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The Hunger Games – les films

the-hunger-games-posterDans la littérature dite « young adults » et ses moults adaptations cinématographiques, il y a du franchement sympa et du vraiment catastrophique. Au sujet de ces Hunger Games, j’avais entendu pas mal de bien des bouquins ; quant aux films, bien que présentés comme un peu inférieurs (en particulier sur la distopie moins marquée et une société moins détaillée), ils avaient encore plutôt bonne presse. J’ai donc craqué pour les enchaîner. Les quatre films ; correspondant aux trois livres ; parce que quand on a un bon filon il faut le rentabiliser et assurer un max d’entrées en salles (et d’ailleurs on tient là leur plus grande faiblesse parce que franchement la fin se traîne en longueur).

Le monde dans lequel on est, c’est l’immense ville de Panem (et il semblerait que rien n’existe en dehors au passage). Elle est divisée en une série de Districts avec en son cœur le Capitole, terre des riches, des puissants, des décideurs, de ceux qui ont de la thune et qui la gaspillent. Chacun des autres districts fournit au Capitole une ressource, et ses habitants sont soumis aux big boss ; les premiers districts le font de manière sympathique et ont pas mal de privilèges, le tout s’amenuisant au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre. Pauvreté, famine, exploitation, misère, mauvais traitements, sont le lot quotidien. Et en plus, afin de prévenir une révolte comme Panem en a connue une il y a quelques décennies, on organise chaque année les Hunger Games : un garçon et une fille de chaque district sont tirés au sort et envoyés dans une arène où ils vont devoir survivre, si possible en butant les autres, afin d’être le dernier et ainsi récolter du fric. Continuer la lecture de The Hunger Games – les films

Les 81 Frères 

livre-les-81-freresAttention, billet copinage en vue puisque Romain d’Huissier est un collègue auteur de jeux de rôles avec qui j’ai travaillé sur Capharnaüm. Voilà, ça c’est dit.

Les 81 Frères est un roman rapidement lu qui nous entraîne dans un Hong Kong romancé et parallèle où fantômes, esprits, démons, dragons et dieux existent vraiment, vivant en général au milieu des Hommes sous des formes plus ou moins discrètes. Ils ont leurs plans, leurs conflits et tentent en général de garder profil bas. Mais parfois ça dérape et là interviennent les fat si, des sortes d’exorcistes usant de techniques traditionnelles (arts martiaux, décoctions, rituels, etc.) et modernes (armes à feu, GPS, et autres) qui s’occupent de gérer le bordel que certains esprits sèment dans le coin. Notre héros est Johnny Kwan, l’un de ces tout bons exorcistes, et on le suit dès l’ouverture du roman sur la piste d’un esprit pas à sa place. Après cette petite mise en jambes, on va plonger avec lui au sein d’une machination de grande ampleur risquant de détruire une bonne partie du monde tel qu’on le connaît. Le tout partant bien évidemment sur une simple affaire qui ne devait pas poser trop de problèmes (oui oui les fameux plans qui doivent se dérouler sans accroc, un classique).

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Agents of S.H.I.E.L.D. – saison 03

55faf5e86c9c8On prend les mêmes et on avance tous les pions pour aller vers du encore plus tordu et plus balaise, avec menace de destruction de l’Humanité, et tout ce qui va avec. La première et la deuxième saison avaient été très sympathiques, mais ici les enjeux sont encore plus élevés avec une menace venue d’ailleurs, et une terrible révélation sur les origines de Hydra. On a aussi une grosse place donnée aux Inhumains (dommage que le film ait été repoussé à une date inconnue parce que ça aurait pu être fort sympathique de lier le tout). Alors on retrouve grosso modo les mêmes acteurs (avec quelques départs et quelques arrivées, mais le cœur du groupe reste le même). On retrouve le même genre d’humour potache. On passe la vitesse supérieure en terme d’ampleur des scènes d’action. On garde les liens avec les films (d’ailleurs la fin de saison est en lien avec les accords de Sokovie de Civil War).

Agents of S.H.I.E.L.D. reste une série qui me plaît et me divertit pas mal. Elle n’a pas la profondeur d’autres grandes séries. En fait elle est aux séries télé ce que la plupart des films Marvel sont au cinéma, du divertissement pop-corn pour se détendre avec pas mal d’action. Et dans ce sens ça marche.

Arrow – saison 04

Stephen-Amell-Arrow-Season-4-Poster-Aim-HigherVoilà une série qui se construit gentiment et qui suit son petit bonhomme de chemin. L’aspect gnan-gnan de la première saison est définitivement viré. On a gardé une part de love-stories mais pas plus qu’il n’en faut. La série est vraiment centrée sur les actions et péripéties de notre groupe de héros. On notera une certains évolution puisque là où Arrow devait être la série « sans surnaturel » et Flash celle « avec des super-héros », les choses changent ; magie, mysticisme et pouvoirs apparaissent de plus en plus fortement. La magie est même très présente à cause du grand méchant de service. On notera aussi le développement de l’univers DC-Comics à la télé puisque l’on retrouve des liens forts avec Flash à plusieurs reprises mais aussi l’apparition de Constantine, et le lancement du spin-off Legends of Tomorrow au-travers d’un double-épisode Arrow/Flash.

Cette saison est aussi celle de quelques changements, de la mort de personnages centraux (un en particulier). A la fin de l’épisode 1, on voit Oliver devant une tombe, six mois après les événements de l’épisode. La saison va entretenir ce mystère un bon moment, on aura même des cliffhangers avec des « oh non pas lui/elle ».

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