The Expendables 2

Après mon billet d’il y a peu sur GI Joe, on passe au niveau au-dessus du film d’action bourrin sans réflexion avec The Expendables 2. Rappelez-vous The Expendables, ce film ultra-bourrin choyant le cœur des nostalgiques avec une ribambelle de joyeux drilles issus du cinéma d’action des années 80 et 90, et même des plus récents aussi. Et bien on prend les mêmes, on en rajoute, on décuple le côté too much de l’action tous azimuts, et c’est parti. Stallone laisse la caméra à Simon West et reprend son rôle de chef de mercenaires. Une mission qui dérape, un grand méchant qui zigouille un de leurs membres, et hop on lui court à après pour le massacrer. Point, voilà le scénario. Et on embarque pour 1h40 de baston. Serré, évitant de traîner en longueurs inutiles, le film va à l’essentiel.

Le film se résume à son casting. Stallone donc, muscles en avant, voix cassée, fonçant dans le tas. Statham, blagueur mais bastonneur. Jet Li, qui reste trop peu de temps malheureusement. Lundgren qui en fait des tonnes en vrai gros con. Chuck Norris dans un caméo incroyable avec une séries de répliques mythiques démontrant qu’on ne se prend pas au sérieux. Van Damme en méchant juste méchant parce que, et qui en plus s’appelle « Vilain ». Bruce Willis qui se fait un peu plus présent que dans le premier. Schwarzie aussi bien entendu. Liam Hemsworth, le petit frère de Chris, en petit jeune de service qui y croit. On rajoute même une fille d’action à la fine équipe, avec Yu Nan. Chacun y va de ses armes, biceps, coups de poing, de pied, de tête, des blagues vaseuses et foireuses, de spunch lines et des références kilométriques. Et surtout surtout ne pas se prendre au sérieux. Avec ces répliques qui déchirent comme :

What’s the plan?   –  Track ’em, find ’em, kill ’em.

I’ve heard another rumor… that you were bitten by a king cobra?  –  Yeah, I was… and after five days of agonizing pain… the cobra died. (ça c’est Chuck)

I’ll be back. (Schwarzie)  –  You’ve been back enough. I’ll be back.  –  Yippee-ki-yay.(Willis of course)

Rest in pieces. (après avoir massacré un type)

Who’s next, Rambo?

(alors que le jeunot monte la colline en courant avec son paquetage) Remember when you could do that?  –  No, do you?

That thing belongs in a museum.  –   We all do.

I pronounce you man and knife.

Voilà… Un film bourrin donc (je sais, je me répète) mais tellement fun que c’est bien plaisant. Il faut certes aimer le genre et ne pas chercher un truc pour réfléchir. mais franchement dans son genre il tient très très bien la route.

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