L’autre jour à la maison on a regardé Jack le Chasseur de Géants, daté de 2013, et basé sur le conte de Jack et le Haricot Magique. Un film honnête mais sans plus, qui fait le job du gros film de détente ne demandant pas de réfléchir. Et vraiment sans plus.
Dans ce monde médiéval-fantastique, les géants font partie de la mythologie, ils auraient été battus et renvoyés dans leur monde au-delà des nuages par un ancien roi. Quand le jeune Jack, passionné d’aventures, reçoit des graines de haricot, il ne se doute pas qu’elles vont grandir au point de faire le lien avec ce pays des géants. Et quand il rencontre la jeune princesse elle aussi fan d’aventures, il ne se doute pas qu’il va en tomber amoureux et qu’il va effectuer une quête épique pour la sauver au pays des géants. Et à ce stade les protagonistes ne se doutent pas qu’une bataille terrible va devoir avoir lieu entre humains et géants pour renvoyer ceux-ci chez eux et ainsi avoir un happy end. Le spectateur, lui, se doute assez vite de tout ça. Ce n’est donc pas pour les surprises d’un scénario très prévisible que l’on regardera ce film. Non, on va juste le voir pour se détendre. Parce que finalement il y a peu de choses qui vont venir relever la barre plus haut que cela. Continuer la lecture de Jack le Chasseur de Géants
Dans la ligne de « il est temps d’avoir vu certains classiques », Dogma est l’un des films les plus drôles que j’aie eu l’occasion de voir. Complètement décalé, irrévérencieux, politiquement incorrect, il aligne les personnages incroyables et les situations absurdes avec un scénario qui tient la route et qui contient un nombre de gags assez kilométrique. Ici on découvre deux anges déchus, coincés sur Terre parmi les Humains depuis un bon bout de temps. Ils vont tenter, en profitant de certains aspects de la religion chrétienne, de retrouver leur pureté pour retourner au Paradis. ceci risque de causer pas mal de soucis et un groupe de sauveurs va être expédié, bien malgré eux, pour tenter d’empêcher les deux anges d’accomplir leur acte. On a une espèce de road-movie, course-poursuite, avec quête mystique décalée, qui prend au corps les fondements de la religion (essentiellement chrétienne mais les autres ne sont pas épargnées non plus) et mixe le tout de manière assez irrévérencieuse ; mais le film n’est pas pour autant une attaque ou une critique contre la religion, et d’ailleurs on sent que les auteurs ont suffisamment de connaissances dans ce domaine pour que le film reste solide. Dans ce périple, on va donc rencontrer la Voix de Dieu, le Treizième Apôtre, un descendant de Jésus, des ados démoniaques, un démon fécal, et Dieu lui-même (sous plusieurs formes). Franchement, rien que là ça en jette. Et depuis le texte sur l’écran en ouverture, jusqu’à sa fin qui part complètement en sucette, le film aligne les pointes d’humour et les piques acerbes.
Et voilà, je suis allé voir le gros blockbuster super-héroïque du moment, le Batman V Superman – Dawn of Justice, de Zack Synder, suite de son très sympathique
Dans la catégorie « film d’action qui en envoie plein la gueule », la franchise Mission Impossible se porte plutôt bien, depuis le premier opus il y a déjà 20 ans (ça nous rajeunit pas tout ça). Autour de Tom Cuise, porteur du truc, différents réalisateurs (et pas des moindres) se sont succédés, avec des résultats plus ou moins bons, mais jamais mauvais, faisant à chaque fois un blockbuster d’action au moins sympathique. Ce Rogue Nation, 5ème film de la franchise, pousse le bouchon toujours plus loin dans la gamme des emmerdes envoyées à la gueule des héros. Parce que cette fois on part carrément de l’idée que la MFI (Mission Impossible Force) est complètement démantelée et ses agents rattachés à la CIA parce que ça devenait trop n’importe quoi au niveau des méthodes (alors que l’on sait la CIA irréprochable bien entendu). Oui mais voilà, dans le même temps, Ethan Hunt est capturé par un sombre réseau terroriste, le Syndicat, dont aucune autorité ne veut admettre l’existence parce que on n’a pas de preuves. Suite à un concours de circonstances peu banal (d’autant qu’on ne sait même pas vraiment ce que le Syndicat voulait de Hunt), notre héros s’échappe. Persuadé de voir là une conspiration mondiale, il reprend contact en sous-marin avec ses anciens co-équipiers et parcourt le monde incognito, mais recherché par toutes les agences de renseignements, afin de mettre un terme aux agissements du Syndicat (qui existe vraiment, dingue, ç’aurait été fun que cette organisation n’existe que dans l’esprit de Hunt). Action, poursuites, combats, cascades, acrobaties, bastons, plans improbables, déguisements, technologie WTF, twists scénaristiques (en général faciles à voir venir), la recette de Mission Impossible est reprise encore une fois.