Archives de catégorie : jeux de société

Editer un jeu et faire de l’humanitaire : du deux en un

Un petit billet de promo pour une initiative que je trouve fort sympathique et mêlant l’utile à l’agréable. IF Association a pour but de mêler création artistique et soutien à des projets orientés bienfaisance. On ne peut plus louable donc, comme volonté. Je prends ici l’exemple de leur projet en cours.

Il s’agit de ré-éditer le jeu Pitch’n Dunk (dont l’auto-édition est sold out) mais avec un prix de vente plus élevé. Et sur le prix de vente de 30 euros, 7 euros seront reversés à l’association 1 Maillot pour la vie. En gros, à l’achat, non seulement vous faites l’acquisition d’un objet ludique qui a l’air sympa (je dis bien « qui a l’air », je n’ai pas testé) et en plus vous soutenez une bonne cause.

Et comment ça se finance? L’association apporte une partie des fonds, le reste étant amené par les 40 première précommandes. Une fois ce nombre atteint, la fabrication peut commencer. Et donc on peut espérer obtenir le jeu pas trop longtemps après, mais seulement 200 exemplaires. Il sera possible d’acheter le jeu soit via son site Internet soit voir pour le récupérer auprès de l’assoc pour s’éviter des frais de port.

Voilà, j’espère que leur projet arrivera à terme et rencontrera le succès escompté. Et qu’ils auront de nouveaux projets à nous proposer par la suite.

 

Takenoko

Je viens de vous parler de Dojo, et hop me voilà de retour avec du Antoine Bauza en Orient. Et en plus, c’est toujours du jeu familial, bien qu’un peu plus ardu et plus long que le précédent. Il s’agit de Takenoko, un jeu qui me faisait de l’œil depuis les premiers visuels que j’en avais vu et depuis les premières explications lues ici et là sur le web. Dans le contexte de ce jeu, l’Empereur de Chine a offert à son homologue du Japon un panda géant. Et comme cet abruti de panda ne mange qu’un seul aliment (qu’il digère très mal soit dit en passant), on va devoir l’héberger dans une bambouseraie. Cette bambouseraie sera laissée aux petits soins d’un jardinier (désespéré de voir débarquer la grosse boule de poils) et constituée de parcelles de différentes couleurs. D’un côté on a donc l’Empereur qui veut une jolie bambouseraie avec certains assemblages de couleurs, de l’autre un jardinier qui veut faire pousser ses plantes au mieux, et de l’autre encore un panda qui s’en va goulument grignoter tout ce qui passera à portée de patte. Et autour de la table 2 à 4 joueurs qui vont tenter de gagner un maximum de points en remplissant divers objectifs.

Avant même l’ouverture de la boîte on est dans l’ambiance avec un habillage superbe, très joli, coloré mais sans que ça pique les yeux, et un panda super kawai. A l’ouverture de la boîte, tout va encore plus loin. Panda et jardinier sont représentés par deux petits figurines pré-peintes de très belle facture. Les parcelles hexagonales sont joliment illustrées. Les bambous à faire pousser et à manger sont représentés par de petits bouts de bois encastrables à la forme de bambou, très bien faits. On ajoute quelques jetons, de petits bâtons bleus pour simuler les irrigations, et quelques derniers éléments, et hop, on a un très beau jeu au matériel pratique et agréable. Une franche réussite à ce niveau. Oui mais un jeu ce n’est pas que du matériel (je vous renvoie à Piratologie, par exemple, qui a un très beau matos mais s’avère catastrophique ludiquement parlant). Alors de quoi qu’est-ce que l’on fait dans Takenoko? Continuer la lecture de Takenoko

Dojo

Je viens d’acquérir cette petite boite métallique au design très agréable et sur laquelle figure le nom d’Antoine Bauza (gage de qualité). Dojo est un jeu simple, accessible et rapide, pour 3 à 5 joueurs. À l’ouverture de la boite, on est accueillis pas une règle courte et bien illustrée, très claire. On trouve une série de petits jetons en carton et un paquet de cartes petit format. Ces dernières sont illustrées de bien belle manière avec des animaux en position de kung-fu. Le tout servi dans une boite parfaite pour le rangement.

Le but du jeu est de former devant soi le meilleur tatami composé de 12 cartes en 3 lignes et 4 colonnes. En fin de partie, on marquera des points dans les lignes selon le nombre de disciples de la même espèce animale (plus on a d’animaux identiques, plus on gagne de points) ; et dans les colonnes si celles-ci sont composées de disciples du même niveau (même couleur de ceinture). Voyons maintenant comment se déroule la sélection et l’emplacement de ces cartes. Continuer la lecture de Dojo

Vernissage ludique au Musée du Jeu

Samedi avait lieu au Musée Suisse du jeu un « vernissage ludique », à savoir une occasion pour les éditeurs du coin de montrer au public local leurs nouveautés sorties peu ou prou pour la grande messe d’Essen. Différentes choses donc en présentation. J’ai pu jouer à certaines, en voir expliquer d’autres, regarder des parties (ben oui, en famille, cela implique que la petite n’a pas siesté tout le long et donc avec elle c’est sport de jouer). Et puis aussi discuter avec des gens, faire des rencontres. Le tout était animé par la toujours sympathique équipe de Ch’piil que l’on ne présente plus. Le gros défaut de cette journée fort agréable a été l’ajout de nouveaux produits sur my wish-list

En introduction nous avons eu droit à une partie de Dr Shark, l’une des nouveautés de messieurs Cathala et Bauza, tout fraîchement sortie chez Hurrican. Excellente surprise que ce jeu, pour 2 à 6 joueurs (en individuel ou en équipe, on notera que ma femme et moi nous sommes fait écraser par Bruno et notre fils). Jeu présenté donc directement par l’auteur qui s’avère, en plus de son talent ludique, être une personne très sympathique. Dans ce jeu, chacun prend la position d’un agent secret (concurrent des autres) qui a pu se glisser au milieu de la fastueuse réception que le Dr Shark donne dans sa demeure. Afin de prouver que ce Dr Shark n’est pas juste un richissime excentrique, il va falloir accumuler des indices démontrant son rôle criminel majeur. Les indices (armes, billets de banque, déguisements, gadgets, etc) sont disséminés au fond d’une piscine dans laquelle nagent quelques requins. A son tour de jeu, chaque joueur décidera de plonger dans un coin précis de la piscine, ce qui signifie qu’il aura 3o secondes (le sablier représentant ce temps en apnée) pour fouiller les yeux fermés mais avec ses deux mains dans un sac rempli de pièces de puzzle. Ces pièces sont de formes, couleurs et textures variées (chaque couleur correspond à une forme en fait). En fonction du coin de piscine où il se trouve, le joueur cherchera des formes différentes, des textures différentes, des textes identiques, pourra s’amuser à regarder pour trouver une pièce précise ou en prendre une poignée. Après le nombre de tours requis (dépendant du nombre de joueurs), la partie s’arrête et on compte les points obtenus en reconstituant avec les pièces de puzzle des indices incriminant le Dr Shark. Des requins se mêlent à cela, dessinés sur certaines pièces et arrêtant votre tour en les tirant. Une erreur (par exemple deux fois la même texture quand on en cherche des différentes) et c’est aussi la fin du tour. Lorsque certains objets sont reconstitués, on peut aussi avoir un effet spécial, genre voler un indice chez un autre joueur par exemple. Le jeu est très sympa, fun, agréable. Ce système de reconnaissance au toucher change des habitudes ludiques que l’on a et c’est vraiment prenant. Le suspens avec le sablier rend nerveux et complique la recherche. En plus, le design très « film d’espions des 70’s » donne une touche vraiment agréable au tout, avec un jeu qui est donc en plus joli. Un grand bravo. Continuer la lecture de Vernissage ludique au Musée du Jeu