Il n’y a pas à dire : ce film horrifique à sketchs porte bien son nom. Il véhicule en effet une ambiance réellement bizarre, glauque, malsaine. Les différents segments sont assez intéressants, jonglant aux limites de la folie et du surnaturel, tandis que le fil rouge nous met face à un théâtre réellement dérangeant pour un final assez sordide. Tout commence donc par une jeune femme qui se rend dans un étrange théâtre assez vide et y assiste à des histoires contées par un automate à taille humaine. Au fur et à mesure des sketchs, la situation va évoluer, doucement, jouant sur des changements d’apparence, de subtiles modifications. Au niveau des sketchs, bien qu’ils ne soient pas tous de même qualité, on a toujours quelque chose d’intéressant…
The Mother of Toads, on suit des touristes américains dans le sud de la France. Une rencontre sur un marché, un vieux livre occulte, une envie d’en savoir plus, une obsession malsaine. Bien que l’on sente venir le final sans grande surprise, ce segment parvient à garder en haleine par une ambiance glauque et sombre.
I Love You est un excellent segment, avec une histoire d’amour partie en sucette, avec un homme qui se réveille avec du sang sur lui et se rappelant de son épouse. Le tout est super tendu, avec une réelle plongée dans la folie.
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Dans la catégorie « film d’action qui en envoie plein la gueule », la franchise Mission Impossible se porte plutôt bien, depuis le premier opus il y a déjà 20 ans (ça nous rajeunit pas tout ça). Autour de Tom Cuise, porteur du truc, différents réalisateurs (et pas des moindres) se sont succédés, avec des résultats plus ou moins bons, mais jamais mauvais, faisant à chaque fois un blockbuster d’action au moins sympathique. Ce Rogue Nation, 5ème film de la franchise, pousse le bouchon toujours plus loin dans la gamme des emmerdes envoyées à la gueule des héros. Parce que cette fois on part carrément de l’idée que la MFI (Mission Impossible Force) est complètement démantelée et ses agents rattachés à la CIA parce que ça devenait trop n’importe quoi au niveau des méthodes (alors que l’on sait la CIA irréprochable bien entendu). Oui mais voilà, dans le même temps, Ethan Hunt est capturé par un sombre réseau terroriste, le Syndicat, dont aucune autorité ne veut admettre l’existence parce que on n’a pas de preuves. Suite à un concours de circonstances peu banal (d’autant qu’on ne sait même pas vraiment ce que le Syndicat voulait de Hunt), notre héros s’échappe. Persuadé de voir là une conspiration mondiale, il reprend contact en sous-marin avec ses anciens co-équipiers et parcourt le monde incognito, mais recherché par toutes les agences de renseignements, afin de mettre un terme aux agissements du Syndicat (qui existe vraiment, dingue, ç’aurait été fun que cette organisation n’existe que dans l’esprit de Hunt). Action, poursuites, combats, cascades, acrobaties, bastons, plans improbables, déguisements, technologie WTF, twists scénaristiques (en général faciles à voir venir), la recette de Mission Impossible est reprise encore une fois.
Après le très bon
Voilà donc le Disney nouveau, sous la forme d’un film d’animation fort sympathique et pas dégoulinant de chansons mièvres. Produit entre autres par Môssieur John Lasseter himself, il est réalisé par Byron Howard (Volt, Raiponce), Rich Moore (Les Mondes de Ralph, Futurama, les Simpsons), et Jared Bush. Du beau monde donc pour nous compter cette histoire assez typique des films de buddy movies sur fond d’enquête policière. Et aussi en version animaux anthropomorphes, oui on est dans un monde où ce sont des animaux qui régissent tout, mais sur deux pattes comme nous, « civilisés », habillés et tout. On y suit Judy Hopps, petite lapine trop mignonne qui veut devenir flic, ce qui a tendance à faire rire tout le monde. La persévérance payant, elle devient le premier lapin flic et se voit affectée à la police de la grande ville Zootopie où se côtoient des centaines d’espèces animales dans des écosystèmes divers. Bien entendu, elle est la risée de ses collègues, et elle est mise au stationnement. Et bien entendu, elle va tomber par hasard sur une terrible machination, un complot ourdi depuis les hautes sphères du pouvoir, lié à une enquête que le reste des policiers tente de résoudre depuis un moment déjà, mais sans succès. Elle va se retrouver là-dedans via Nick Wilde, renard malin et fourbe, manipulateur et escroc, mais avec un bon fond. Les deux personnages bien opposés vont donc travailler de concert (avec plus ou moins de bonne volonté) pour démêler ces fils.