The Hateful Eight

the-hateful-eight-posterJ’ai l’habitude de dire que Tarantino, on aime ou en déteste, rarement dans l’entre-deux. Le cinéaste déclenche des avis souvent très radicaux, et souvent à cause des mêmes points. Ce nouveau long-métrage reprenant la plupart des tics du réalisateur, ma phrase du dessus me semble toujours valable. Pour ma part, je fais partie de ceux qui aiment ce qu’il fait. Et The Hateful Eight (Les Huit Salopards en vf) ne fait pas exception. Après son très bon Django Unchained, Tarantino revient au western donc. Mais cette fois au lieu d’une quête faisant voyager à-travers pas mal de paysages, on a un quasi huis-clos tendu.

Ici on commence avec une diligence filant dans les terres enneigées. En plus du conducteur, deux passagers, un chasseur de primes bourru et sa prisonnière au tempérament bien trempé. En route, ils vont trouver deux voyageurs à pied qui vont intégrer le véhicule. Il faut dire que l’arrivée d’un énorme blizzard pousse un peu tout ce petit monde au cul pour aller se réfugier dans une bicoque connue pour être un havre de repos au milieu de la campagne. Là-bas, quatre personnes attendent. Bien évidemment, tout ne va pas être de tout repos. Entre un deuxième chasseur de primes, la prisonnière qui vaut plein de thunes sans que l’on sache vraiment ce qu’elle a fait, un sheriff fraîchement nommé, un anglais, un mexicain bourru, un ancien officier sudiste et un taciturne planqué dans un coin, on a là une galerie de personnages très intéressante. Ces gens ont tous leurs petits (ou gros) secrets qui vont se révéler explosifs une fois exposés. Il faut dire que les liens entre eux sont souvent plus forts qu’on aurait pu le croire au premier abord. Le tout va gentiment virer bien évidemment à un déchainement de violence qui donnera un climax bien sanglant. En dire plus serait spoiler les diverses révélations qui rythment le film. Continuer la lecture de The Hateful Eight