Revue de web – S02E04

Politique

Bon, ça va, les Verts se sont prononcés comme moi pour les votations du 3 mars.

De bonnes raisons au « oui » à l’article constitutionnel sur la famille.

Démontage des arguments des opposants à la révision de la loi sur l’aménagement du territoire. Et la présentation de quelques arguments de la part de la Conseillère Fédérale en charge.

L’initiative pour un revenu de base universel avance bien.

Les techniques mesquines de cyber-squattage des opposants à l’initiative Minder. Ou tout aussi sympa les jeux de mots plutôt que la discussion de fond.

Enfin se met en place une taxe sur les transactions financières.

Les amendes commencent à tomber contre les fraudeurs au sac à Lausanne. Et en même temps, y’a plein de gens pas capables d’un geste civique qui veulent emmerder le monde, alors la ville doit mettre en place des trucs spéciaux.

Une campagne désolante de la part des opposants à l’article constitutionnel sur la famille.

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Skyrim, la suite

Je vous avais parlé de mes premiers pas sur Skyrim (avec une longue intro nostalgiques à propos des autres Elder Scrolls). Puis je me suis calmé, mon PC a plus ou moins rendu l’âme (ou tout au moins une bonne part de celle-ci, pour peu qu’il en ait eu une mais là n’est pas le sujet). Pis paf, coup de bol, je trouve Skyrim sur xBox à prix cassé. YOupie ya, je craque. Et sans regret. Là j’ai pu le mettre sur mon grand écran HD, avec le son via le home cinema en 5.1 qui claque. Et hue, ben comment dire? C’est trop bon! Trop beau! Bon ben OK y’a des petits bouts de répétition de trucs que j’avais déjà vécu. Ca m’a permis de me faire la main au maniement au pad. Mais dès le début aussi j’ai trouvé plein de nouveaux trucs, genre « oh tiens y’a des saumons qui sautent pour remonter le courant » ou « ah y’a des effets de fumée dans les donjons » ou encore « ah parce que on peut voir aussi loin que ça » et autres joyeusetés que mon PC ne pouvait pas me fournir. Bon, OK on m’a dit que si je me trouvais un PC à jour, avec les mods graphiques qui vont bien, ce serait encore plus la tuerie de sa mère en short. Pis là je me suis dit que j’étais devenu un geek de salon parce que boarf, pas motivé. Continuer la lecture de Skyrim, la suite

Real Steel

Real Steel se déroule dans un futur pas si lointain que ça. A la demande d’un public toujours plus friand de violence, la boxe a évolué et se passe maintenant d’humains sur le ring. Les combattants sont des robots de 3 mètres de haut pilotés par des spécialistes et qui se fracassent la gueule dans des déchirements de tôle bien méchants. Charlie Kenton est un ancien boxeur devenu pilote ; il écume les petites salles et les trucs de loose avec son robot avant que celui-ci ne se fasse démonter dans un rodéo par un taureau. En plus il doit beaucoup d’argent suite à des paris perdus, et à la location d’une salle. Et soudainement il découvre que son ex est décédée ; il doit se rendre à une audience pour la garde de son fils Max. Ce dernier est remis à sa tante, mais pour l’été va vivre avec son père. Les deux vont tomber sur un robot de combat un peu particulier qu’ils vont remettre à sa place.

Waow, je vous dis pas comme c’était cool de regarder ce film avec mon fils. Non seulement y’a de gros robots qui se foutent sur la gueule (c’est déjà un argument de marketing qui déchire en soi) mais en plus il y a une belle histoire père-fils dedans. Continuer la lecture de Real Steel

Source Code

Un train qui parcourt de grands espaces et s’approche d’une ville. Un homme qui se réveille en sursaut à l’intérieur du train et qui ne semble pas très à sa place. Il ne reconnaît pas la personne en face de lui. Il ne se reconnaît pas. Il se rappelle d’une mission militaire en Afghanistan. Et ne sait absolument pas comment il est arrivé là. De surprise en surprise, jusqu’à ce que BAM!, le train explose. Et notre homme se réveille dans une petite capsule métallique, seul, avec comme seul compagnie des écrans. Il y découvre des gens, soldats et scientifiques. Visiblement sa mémoire débloque. Il serait partie prenante du projet Source Code qui permet de projeter quelqu’un dans le temps, dans le corps d’une personne, pour revivre ses 8 dernières minutes et ainsi agir. Il a pour mission de trouver qui a fait exploser ce train, et il reviendra dans le corps de la victime autant de fois qu’il faudra pour remplir sa mission. Le tout sera saupoudré d’une histoire d’amour, d’une machination et de secrets.

Le film est bien emmené, tendu. Quand on refait des portions de 8 minutes au lieu de la journée du jour Sans Fin, évidemment, c’est court. Source Code fait progresser les choses, on découvre les informations en même temps que notre héros. Ce dernier profite de la situation pour tenter d’en apprendre davantage sur le programme spécial dans lequel il se trouve, sur son histoire, tente de reprendre contact avec l’extérieur. Tout cela se mêle très bien. Il y aura ce moment de la révélation du film, le twist qui est censé expliquer tant de choses ; dommage qu’il soit si prévisible. Mais globalement l’idée est bonne.

Entre le film d’action, le film de SF et le film fantastique, on est ici dans un mix assez efficace. La réalisation nerveuse colle au sujet. La répétition des plans évoque bien cette redondance tout en donnant la variété qui sied. Je ne connaissais pas le réalisateur, Duncan Jones, mais avec ce film il donne envie de s’y intéresser davantage (d’autant que son Moon a beaucoup d’excellentes critiques et qu’il est dans liste des « à voir »). Au niveau des acteurs, le film tourne essentiellement autour de Jake Gyllenhaal qui s’en sort plutôt bien dans un rôle pas évident. Michelle Monaghan fait aussi une sympathique prestation. Les autres rôles sont quand même fortement en retrait.

Une bonne idée, un bon traitement, un truc un peu pas ordinaire au final. Bref, un très bon coup pour un film prenant. J’ai bien aimé.