Les 81 Frères 

livre-les-81-freresAttention, billet copinage en vue puisque Romain d’Huissier est un collègue auteur de jeux de rôles avec qui j’ai travaillé sur Capharnaüm. Voilà, ça c’est dit.

Les 81 Frères est un roman rapidement lu qui nous entraîne dans un Hong Kong romancé et parallèle où fantômes, esprits, démons, dragons et dieux existent vraiment, vivant en général au milieu des Hommes sous des formes plus ou moins discrètes. Ils ont leurs plans, leurs conflits et tentent en général de garder profil bas. Mais parfois ça dérape et là interviennent les fat si, des sortes d’exorcistes usant de techniques traditionnelles (arts martiaux, décoctions, rituels, etc.) et modernes (armes à feu, GPS, et autres) qui s’occupent de gérer le bordel que certains esprits sèment dans le coin. Notre héros est Johnny Kwan, l’un de ces tout bons exorcistes, et on le suit dès l’ouverture du roman sur la piste d’un esprit pas à sa place. Après cette petite mise en jambes, on va plonger avec lui au sein d’une machination de grande ampleur risquant de détruire une bonne partie du monde tel qu’on le connaît. Le tout partant bien évidemment sur une simple affaire qui ne devait pas poser trop de problèmes (oui oui les fameux plans qui doivent se dérouler sans accroc, un classique).

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Blue Ruin

fid13793C’est avec la sortie du très titillant Green Room que j’ai eu connaissance du précédent film du réalisateur Jeremy Saulnier, Blue Ruin (visiblement il aime les titres colorés), avec ses différentes critiques assez positives. On y suit les pas de Dwight, un type un peu paumé qui vit dans la rue, dormant dans sa voiture bleue en bien mauvais état. Il vit ainsi depuis des années, depuis le meurtre de ses parents. C’est à la libération du tueur qui a purgé sa peine, que Dwight reprend du poil de la bête. Il décide de parcourir des kilomètres de route pour se venger. Mais Dwight a une famille, sa sœur et les enfants de celle-ci en l’occurrence. Et le tueur a aussi une famille. Et tout le monde sait que les histoires de vengeance ça part toujours en sucette, avec une escalade qui ne voit pas de fin. Le genre de situation inextricable qui ne peut se terminer bien pour aucune des parties.

Le film va à l’essentiel en suivant Dwight qui construit sa vengeance avec les moyens dont il dispose, souvent à l’improvisation, réagissant aux éléments et aux retournements de situation, se rendant compte parfois des implications de ses actions sur les gens qui l’entourent. Mais il reste bloqué là-dessus et n’a que ça pour le guider. Pas de fioritures ici, on suit la descente aux enfers de ce anti-héros qui s’enfonce dans une spirale de violence et de tension. Il voulait la justice, et il va semer des graines de mort et de sang. La réalisation très crue et carrée donne le cadre nécessaire à suivre ce chemin dangereux. On plonge avec Dwight, suivant ses traces tout au long de l’heure et demie que dure le film. On compte pas mal de plans de qualité, une photographie très réussie, et cette omniprésence (pas que sur la voiture) de la couleur bleue qui donne un ton froid aux images. Une belle réussite visuelle. Soutenue par un jeu d’acteur de qualité de la part de l’acteur principal Macon Blair sur les épaules duquel le film repose. A ses côtés, les autres ne font que passer, instruments, dommages collatéraux ou cibles de sa vengeance.

Blue Ruin ne verse pas dans l’action ultra-rythmée. la violence est là, crue et parfois gore, mais pour justifier le propos, montrer les conséquences de choix pas toujours bons. Mais ça ne saute pas dans tous les sens avec canardage intensif. On est ici dans une ambiance sombre, glauque, malsaine, et c’est cette ambiance qui fait tout le sel du film. Le rythme est posé, plutôt lent, avec quelques accélérations par moments. J’ai passé un très bon moment devant ce film, et je me réjouis de voir Green Room.

Revue de web – S05E27

revue_de_web-2016Comic-Con oblige, tout plein de bandes-annonces bien geeks ci-dessous…

Société

La voiture autonome est-elle vraiment une évolution bien pensée de la voiture? Ou bien occulte-t-elle l’essentiel?

En France, même sans état d’urgence, tout le monde pourra être espionné facilement.

Culture

Du nouveau du côté de NoFX.

La fille du train, un thriller qui a l’air joliment tendu.

Encore un trailer de Suicide Squad. Et un dédié à la lovely Harley Quinn. Et même une troisième volée d’images qui en dit un peu plus sur l’intrigue. Continuer la lecture de Revue de web – S05E27

Agents of S.H.I.E.L.D. – saison 03

55faf5e86c9c8On prend les mêmes et on avance tous les pions pour aller vers du encore plus tordu et plus balaise, avec menace de destruction de l’Humanité, et tout ce qui va avec. La première et la deuxième saison avaient été très sympathiques, mais ici les enjeux sont encore plus élevés avec une menace venue d’ailleurs, et une terrible révélation sur les origines de Hydra. On a aussi une grosse place donnée aux Inhumains (dommage que le film ait été repoussé à une date inconnue parce que ça aurait pu être fort sympathique de lier le tout). Alors on retrouve grosso modo les mêmes acteurs (avec quelques départs et quelques arrivées, mais le cœur du groupe reste le même). On retrouve le même genre d’humour potache. On passe la vitesse supérieure en terme d’ampleur des scènes d’action. On garde les liens avec les films (d’ailleurs la fin de saison est en lien avec les accords de Sokovie de Civil War).

Agents of S.H.I.E.L.D. reste une série qui me plaît et me divertit pas mal. Elle n’a pas la profondeur d’autres grandes séries. En fait elle est aux séries télé ce que la plupart des films Marvel sont au cinéma, du divertissement pop-corn pour se détendre avec pas mal d’action. Et dans ce sens ça marche.