Bon ben il fallait quand même que je le voie, celui-là. Un film d’action qui dépote avec Zack Snyder aux commandes, un mec que j’aime pas mal du tout ce qu’il fait en général. Et en plus basé sur un comics de Frank Miller (pas le dernier venu), lui-même inspiré de la Bataille des Thermopyles. Des faits historiques, le comics avait déjà pas mal dévié vers une narration romanesque que le film a lui-même encore décuplé (pour ce que j’en sais, n’ayant pas lu le comics). Nul besoin donc ici de chercher le réalisme ou la véracité historique, tout étant sublimé, transformé, adapté. Mais l’idée de base est la même, à savoir le récit de la manière dont le roi de Sparte Léonidas a retenu l’invasion de la Grèce par l’Empire perse pour permettre à ses compatriotes de se préparer à résister, et ce avec une force militaire infiniment inférieure en nombre mais de grande qualité. Du coup le film ne prend pas de gants, et si on a droit à une introduction pour nous mettre dans le bain, pour comprendre les personnages et leurs motivations, et pour saisir les enjeux, l’essentiel du film se résume à une série d’affrontements formant une immense bataille, avec nos spartiates confrontés à chaque fois à des adversaires plus balaises, tels des héros de jeux vidéos qui montent de niveau vers le boss de fin. Continuer la lecture de 300
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Le chasseur et la reine des glaces
Le succès de Blanche Neige et le Chasseur a bien évidemment donné des envies de suite. On a donc placé derrière la caméra Cédric Nicolas-Troyan, réalisateur de la seconde équipe et superviseur des effets visuels du premier film, pour un nouvel opus tournant autour du Chasseur et avec la présence juste évoquée de Blanche-Neige. On découvre ici que la méchante reine Ravenna a une sœur, que celle-ci est partie fonder son royaume dans le nord (à cause de ses pouvoirs sur le froid et la glace). Cette nouvelle méchante reine, Freya, capture des enfants pour les élever et en faire son armée afin de conquérir un max de terres. Parmi ces enfants, le futur Chasseur et celle qui deviendra sa femme. Freya s’oppose à cet amour et le Chasseur parvient à fuir, croyant sa femme morte. On le retrouve des années plus tard, après le premier film (eh oui, ce film-ci est à la foie une préquelle et une suite). Le miroir magique a été dérobé, Freya est sur sa piste, et bien évidemment on demande au Chasseur de le retrouver. Il part en mission avec l’un de ses anciens compagnons nain, un nouveau nain. Et d’autres qui vont les accompagner par la suite, dont deux naines et bien évidemment la femme du Chasseur pas si morte que cela. Le tout dans une mission de fou pour sauver le royaume de Blanche.Neige et pourquoi pas le monde de la domination du Mal.
Le premier film était un bon petit divertissement pop-corn, OK. Ici on reprend les personnages principaux (sauf l’héroïne) pour construire un autre pan de ce qui est supposé être une grande fresque médiéval-fantastique. Mouais. Bon ben cette suite n’arrive de loin pas au niveau du premier qui n’était déjà pas exceptionnel. On enchaîne les clichés, le scénario tient sur la tranche d’une feuille de PQ (et qui arrive après le Frozen de Disney, auprès duquel il fait vachement repompé quand même), la réalisation n’est pas mauvaise mais ultra-classique et sans le souffle épique nécessaire à ce genre d’histoire. Heureusement que quelques acteurs se donnent de la peine, à commencer par Nick Frost et son acolyte Rob Brydon en éléments comiques du film. Heureusement aussi que Chris Hemworth ne se prend pas au sérieux et surjoue sur son côté « beau gosse musclé qui fait craquer). Quand aux actrices, on a bien Charlize Theron qui s’en sort très bien (eh oui elle revient, désolé du spoil), tandis que Jessica Chastain et Emily Blunt sont désespérément plates (enfin, leurs personnages et leur jeu, pas elles-mêmes, on s’entend bien) et sans grand intérêt, sans profondeur ; à nouveau c’est le duo comique féminin, Sheridan Smith et Alexandra Roach, qui reste presque le plus sympa. Et quand un film qui se veut un truc épique médiéval-fantastique plein de baston et de mystères tient davantage la route par ses rôles comiques que par le reste, on peut se dire que le résultat n’est pas à la hauteur. L’ennui vient assez vite, et comme on s’attend rapidement à ce qui va arriver, on attend juste de voir à quel moment cela va arriver. Un film très dispensable donc.
Hit Z Road & Isle of Skye
Aujourd’hui je vous propose une traversée de l’Amérique le long de la fameuse route 66(6) pour tenter de survivre à l’apocalypse zombie, mais aussi la possibilité de devenir roi de l’île de Skye en Ecosse en vous rendant plus populaire que les autres chefs de clans. Deux jeux vraiment biens, chacun ayant fait le buzz à leur manière, et qui méritent leur succès.
Hit Z Road
Quand les Space Cowboys, cet éditeur formé par de grands noms du jeu en France, sort un nouveau produit, ça déclenche en général les passions ; fans inconditionnels, haters de première, déçus et enthousiastes, chacun y va de son petit commentaire qui fait monter le buzzomètre. Quand en plus c’est un jeu d’un auteur aussi connu que Martin Wallace dont chaque production est attendue, on comprend mieux la pression qu’il y avait sur ce jeu initialement prévu pour s’appeler « Route 666 ». Dans Hit Z Road donc, chaque joueur prend en main la destinée d’un groupe de survivants qui tente de fuir l’apocalypse zombie en traversant les Etats-Unis, espérant trouver paix et repos sur la côte ouest. Le but du jeu est d’arriver au bout des diverses étapes du voyage en ayant glané un maximum de points en cours de route ; si à un moment tous les joueurs sont éliminés sauf un, celui-ci est déclaré vainqueur même s’il n’est pas arrivé au bout. Continuer la lecture de Hit Z Road & Isle of Skye
Peter et Elliott le dragon
Dans les films du moment est apparu un très joli contes pour enfants avec la nouvelle version de Peter et Elliott le Dragon. Bon alors ça fait très longtemps que je n’ai pas vu la version de 1977, mais je crois qu’il n’y a franchement pas grand chose en commun, à part un lien particulier entre un enfant un peu coupé du monde et son ami le gentil dragon invisible. Dans cette nouvelle version donc, le jeune Peter, 5 ans, est en voyage en voiture avec ses parents au milieu de la campagne nord-américaine, loin de tout. Accident de la route, et paf, voilà notre petit gars orphelin qui se balade seul dans la forêt, jusqu’à ce qu’il rencontre un dragon, mais un gentil hein. Six ans plus tard, on est dans une ville du fin fond de l’Amérique du nord, avec sa communauté tournant autour de l’industrie du bois. Le patron de la scierie locale, père célibataire, s’apprête à épouser la responsable de la préservation de la nature locale, ce qui fait de jolies étincelles quand même. Surtout quand le frère du patron de la scierie ne prend pas de gants quant aux arbres qu’il faut couper. Le père de la dame en question est lui un sculpteur sur bois qui prétend avoir jadis rencontré un vrai dragon dans la forêt, ce qui bien entendu le fait passer pour le cinglé du coin. Quand ces gens vont trouver Peter dans les bois et le ramener à la civilisation, ce ne sera pas complètement facile (mais bon, la présence de la fille du patron de la scierie, du même âge que Peter, va aider). Sauf que Elliott, le dragon, ne l’entend pas de cette oreille ; on va la repérer, le découvrir, et ce sera la lutte entre ceux prônant sa capture et ceux qui sont pour le laisser libre.