Le tout est bourré d’humour, d’absurde, un truc complètement barré et décalé. On ne peut que se marrer en voyant ces gars travailler leurs pouvoirs psychiques et y croire. Continuer la lecture de Les chèvres du Pentagone

Revue de web – S01E42

Jeux

Bruno Faidutti décortique un peu la place du jeu de société en réponse à une interview sur France Inter.

Angry Birds et Star Wars réunis : l’ultime réunion marketing?

Dead Island Riptide, c’est pour le 26 avril.

Une bande-annonce pour Lego Lord of the Rings.

Quelques nouvelles des créations très intéressantes des Editions Volumiques.

Tech

Nouveau pas dans la domotique, les ampoules wifi de Philips. Encore un peu cher, mais rigolo. Continuer la lecture de Revue de web – S01E42

Scott Pilgrim VS the World

Et voilà un film bien délirant qui me faisait de l’œil, que j’ai enfin eu le temps de visionner. Que les choses soient bien claires : je n’ai jamais touché aux comics, donc pas de comparaison possible. je ne vais donner mon avis que sur le film en lui-même. Scott Pilgrim VS the World raconte donc les aventures de Scott Pilgrim, un gars tranquille d’une vingtaine d’années, habitant Toronto, un glandeur un peu geek qui joue de la basse dans un groupe de rock pas connu. Il va rencontrer Ramona Flowers dont il va tomber follement amoureux (laissant au passage tomber sa nouvelle petite amie dont les 17 ans faisaient de toute manière bien trop jaser autour de lui). Mais pour sortir avec Ramona, il va devoir combattre et vaincre ses sept ex-petits amis maléfiques. Et c’est là que le délire commence. Chacun de ces gars a des pouvoirs spéciaux, et on va se retrouver au sein de bastons dignes de jeux vidéos. Un scénario pas très épais donc pour un film qui tape dans la geekitude. Et c’est plus les aspects visuels et sonores du film qui vont marquer.

Dès le début, le film marque son empreinte du monde des comics avec des incrustations d’onomatopées à l’écran ; oui, ça rappelle furieusement la série Batman de la grande époque, mais en moins low-cost, avec les technologies actuelles. Franchement, c’est sympa, ça donne tout de suite une ambiance, un style. On se sent dès le départ dans un univers décalé où tout peut arriver. Le début de l’histoire en lui-même est parfaitement standard dans un monde réel avec des gens sans rien de particulier. Scott joue dans un groupe de rock dans un garage, un bon rock, il a des tshirts des Smashing Pumpkins, c’est le bonheur. L’aspect délirant va par contre prendre l’ascenseur avec l’arrivée du premier ex maléfique de Ramona. Et ce sera parti pour des sauts dans tous les sens, des coups hallucinants, des déferlements d’énergie, des duels dignes de Dragonball ou Street Fighter, et des séquences complètement barrées. Le réalisateur s’est bien lâché sur le coup.

Et pourtant… le film est bien, amusant. mais il manque d’un je ne sais quoi pour le rendre vraiment bon. Les acteurs sont bons mais sans qu’il y ait vraiment une interprétation qui claque. Les combats sont rigolos, mais manquent des fois d’ambition et de carrément tout faire péter ; par contre on appréciera les différents adversaires, et les styles de duels, comme celui en musique. La fin semble plutôt plate et morne après tout ce déluge de délires. Je ne sais pas si c’est dû aux comics ou pas, mais voilà, il y a un grain de folie qui n’a pas assez poussé. C’est comme si le réalisateur qui s’est bien lâche n’avait pas pu aller au bout de ses ambitions. C’est dommage car le film aurait carrément pu casser la baraque, il y a un super potentiel. Dans le genre bien délirant, il y manque l’humour que l’on a dans un Last Action Hero par exemple. Sans se prendre au sérieux, ce Scott Pilgrim n’arrive pas à passer complètement la barrière du délire.

Par contre, il y a la musique… Et là, c’est la classe! On a du rock, du vrai, du bon son garage, un groupe comme on peut en rencontrer qui joue dans un petit local à deux balles avec le matos qu’ils ont. Et toute la bande-son tient super bien la route. On y croit à fond.