J’ai regardé l’autre soir ce sympathique petit film de braquage. Il avait l’air intéressant car il mettait en scène un braquage dans un contexte sortant de l’ordinaire, à savoir des tours de magiciens, et avec un casting très attirant (dont le duo de Zombieland Jesse Eisenberg et Woody Harelson, mais aussi Mark Ruffalo, Mélanie Laurent, Morgan Freeman, ou encore Michael Caine). Du coup, pourquoi pas. On a donc 4 grands « magiciens », chacun avec son truc, prestidigitateur, mentaliste et autres. Chacun est super doué dans son domaine. Ils sont recrutés par un mystérieux mécène pour accomplir un projet grandiose. On les retrouve plus tard dans un show énorme, avec un public conquis. Et pendant le spectacle, les voilà qui cambriolent une banque en France… Où est le truc? Que se passe-t-il? Ces 4 illusionnistes vont annoncer de nouveaux shows à venir avec des résultats encore plus impressionnants. A leurs traces on trouvera rapidement un agent du FBI, une jeune enquêtrice française d’Interpol, et un spécialiste de la démystification des tours de magie. La traque va se terminer sur une révélation et un twist assez bien foutu (bien que pas 100% imprévisible).
Le film enchaîne les moments d’esbrouffe. Les shows des magiciens sont vraiment énormes et super bien rendus. Avec des acteurs au taquet qui jouent sur ce sens du spectacle. Il y de la frime, du grand spectacle, on joue sur l’illusion et sur les actes dissimulés. C’est divertissant, plutôt bien foutu, avec des acteurs que j’aime bien. Ca se laisse regarder avec plaisir sans être non plus un grand film.
Après une très bonne
Retour en fanfare pour Jack Bauer après quatre ans d’absence (4 ans entre les saisons mais aussi 4 ans dans la série). Petite subtilité, on a ici seulement 12 épisodes, avec une ellipse temporelle dans le dernier pour terminer les 24 heures. Encore une fois, notre héros badass qui sait tout faire utilise tous les moyens à disposition pour empêcher la fin du monde, ici représentée par une nouvelle guerre mondiale. On est à Londres (gros changement de décor avec cette ville de plus en plus présente sur petit et grand écran) et le président américain Heller y est en visite officielle pour parler drones de combat. Un complot terroriste visant le président fera surgir Jack hors de sa tanière alors que plus personne ne savait où il se terrait depuis 4 ans. Avec l’aide de Chloé, devenue entretemps hackeuse clandestine avec un tout nouveau look un peu à la Lisbeth Salander, et comme par hasard basée à Londres, Jack va démêler les fils de l’intrigue, et révéler les divers twists habituels du « mais non c’est pas lui le grand méchant il y a encore quelqu’un derrière ». Rien de vraiment neuf sous le soleil, mais on retrouve avec plaisir ce qui a toujours plu dans 24 : de l’action, du complot trop énorme, un côté badass, une morale très discutable, des trucs totalement improbables, et des méchants en poupées russes. Si vous n’aimiez pas la série, passez votre chemin, on est vraiment toujours dans le même registre.
Selon