La sixième et avant-dernière saison de Sons of Anarchy s’est achevée avec fracas. J’aime toujours beaucoup cette série, même si elle commence quand même à tirer un peu trop en longueur et à ajouter un peu trop de couches. Je ne vais pas revenir en détails sur cette série, vous pourrez retrouver mes billets sur les saisons passées : saison 1, saison 2, saison 3, saison 4, et saison 5. Alors oui c’est toujours aussi bon sur la qualité de la réalisation, des images (magnifiques), de la bande-son (monstrueuse), des acteurs, etc. Mais quid de l’intrigue et de l’évolution de tout ce petit monde? On suit la dramatisation du truc en fait. Oui, on a une version tragédie shakesperienne de plus en plus prononcée. Jax, quoi qu’il fasse, quoi qu’il tente, quoi qu’il veuille, ne peut ainsi pas échapper à son destin et se retrouve contraint de suivre une voie. Les manipulations ourdies en arrière-plan finissent par exploser à la gueule des manipulateurs, souvent violemment. Le degré de violence, de dureté, mais aussi la puissance des autres groupes, tout cela ne cesse de monter. Et vite. Au point que le tout devient presque too much, on sort trop du cadre « club de bikers » par moments. Et puis il y a cette toute fin de saison,résultat d’actes cachés, de secrets très lourds, d’action aux conséquences mal estimées, qui va très loin… trop loin. Pas nécessaire. A se demander si les scénaristes se sont dit qu’ils allaient faire du Game of Thrones parce que visiblement ça paye de faire dans le violent. Mais là… quelle justification?
La série prend là un tournant qui me plaît moins. Elle reste de très très bonne qualité, mais n’est plus aussi prenante qu’avant. Il y a toujours de l’émotion, du suspens, des trucs qui accrochent, mais il y a aussi des trucs qui vont trop loin, et en particulier cette dernière scène qui m’a déçu en fait. Autant cette saison a eu ses très bons moments, autant elle montre malgré tout une baisse de qualité. On a l’impression du truc à rallonge auquel on s’accroche et qui aurait mérité une belle fin une ou deux saisons plus tôt. Je crains un peu pour la septième et dernière saison, que je regarderai malgré tout, avec l’espoir qu’ils nous récupèrent ça et en fassent un final tenant la route.
En tout cas, quel que soit le résultat, Sons of Anarchy nous aura offert de très grands moments…
Cela faisait un bon moment que j’avais regardé
Hop hop, voilà t’y pas qu’avec mon fils on est allés se faire le dernier film Marvel en date, à savoir Thor : The Dark World. Pour cette suite, on reprend Thor après les fameux événements de New York. Il est envoyé pour rétablir la paix dans les autres royaumes après la destruction du Bifrost et il le fait avec toute la délicatesse qu’on lui connaît, son marteau et ses grands éclairs. Mais bientôt un nouveau grand ennemi va se dresser sur son chemin. Malekith, le grand seigneur des Elfes Noirs, disparu depuis bien longtemps, est de retour et va tenter de s’emparer d’une arme surpuissante pour détruire l’univers. Rien que ça. Par une cabriole scénaristique d’une légèreté toute relative (Thor appelle cela « le destin »), l’arme en question va se retrouver intimement mêlée à Jane Foster, attirant ainsi l’attention de notre blondinet de service. S’ensuivra une série de bastons de plus en plus grosses pour arriver à un final qui claque bien. Une autre cabriole scénaristique (aussi appelé « foirage total du plan si bien pensé par le héros aux gros biscottos ») va obliger Thor à s’adjoindre les services de Loki, le méchant frangin emprisonné suite aux événements un peu agités de Avengers. Comme de bien entendu, Midgard – La Terre sera au centre de toute cette histoire.
Once Upon a Time est une série partant du principe très sympa selon lequel les personnages des contes de fées vivent tous dans une petite ville du Maine, mais en ayant perdu la mémoire et sans avoir conscience de qui ils sont en réalité. Cette situation est la conséquence d’une malédiction lancée par la méchante reine (celle de Blanche Neige) qui était très en colère. Il s’avère que seul l’enfant de Blanche Neige, protégé de la malédiction, pourra à ses 28 ans venir briser la malédiction. Petit souci : personne n’a dit à cette Emma ce qu’il en était et lorsqu’elle va être attirée là-dedans, elle fera montre d’une certaine incrédulité bien compréhensible. La série va dès lors naviguer entre l’intrigue de ces personnages dans la ville de Storybrooke et leur passé dans le monde des contes de fées, où il s’avère qu’ils vivaient tous ensemble. Le tout est fortement lié. Et cela conduit à construire une intrigue qui avance pas mal, avec ses cliffhangers et ses révélations, plutôt bien écrite.