Archives par mot-clé : intrigue

Daredevil – saison 01

daredevil1Ah Daredevil… Je me souviens avoir bien aimé ses aventures sur papier il y a pas mal d’années. Et cette série m’a permis de revenir vers lui. La série Daredevil est la première a avoir été lancée dans le cadre du partenariat Netflix-marvel, portant les aventures de certains héros, souvent moins connus, sur le petit écran. Le tout reste quand même lié aux films de l’univers cinématographique Marvel, et ce lien est rappelé dès le premier épisode où on rappelle que si certains quartiers de New-York sont en reconstruction, c’est suite à une invasion extra-terrestre et une baston mémorable avec des super-héros. Au milieu de ce bordel, il y a bien évidemment quelques mauvais esprits cherchant à tirer un profit important de ces reconstructions, et aussi des personnes souvent en détresse qui se retrouvent prises là au milieu.

De son côté, Matt  Murdock, jeune avocat certes brillant mais ayant opté pour l’intégrité (et peinant donc à ouvrir un cabinet, allié à son pote de longue date) tente d’aider les gens comme il peut. Suite à un accident de jeunesse, Matt est aveugle ; mais ses autres sens se sont particulièrement développés du coup. Il est doté d’une sorte de radar, il peut détecter odeurs et bruits infimes à longue distance avec une précision implacable. Et comme il a appris à se battre, il se lance lui-même dans une carrière de justicier, changeant de costume à la nuit tombée pour aider les petites gens de son quartier autrement qu’en plaidant au tribunal.

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Banshee – saison 01

banshee_promotional_posterAlors que la série vient de s’achever après sa quatrième saison, il était temps que je la commence. J’en ai pas mal entendu parler, en bien, et du coup elle figurait en bonne place dans ma liste des « à voir ».

On suit la sortie de taule d’un voleur-cambrioleur de haut rang qui va tenter de recoller avec sa vie d’avant… Un concours de circonstances assez étonnant va lui faire prendre la place du nouveau sheriff d’une petite ville perdue d’Amérique : Banshee (et oui, la série doit son titre au nom de la ville et non pas directement aux être mythologiques du même nom, on est dans une série sans surnaturel). Entre les éléments de son ancienne vie, son amour qu’il souhaite retrouver, ses anciens ennemis toujours à ses trousses, de nouvelles personnes qui se dressent sur son chemin, le héros est parti pour dix épisodes où il va en prendre pas mal plein la gueule (heureusement qu’il semble doté de capacités de régénération assez solides, genre pas loin de Wolverine). D’autant qu’il a un caractère assez sanguin et qu’il ne réfléchit pas toujours aux conséquences de ses actes. Il a tendance à foncer dans le tas et à ne pas trop pas planifier les choses.Et il a une grande gueule, une très grande. En additionnant tou cela, il n’est pas difficile de se rendre compte que as mal de choses vont partir en sucette.

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American Horror Story : Coven

american-horror-story-coven-poster-spellboundAprès la maison hantée et l’asile, American Horror Story s’attaque cette fois aux sorcières. On y suit Zoe, qui se découvre bien malgré elle dotée d’un pouvoir mystique et qui du coup emménage dans un coven, une demeure de sorcières, à La Nouvelle-Orléans. Ce coven y réside depuis des générations, depuis que ses fondatrices ont fui les fameux procès de Salem. A chaque génération une Supreme, une sorcière aux pouvoirs fabuleux, mène le coven pour assurer sa survie et sa dissimulation au monde des mortels. Mais dans les dernières années, le nombre de sorcières admises a cruellement chuté. Elles ne sont plus très nombreuses, et l’avenir semble compliqué. D’autant que les luttes internes existent, que la Supreme actuelle délaisse un peu son rôle tout en ne voulant pas admettre qu’elle doit laisser la place. Ajoutons à cela qu’une paix instable avec leurs ennemis héréditaires du vaudou est de plus en plus branlante. Et que des chasseurs de sorcières aux moyens conséquents ont décidé de les éradiquer. Bref, la vie ne va pas être de tout repos pour nos sorcières. La saison va s’attacher à démêler tout ça, avec des feedbacks réguliers pour situer certains éléments de l’histoire, en particulier cette femme très riche qui prenait un malin plaisir à massacrer des esclaves noirs jusqu’à ce que le vaudou s’en mêle. Continuer la lecture de American Horror Story : Coven

Kubo et l’armure magique

kuboQuand les petits gars de chez Laika (Coraline) sortent un nouveau film, je suis assez tenté. Et je dois dire que ce Kubo est un petit bijou. On le doit à travis Knight, môssieur Laika dont c’est ici la première réalisation. Un grand bravo à lui qui fait là des édbuts impressionnants.

Kubo est un jeune garçon borgne vivant caché dans une grotte avec sa mère. La mère en question semble un peu à côté de la plaque et l’oblige à se cacher de la lune de peur de déclencher des trucs pas cools. Kubo a un don magique ; grâce à son shamizen (sorte de guitare japonaise à trois cordes), il anime des morceaux de papier pour faire des origamis fabuleux et vivants, lui permettant de raconter des histoires (et ainsi glaner quelques piécettes). Pour fuir la menace qui pèse sur lui et par la même occasion défaire un grand méchant, Kubo va devoir s’engager dans une quête mystique, un voyage initiatique à la recherche d’une armure magique. Sur son chemin, il sera aidé par un petit samurai en origami, un singe parlant et un guerrier transformé en scarabée géant.

Alors bon, Kubo c’est une énorme claque visuelle… Disons le tout de suite, la technique d’animation image par image prend ici du gallon, et pas qu’un peu, prouvant que l’on peut tout faire avec ce système. Y compris les scènes les plus démentes et incroyables, d’une ampleur folle. Le tout en posant un réel choix artistique et un design bien particulier. Le résultat est juste bluffant. Vraiment. Les plans sont superbes, tout est vraiment maîtrisé. Et quand on ajoute à cela une bande-son de qualité, réellement liée à l’histoire vu l’importance du shamizen, alors on obtient un résultat plus que fascinant. Le film porte la magie de son propos dans toutes ses images et c’est vraiment du bonheur de le regarder.

L’histoire en elle-même est assez classique, celle d’un enfant élu destiné à sauver le monde d’un grand méchant qui lui est intimement lié au terme d’un voyage initiatique dans lequel il aura des compagnons qui vont l’éveiller. Dit comme ça, c’est du vu et revu, certes. Mais bon, quand une histoire connue est bien traitée, on ne va pas bouder son plaisir (et je préfère ça à une histoire se voulant super-novatrice mais mal fichue). Mais Kubo va quand même plus loin. Ses apprentissages et ses découvertes sont particulières, teintées de cet esprit oriental bien sûr, mais aussi avec des éléments propres à sa mythologie. La maière dont la musique et l’origami sont inextricablement liés à l’intrigue tout en étant des éléments de réalisation, c’est assez dingue. Il faut dire qu’utiliser l’origami dans un film image par image, c’est assez évident, et ça marche très bien. Et puis bon, le happy end attendu ne l’est pas tant que ça. Le film balance avec un rythme très bien pensé entre calme et suspens, avec des scènes d’action grandioses (l’attaque du squelette, juste waouw) et des passages beaucoup plus réfléchis, mais tout aussi intenses.

Alors oui j’ai adoré. Un petit bijou. Et les gnomes aussi, je dois dire. C’est une grande réussite que je ne peux que vous conseiller.

Et au passage, je suis allé voir en vf pour cause de gnomes, mais la vo semble très prometteuse au vu du casting (Charlize Theron, Ralph Fiennes, Rooney Mara, Matthew McConaughey, et george Takkei entre autres).