Petit billet jeux du jour, avec deux jeux sympathiques, spécialement des jeux pour 2 joueurs (oui, Star Realms peut être joué à plus, mais il faut acheter plus de packs du jeu, la version standard avec un paquet étant donc le jeu à 2). Parce que oui jouer juste à deux c’est fort sympathique aussi. Et puis bon, pas mal de jeux indiqués de 2 à 4-5-6 joueurs ne sont pas terribles à 2, il faut bien l’admettre ; tandis que des jeux faits pour 2, c’est autre chose. Alors à l’ordre du jour nous avons de la SF guerroyante et de la couture, deux univers bien différents…
Star Realms
Dans ce jeu de Robert Dougherty et Darwin Kastle, édité par White Wizard Games et IELLO, chacun des deux joueurs va prendre en main le destin d’un royaume galactique et le développer en écrasant petit à petit son adversaire ; chacun débutant avec 50 points d’influence, il faut réduire son adversaire à 0 pour l’emporter. On est ici dans un système de deckbbuilding ; c’est-à-dire que chacun débute la partie avec un set de cartes identique, et en achetant d’autres cartes on va se construire un deck personnalisé qu’il s’agira d’utiliser à bon escient pour gagner. Je ne suis pas un grand connaisseur du deckbuilding (à part Dominion, je n’en ai pas trop joué), je dois dire, ce n’est pas toujours le style de jeu qui me plaît le plus, mais j’ai franchement bien aimé Star Realms ; le fait qu’il soit vendu en petit paquet et donc à prix réduit a bien aidé aussi.
On continue dans les lectures de copinages rôlistique avec ce roman de Cédric Ferrand, déjà auteur du très bon
Bon ben voilà, juste pour dire que l’autre jour j’ai vu un nanard, un vrai, un pur de dur, du nanard de chez nanard… Flémingite aigüe, larvage titanesque, bref j’ai même pas zappé et je suis allé au bout malgré tout ce que ce film avait de navrant. Le fait que je sois resté croché prouve à mon avis le statut de nanard et non de navet. On suit une troupe de braqueuses ultra sexy, badass, féministes, bikeuses et méchantes qui fuient vers le Mexique et s’arrêtent pour une pause dans une petite ville. Parce que ouais, quand t’es pourchassé, tu t’arrêtes dans un endroit peinard pour boire un coup plutôt que d’aller au bout de ta fuite. Évidemment, elles se fâchent suite aux remarques sexistes d’un motard du bar et bam en le dessoudant on découvre que c’est un robot. Baston et poursuite, et hop on tombe dans la grosse intrigue de ce film. Un savant fou qui a créé des androïdes (et génoïdes pour ceux d’apparences féminine, sisi), tout plein, et les a répandus sur la planète (enfin, surtout les USA), pour éradiquer l’espèce humaine et ne plus vivre qu’au travers de ces robots. Waouw. Bien entendu, nos braqueuses sont les seules à avoir vu ce qui se trame, et comme ce sont des braqueuses elles ne vont pas voir les flics et décident de régler cela à leur manière. Oh et puis bien sûr elles auront quand même besoin de mecs pour s’en sortir parce que les rôles de femmes fortes ça va un moment mais faut pas déconner on va pas leur faire croire qu’elles peuvent réussir quelque chose sans nous, non mais.
Dans la littérature dite « young adults » et ses moults adaptations cinématographiques, il y a du