Alors que je me faisais gentiment à l’idée d’attendre de le voir sur ma télé, l’occasion s’est présentée d’aller voir ce Mad Max nouveau au cinéma, et j’ai sauté dessus… sans regret. Du grand spectacle comme ça, mieux vaut le prendre dans la gueule en grand format. Miam. Le genre de très grosse baffe dont on en redemande. Le papy Miller a donc repris les commandes sur son univers post-apo déjanté et fou furieux pour nous tourner un autre film sur Max. Et c’est bon. Un peu comme s’il nous disait « bon ben voilà, maintenant que j’ai les moyens techniques et financiers pour, je vous balance ce que j’aurais aimé balancer il y a 30 ans ».
Mad Max Fury Road c’est l’histoire de Max, l’ancien flic qui n’a pas pu empêcher la mort de sa famille et qui déprime tout seul dans un monde post-apo transformé en immense désert au sein duquel évoluent des bandes de pillards cherchant à survivre. Et rencontrer ces pillards quand on n’en est pas un, ce n’est pas une bonne idée. Capturé, Max va se trouver contraint et forcé de suivre la troupe de fous furieux lorsque celle-ci se lance à la poursuite d’un camion dans le désert. Camion conduit par une femme ayant trahi la bande. Avec le soutien d’autres tribus alliées, ils vont engager une folle course-poursuite au cours de laquelle Max va s’évader et prêter main forte aux fuyards. Et c’est à peu près tout. Oui le pitch n’est pas très épais. Mais bon comme souvent dans les films d’action, ce n’est pas la profondeur du scénario qui fait la qualité du métrage, bien plutôt sont traitement. Et là c’est une réussite. On ne va pas voir ce film en recherchant le drame complexe aux motivations tordues ; on va voir ce film pour y voir de l’action, du chrome, de la rouille et du sable. Et le contrat est rempli à 200%. Continuer la lecture de Mad Max – Fury Road
Dans
Et en plus il est sorti le jour de mon anniversaire! Quel beau cadeau! Kung Fury c’est un petit bijou de court-métrage (30 minutes à une vache près) crowdfundé (sans atteindre le pallier qui aurait permis un vrai long-métrage, dommage). Vibrant hommage aux films d’action nanardesques des années 80, il raconte les aventures de Kung Fury, super flic héritier magique d’un grand maître de kung fu qui lutte contre la criminalité en ville avec des méthodes peu orthodoxes et peu appréciées de son supérieur. Un événement va pousser Kung Fury à voyager dans le temps afin de se débarrasser d’un adversaire surpuissant, un certain Adolf, aussi connu sous le nom de Kung Führer. Le voyage dans le temps va l’amener trop loin dans le passé, et ce n’est donc qu’après une rencontre avec des valkyries, des t-rex, ou encore Thor, que notre héros pourra affronter ce terrible ennemi. Oui oui. Et encore là je vous spoile rien, tout cela figure dans la bande-annonce qui me fait tripper depuis des mois. Mais le film réserve encore quelques surprises pas dénuées de folie…
Comme l’indique son titre, la série Gotham se déroule dans l’univers de DC Comics, dans la célèbre ville du non moins célèbre justicier qui se prend pour une chauve-souris. Oui mais on s’y trouve bien des années avant ses activités, puisque l’événement déclencheur de la série est le meurtre de Thomas et Marta Wayne ; sauf qu’au lieu de l’ellipse temporelle nous renvoyant à Batman, on va vivre à cette époque. La série va suivre les pas du jeune James Gordon fraîchement arrivé, attitré à un coéquipier qui a de la bouteille et connaît la corruption locale. En parallèle, on va suivre les évolutions subtiles du monde de la pègre, avec des Falcone ou Cobblepot. On va retrouver les futurs Catwoman, Double Face, Pingouin, Poison Ivy et d’autres. L’histoire prend ici ses libertés avec les versions de DC Comics mais restitue une ambiance qui, à mon avis de lecteur pas ultra connaisseur, rend bien le Gotham-style. Luttes de pouvoirs, coups dans le dos, corruption à tous les étages, retournements de vestes, trahisons, mensonges, tous les éléments sont là. Et on se retrouve plongés dans une sorte de thriller, une série policière très sympathique dans une ambiance noire, et qui nous fait rencontrer dans leur jeunesse des personnages pour la plupart bien connus. Ce parti pris détonne dans l’alignée de films/séries de super-héros que l’on a ces temps, et tant mieux.