Transformers

Chez Hasbro ils savent y faire avec les adaptations ciné de leurs jeux. Entre Battleship et GI Joe on avait déjà un éventail de ce que l’on pouvait en tirer. Et là l’autre soir, au grand dam de ma femme, je suis tombé sur Transformers à la télé. Bon OK, j’avais loupé les premières 7 minutes et demi, mais je me suis dit que je devrais pouvoir me super-concentrer pour rattraper le coup et me raccrocher au scenario alambiqué et profond du truc. Pas de problème à ce niveau-là. Je regrette en fait juste d’avoir loupé une des scènes d’action, dommage.

Comme pour les deux autres pré-cités, le scénario n’est qu’un prétexte à une débauche d’action et d’effets spéciaux qui claquent dans le format blockbuster qui fait cracher les spectateurs au porte-monnaie dans des cinémas bondés d’ados et de pop-corn. On a donc des robots géants qui vivent sur une planète où ils se sont foutus sur la gueule. Pour gagner, il leur fallait un super artefact de la mort que l’on pourrait appeler MacGuffin-1 ; mais cet artefact s’est retrouvé sur terre, et le grand méchant à sa poursuite est congelé au Pôle Nord. Le descendant de l’explorateur qui a découvert le robot est le seul à disposer d’un objet que l’on nommera MacGuffin-2 qui permet de retrouver le MacGuffin-1. Dès lors, les gentils Autobots et les méchants Decepticons vont chercher cet ado un peu geek et paumé mais qui va devenir classe et séducteur. Les uns pour trouver MacGuffin-1 et le planquer, les autres pour trouver MacGuffin-1 et l’utiliser pour détruire la Terre. Une prouesse de scénario nous emballera les deux arguments vendeurs du film pour le public gonflé d’hormones adolescentes ; Megan Fox et Rachael Taylor. Le tout résultant en une série crescendo de bastons monstrueuses où les robots se foutent sur la gueule, où les humains subissent. Pour que tout se finisse mieux dans le meilleur des mondes, yeah, youpie!!! Continuer la lecture de Transformers