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Elysium

elysiumAprès le très bon District 9, j’avais de grandes attentes pour le nouveau film de Neill Blomkamp. Il faut dire que le monsieur avait placé très haut la barre de la SF. Ce Elysium redescend dans la grande mare des blockbusters bien divertissants mais qui ne cassent pas non plus trois pattes à un canard. Le film n’est pas fondamentalement mauvais, il a même plusieurs aspects sympas, mais il n’a rien non plus qui fasse sortir un « waouw » et vous laisse scotché à votre siège.

On est en 2154, la Terre est ravagée par la pollution, surpeuplée, et habitée par toute la misère qui se traîne dans un monde gris/brun/noir/sale/enfumé. Les autres, ceux qui ont les moyens, vivent dans la station spatiale Elysium, blanche/immaculée/verdoyante. En plus, ces riches ont des machines leur permettant de diagnostiquer et réparer n’importe quelle maladie ou blessure, y compris plus ou moins aux portes de la mort. Du coup il y a des gens de la terre qui payent des sommes astronomiques à des passeurs illégaux pour rejoindre Elysium sans se faire exploser leur navette et amener entre deux patrouilles de gardes robotisés leurs malades sur ces machines. Dans tout ce merdier, on va suivre Max, un orphelin passé par la délinquance et travaillant à l’usine pour un salaire de misère. Suite à un accident, il ne lui reste que quelques jours à vivre. Sa seule chance? Aller sur Elysium. Et le voilà embarqué dans une tentative de révolte qu’il va mener avec un mega-exosquelette vissé à son corps pour qu’il tienne tête aux robots de service. Continuer la lecture de Elysium

La trilogie Blade

Blade_TrilogyHop hop y’a des moments comme ça où on décide de boucher un peu les trous dans sa culture. Et là c’est suite à une interview de Guillermo del Toro que je me suis rappelé que je n’avais toujours pas vu Blade. Ni une ni deux je me suis enquillé les trois films assez rapidement.

Blade est un super- héros de chez Marvel dont je n’avais pas entendu parler avant les films. Juste avant la naissance de Blade, sa mère a été mordue par un vampire, et du coup le petit gars a été orphelin. Mais surtout il a développé des capacités toutes particulières puisqu’il dispose en gros des avantages et pouvoirs des vampires (rapide, fort, agile, et tout) sans leurs faiblesses (peut sortir au soleil, insensible à l’ail et l’argent, etc), à l’exception de la soif de sang qui est toujours là. Il a été récupéré par Whistler, un dur à cuire qui lutte depuis longtemps contre les vampires ; ce type est aussi un super bricolo des armes et a créé un sérum permettant à Blade de se passer de sang. Ayant une revanche à prendre sur ces créatures de la nuit qui le surnomment le daywalker, Blade va donc passer son temps à les traquer et à en massacrer le plus possible. Tout ça est résumé très vite dans le premier film, et la situation est vite posée. Les choses sont claires, on sait dans quoi on s’aventure, à savoir de l’action bien déjantée. Cascades, acrobaties, bastons épiques et armes surprenantes sont de mise. Ce sera là le fond de commerce des trois films. Dans chacun, Blade va devoir affronter une menace particulière. Que ce soit un jeune vampire ambitieux (on ne va pas dire « aux dents longues ») qui veut faire un rituel pour dominer le monde, une race de vampires sauvages s’en prenant aux vampires et menaçant l’humanité, ou le père de tous les vampires rappelé par ses descendants pour exploser Blade, notre héros va devoir se donne rà fond à chaque fois en compagnie de ses petits camarades. Continuer la lecture de La trilogie Blade

The Lone Ranger

lone_ranger_1372750249921The Lone Ranger c’est le western décalé tiré d’un feuilleton radiophonique américain et porté par l’équipe de Pirates des Caraïbes, à savoir Bruckheimer et Disney à la production, Verbinsky derrière la caméra et Depp qui s’amuse devant la caméra. Du coup, pas étonnant d’y retrouver le même cocktail d’action-aventure-humour sans prise de tête.

Ce film nous raconte les aventures de John Reid, avocat fraîchement revenu dans l’ouest sauvage après ses études, où il retrouve son grand frère, un ranger du Texas que tout le monde aime. Il y a là l’arrivée du chemin de fer, symbole de la colonisation. Et toute une ville de margoulins et prostituées qui profitent de la main d’œuvre du train. Poursuivant un fameux hors-la-loi, toute l’équipe des rangers est massacrée, sauf John, laissé pour mort et recueilli par un indien complètement cinglé, Tonto. Ce dernier va faire revenir John à la vie, et avec l’aide d’un cheval légèrement magique ils vont tenter de ramener l’ordre et la justice dans cette zone de non-droit. Les compères devront faire face à un complot de grande envergure avec des méchants très méchants et des gentils à sauver. Ceci sera donc prétexte à enchaîner les scènes d’action épiques et époustouflantes sur un scénario certes convenu et sans surprises mais pas non plus des plus mauvais.

Comme dit plus haut, la recette de ce film est la même que celle de Pirates des Caraïbes. On a Johnny Depp qui cabotine comme un chien fou devant la caméra en poussant son numéro de timbré encore plus loin, et qui du coup vole la vedette au héros-titre, ce dernier paraissant un peu fade à ses côtés. On a de l’action dans tous les sens avec des cascades improbables et des scènes d’action qui en mettent plein la vue. On a des références à toute l’histoire du western au cinéma, au lieu des références aux films de pirates. On a des méchants avec de très sales gueules, dont le chef a un acolyte comique. On a un héros noble et amoureux qui cherche à faire le bien. Bref, absolument rien de neuf sous le soleil. Mais la recette prend, et pour peu que l’on sache ce que l’on vient y chercher, on pourra y trouver un bon gros divertissement de type blockbuster. On ne cherchera aucune profondeur/réflexion/morale dans ce film et on se posera avec le pop-corn pour passer un bon moment… Mission accomplie.

Old Boy

oldboyJ’avais pas mal entendu parler de ce surprenant film coréen dans divers magazines et je l’avais calé dans ma liste des « à voir ». C’est donc chose faite et je dois dire que je suis vraiment content de l’avoir vu. Old Boy est un film bien barré, surprenant, et très bon. Il nous raconte l’histoire d’un type, soudainement enfermé dans un appart sans contact avec le monde extérieur autre qu’une télévision. Pendant 15 ans. Et sans savoir ni par qui ni comment ni pourquoi. Jusqu’au jour où il sort. Et bien entendu il va chercher à savoir qui est derrière tout ça et à se venger. De là va se dérouler une folle virée en enfer, violente et brutale, pour remonter la piste de son tourmenteur. 15 ans sans contact humain, ça vous change un homme, et notre héros se révèle bien dérangé dans sa tête. Sa perception du monde, des autres et de la morale en a pris un coup, il est devenu monomaniaque. Aidé dans sa quête par une jeune fille, l’ancien prisonnier va devoir surpasser bien des barrières pour dépasser les horreurs liées à toute cette histoire.

Old Boy est un film coréen, donc asiatique, donc avec des éléments qui diffèrent pas mal de ce que nous autres occidentaux avons l’habitude de voir. Continuer la lecture de Old Boy