7 Wonders

Je vous en avais déjà parlé il y a quelques temps lors de mon premier test mais je voudrais revenir sur 7 Wonders, maintenant que je l’ai acquis et que je le touche un peu plus. Dans mon premier avis, je disais avoir lâché la famille pour tester un truc un peu plus lourd, et bien au final le jeu tourne très bien en famille : ma femme a été convaincue quand elle a vu quil s’agissait d’un jeu de développement et non de conquête, et mon fils de 8 ans habitué à jouer a lui aussi vite assimilé les règles. Preuve que l’on n’est pas dans le jeu très lourd, mais bien plutôt dans de l’accessible. pas du petit jeu de débutant qui se torche en 3 minutes, non. Mais dans le bon jeu ouvert à un public assez large. La mécanique de base s’avère en effet très simple à assimiler. C’est plutôt la richesse des combinaisons possibles qui fait vraiment le petit plus de ce jeu. Le nombre de cartes différentes et les possibilités offertes permettent de varier les parties avec une certaine aisance et d’envisager des tactiques changeantes. C’est à mon avis ce positionnement entre l’accessible et le plein de possibilités qui lui vaut ses très nombreuses récompenses et son succès (je lisais récemment sur le blog d’Antoine Bauza, l’auteur, que 7 Wonders s’était écoulé à genre trois fois autant de vente que tous ses autres jeux réunis). Malgré quelques défauts, ce jeu est un truc vraiment solide et qui tient très bien la route, une mécanique aux petits oignons qui semble pouvoir trouver un large public. Continuer la lecture de 7 Wonders

Les forces en présence pour les élections cantonales

Eh oui, le printemps approche, mine de rien, avec son cortège de fleurs qui poussent, de températures qui remontent, de journées qui se rallongent, mais aussi les élections cantonales bien entendu. Dans les jours passés, les différents groupes ont organisé leurs assemblées générales afin de déterminer l’ordre de bataille pour le Conseil d’Etat (exécutif cantonal, pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi). Petit tour d’horizon des forces en présence…

Commençons par ceux que je connais le mieux, à savoir la gauche. Les Verts représentent bien entendu la toute fraîchement élue Béatrice Métraux. François Marthaler ne se représentant pas, nous n’avons qu’une candidate. Sur le même ticket se trouvent trois PS, les deux sortants Anne-Catherine Lyon et Pierre-Yves Maillard, avec en plus la morgienne Nuria Gorrite. Les résultats des élections fédérales ayant été nettement à l’avantage du PS, le ticket groupé prend un tour très majoritaire pour eux ; je suis presque déçu de ne pas y voir de deuxième vert, mais mieux vaut assurer à 4 que prendre trop de risques à 5. L’alliance est logique, et existe depuis longtemps. Sur de nombreux thèmes, Verts et PS sont d’accord et votent dans le même sens ; nous défendons beaucoup de valeurs communes, comme la responsabilité, la solidarité, ou l’ouverture. Quelques dissensions bien sûr sur les priorités ou les méthodes et quelques points d’accrochage (comme la taxe au sac pour les déchets), sinon il n’y aurait pas deux partis. Mais ces deux partis sont des alliés de longue date qui vont globalement dans la même direction. L’alliance est donc solide. Continuer la lecture de Les forces en présence pour les élections cantonales

Captain America – The First Avenger

L’autre jour je me suis fait une bonne dose de pulp avec Captain America – The First Avenger, adaptation ciné des aventures du célèbre héros en collants avec un bouclier étoilé. Il ne fait pas partie de ces héros que j’ai le plus suivi au cours de mes lectures de comics, je le trouvais trop lisse, pas assez… je sais pas, mais ça a pas spécialement croché. Reste que là, avec la vague des films annonçant le fameux The Avengers de Whedon, je m’y suis mis. Et franchement je me suis bien éclaté. De l’aventure, de l’action, du grand spectacle, des nazis, des expériences entre occultisme et science, des avions, de la baston, des trucs incroyables, bref du vrai bon pulp qui décoiffe et ne demande pas à se prendre la tête.

De nos jours, une expédition en Arctique tombe sur une étrange structure au sein de laquelle on retrouve un bouclier rond et marqué d’une étoile symbole des USA ; et pour expliquer de quoi il est question, pas, time warp, on revient aux Etats-Unis en pleine Seconde Guerre Mondiale. Le jeune Steve Rogers tente de se faire engager au front par tous les moyens ; chétif, asthmatique, pas sportif, il est perpétuellement recalé. Tout ce qu’il a, c’est sa force de volonté. Un chercheur d’une division spéciale de l’armée va l’attirer dans une expérience particulière sur la création d’un super-soldat. Par un malencontreux hasard, il sera le seul à pouvoir profiter de l’expérience et se révélera plus fort, plus rapide, plus souple, plus tout que n’importe qui d’autre. Il partira au front et, après quelques déboires, guidera un groupe de combattants afin de mettre un terme aux agissements de Johann Schmidt, officier scientifique allemand fanatique et un peu surprenant, ancienne connaissance du docteur qui a pris Rogers sous son aile. Captain America va devenir le symbole de l?Amérique libre et du combat contre l’oppresseur, un être à part. Continuer la lecture de Captain America – The First Avenger

Harry Potter et les reliques de la Mort, 2ème partie

Voilà, tout a une fin, y compris certains très gros filons à fric. La saga Harry Potter, après avoir atteint son terme littéraire, arrive à sa fin cinématographique aussi. Après une première partie un peu molle, cette conclusion nous amène enfin les scènes grandioses que l’on pouvait attendre pour conclure la saga. Seulement encore une fois, voir ce film sans avoir lu les bouquins, il y a de quoi être perdu (et pas mal de gens l’ont été d’après les commentaires que j’ai lus) car on peine à comprendre les motivations des personnages ou certains enchaînement d’actions si on n’a pas toute la profondeur des romans. Et pourtant le film n’est pas fondamentalement mauvais. Il tire même plutôt bien son épingle du jeu avec de vrais morceaux de bravoure dans les scènes héroïques de grosse baston. Il a certes quelques défauts mais surtout il reste une adaptation forcément allégée.

Les acteurs s’en sortent très bien, en particulier notre trio de héros qui a vraiment bien bossé. Radcliffe n’est pas juste Harry Potter, c’est un vrai acteur qui saura tirer son épingle du jeu (vivement The Woman in Black d’ailleurs). Et la plupart des autres ne sont pas en reste. Les effets spéciaux, la musique, la photographie, tout y est pour que le film soit réussi, et on a vraiment un truc à grand spectacle. Je suis un peu déçu par le rythme du film cependant. L’intro en particulier. Après le film précédent plutôt mou, j’aurais bien aimé une intro « in medias res », un truc qui claque histoire de me caler tout de suite devant. Mais non, c’est lent, et long. avant d’arriver enfin à une scène au cours de laquelle il se passe quelque chose. Cette introduction permet cependant de changer la position des héros ; alors que dans le film précédent, ils ne faisaient que subir, ils décident ici de prendre l’initiative et d’agir. L’enchaînement de scènes qui s’ensuit n’est pas toujours clair ni évident, et on accumule les scènes d’action alternant avec les révélations fracassantes, jusqu’à ce grand blanc quasi-final ; lui aussi (comme l’intro) beaucoup trop long et cassant trop le rythme du film.

Au final, c’est un peu dommage d’avoir ce film manquant de rythme et d’explications claires. Mettre ainsi un terme à l’adaptation cinéma de Harry Potter est une grande perte par rapport aux livres. Mais bon, le film est agréable et a de très bonnes scènes à grand spectacle. On l’attendait, cette grosse baston finale…!