Garbage Rampage

New-York au début des années 80. Dans les rues sordides de quartiers pas très bien famés, des gens disparaissent, et on découvre des cadavres à moitié dévorés. Reste à déterminer par quoi, ou par qui. On va suivre une flic à poigne forcée de faire équipe avec un policier sudiste raciste et misogyne. Un duo explosif pour une enquête difficile. Et surtout pour une plongée dans le sordide, le malsain et le gore.

Garbage Rampage est une ré-édition. Le bouquin était initialement sorti chez Trash, un nom d’éditeur qui donnait le ton (comme Seppuku d’ailleurs). Le livre de Julien Heylbroeck (je commence à avoir l’air d’un fan boy) n’y va pas avec le dos de la cuillère en insistant sur les éléments macabres et les morts sanglantes, allant jusqu’au viol et au cannibalisme. Ouais, c’est du gore. Et comme toujours avec ce genre de texte, c’est court et heureusement. Pas le temps d’arriver au stade d’en être surchargé. On lit rapidement ce livre comme on regarderait un court et dense film de série Z bourré de clichés et de sang, mais mis en image par un réalisateur talentueux qui se laisserait aller à un petit plaisir coupable. Ouais Julien réussit encore à nous attirer dans une histoire prenante. On veut aller au bout et voir comment les protagonistes vont s’en sortir (ou pas). On veut avoir le fin mot de l’histoire, même si on se doute bien de ce qu’il y a là-derrière avant d’arriver à la fin.

S’il n’est ps conseillé aux âmes sensibles, Garbage Rampage reste un petit roman bien sympa, pour se détendre et se vider la tête.

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