C’est avec ce nouveau bouquin que j’avance à mon rythme dans les aventures de Gerlat de Riv, le plus célèbre des sorceleurs. Après les événements du Sang des Elfes, on reprend les divers personnages introduits précédemment et on fait avancer les choses… un peu. Parce que finalement on n’a que peu de réponses et surtout tout un tas de nouvelles questions. Nos héros vont tenter de survivre au milieu des intrigues politiques menées par des magiciens surpuissants, ainsi que des rois et empereurs inaccessibles disposant de ressources énormes.
Et quelque part c’est justement là que le bât blesse. J’ai eu l’impression que les héros subissent beaucoup ce qui se déroule autour d’eux. On passe beaucoup de temps à raconter ce qui se passe aux quatre coins du continent, à voir des gens prendre des décisions qui impactent plus ou moins indirectement nos protagonistes, à les regarder réagir. Mais rarement prennent-ils l’initiative. Et c’est ce qui m’a gêné.
Par contre on voit un développement impressionnant de l’univers. Franchement je me perds un peu dans les passages d’intrigues politiques listant en quelques lignes un grand nombre de royaumes et leurs suzerains plus ou moins loyaux entre eux. Le monde est touffu, solide, et l’auteur s’est bien lâché dans ce sens ; je l’avais bien senti au-travers des pages du jeu de rôles mais aussi certains passages des jeux vidéo. Ça se confirme ici. Il y a un sacré gros boulot derrière tout cela.
Au final j’ai bien aimé mais sans plus. Je prendrai probablement la suite car j’ai très envie de voir où tout cela va me mener. J’ai vraiment envie de savoir ce qui se cache derrière les origines de Ciri et tout ça. Mais je vais pas sauter dessus tout de suite, j’ai pas mal d’autres titres dans ma pile des « à lire ».
Une réflexion sur « Sorceleur – Le Temps du Mépris »