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Banshee – saison 2-3-4

banshee-s4-key-art-finalAprès le billet sur la saison 1, voici un seul billet pour les 3 saisons suivantes… parce qu’on les a regardées tellement rapprochées que j’avais pas le temps d’en causer entre chaque. Notre « sheriff » et ses relations tissées à Banshee forment une toile complexe. Il y a les amis de longue date qui savent qui il est. Il y a les nouveaux amis, connaisseurs de sa seule nouvelle identité. Il y a ceux qui lui en veulent directement. Il y a ceux qui foutent la merde à Banshee et vont le retrouver sur leur route. Et en plus comme toujours il a une tendance à ouvrir sa grande gueule au mauvais moment et/ou à agir de manière complètement irréfléchie. L’un dans l’autre, on obtient une accumulation d’emmerdes. Représentants de la loi et de la justice, autorités diverses, membres de la tribu indienne locale vivant dans leur réserve hors juridiction, dealers, criminels, bikers, voleurs, volés, militaires en goguette, tout un panel de personnalités assez marquées. Et notre héros qui doit composer avec ses vieux démons et toujours garder la façade de l’identité volée du sheriff.

La série garde son ton très adulte, avec toujours autant de violence et de sexe (pour ce dernier point, la quatrième saison est quand même un chouilla en retrait). Mais ce n’est clairement toujours pas pour les enfants de chœur et les âmes sensibles. Le ton reste donc le même avec une série plutôt sombre et dure (merci les punchlines de Job qui apportent leur dose d’humour). Continuer la lecture de Banshee – saison 2-3-4

Homefront

homefront_ver2_xlgC’est un peu par hasard que je suis tombé l’autre soir sur Homefront à la télé. Un film d’action écrit par Stallone (avec comme première idée d’en faire un dernier chapitre de la saga Rambo) avec Statham en héros bad-ass? Je prends et franchement c’était sympa. Sans grande prétention, on est ici dans le film d’action bourrin assumé, mais il réussit très bien son coup. On y suit un agent de la DEA très performant qui se retire après un gros coup, loin de tout. Il sort d’une grosse infiltration dans un gang et part à la campagne avec sa fille pour se refaire une vie tranquille. Mais comme dans A History of Violence, son passé va le poursuivre et l’entraîner dans une spirale dangereuse afin de régler ses comptes et de s’assurer de la sécurité de sa famille. On ne s’attend donc pas à des miracles avec un scénario pareil, mais comme toujours tout va résider dans la manière de traiter le sujet ; et ici Gary Fleder (réalisateur tv essentiellement) s’en sort bien. En particulier on a de jolies scènes de baston, avec comme toujours un Jason Statham qui se donne à fond. Le casting du film comprend encore Winona Ryder, Frank Grillo et James Franco, qui s’en sortent plutôt bien.

Rien de vraiment fabuleux au programme donc, rien de bien neuf. Mais une jolie efficacité dans le cadre d’un film « on éteint le cerveau et on se détend, une bière à la main ». Parce que c’est ça le but ici. Et il est franchement mieux atteint que dans un Jack Reacher 2 (pour citer un film que j’ai vu tout récemment aussi). Alors ouais si vous aimez voir Statham distribuer des mandales et aller tatanner du méchant, allez-y.

Les Lames du Cardinal

1107-cardinal-i_orgEt voilà, un bon pavé de lu. J’en avais pas mal entendu parler au sein de la fantasy française, et il faut dire que le contexte me tentait pas mal, placé dans la France historique à l’époque de Richelieu et des mousquetaires du roi, mais avec des dragons et de la magie. Ces Lames du Cardinal, de Pierre Pevel, sont en fait une trilogie dont j’ai lu l’intégrale directement. Et c’était bon. L’intrigue se déroule essentiellement à Paris. Au milieu des tensions internationales mais aussi internes, le cardinal de Richelieu reforme un groupe de guerriers/enquêteurs/espions d’élite qu’il avait dissous quelques années auparavant, les Lames du Cardinal justement. Chargé des missions les plus sensibles, ce groupe est un peu l’équivalent des « black ops » actuelles. En toute discrétion, ils vont devoir contrer un complot et défendre le roi et la France.

On est dans un contexte historique plutôt connu, tout du moins dans une version un peu fantasmée, au-travers de toute la culture de cape et d’épée, cinématographique, romanesque et bédéhesque même. A la lecture, tout est très visuel, on imagine sans peine les divers éléments. On a même des personnages historiques qui apparaissent, de même que des personnages tirés des Trois Mousquetaires. Du coup, sur la base de cette culture assez connue, le roman se révèle facile d’accès et on plonge aisément dans son univers. Continuer la lecture de Les Lames du Cardinal

Jack Reacher – Never Go Back

jack-reacher-never-go-backC’est avec un souvenir assez agréable (mais pas trop transcendant non plus) du premier film que je suis allé voir ce deuxième opus des aventures de Jack Reacher. La grosse différence ici avec le film précédent, c’est que le contrat de base du film d’action n’est pas rempli. Honnêtement je me suis ennuyé à plus d’une reprise sur ce Never Go Back. On reprend le personnage de Jack Reacher (ce héros de romans dont Cruise espérait faire une licence cinématographique à succès), ancien militaire surentraîné mais incapable de tenir dans le carcan de l’armée, qui se la joue justicier en voyageant incognito à-travers les Etats-Unis. Ici c’est l’accusation et l’arrestation de l’un de ses contacts qui va pousser Reacher à revenir à Washington pour démêler ce qui est censé être une belle machination mais qui n’a rien de folichon tellement c’est du déjà-vu. Alors oui on y trouve aussi cette gamine qui est ou n’est pas peut-être la fille de Reacher, histoire de rajouter une couche de sentiments et de tenter de donner de la profondeur au personnage.

Mais le résultat est là, le film est assez raté. Dommage. Parce qu’il y a quand même 2-3 scènes d’action méritant presque le détour. Les techniques baston sont plutôt sympas et ça castagne bien, et il y a même une jolie course-poursuite. Mais ça ne suffit pas. Les éléments en jeu sont trop légers, les motivations trop faciles, les personnages trop basiques, on ne s’identifie à rien ni personne, les situations sont vues et revues. Oui j’ai baillé pendant un film d’action. Et pourtant je suis plutôt bon public en général. Le rythme ne prend pas, l’intrigue est trop plate, tout comme l’interprétation (Tom Cruise n’est pas à la hauteur de ce dont il est capable, Cobie Smulders est décevante, même le charismatique Robert Knepper ne fait pas d’étincelles). Surprenant quand on sait que Edward Zwick, le réalisateur, était à la barre du très sympathique Le Dernier Samouraï. Alors oui on a vu bien plus mauvais, mais franchement ce film est hautement dispensable. Dommage, parce que le personnage de Jack Reacher semblait avoir un vrai bon potentiel de héros bad-ass…

Heureusement que j’étais avec une bonne équipe, que les bières étaient bonnes et les burgers goûtus à souhait…