De pire en pire… aussi jeunes!!! Au secours!!! Devenir aussi intolérant, facho, fermé, raciste et débile à 13-14-16 ans…
D’où cette haine peut-elle venir? J’ai de la peine à comprendre. Va falloir faire quelque chose. On ne peut pas admettre que des groupes neo-nazis distribuent des tracts dans les écoles quand même. Faudrait songer à faire gaffe… A voir aussi ici
…ça me fait penser à un truc…
Je connais un prof d’histoire qui a des idées très à droite mais surtout très révisionniste et bien fachos par moments. Ca pourrait venir aussi de ce genre de chose? Je trouvais déjà dangereux qu’une telle personne soit prof, mais alors là ça se confirme. Si les jeune speuvent avoir de telles idées, et qu’en plus elles sont soutenues par un prof, ça fait peur…
ANTISÉMITISME – La Cicad a recensé 34 cas d’antisémitisme en Suisse romande entre octobre 2003 et décembre 2004. Une situation «préoccupante». Des croix gammées sur les murs. Un «sales juifs» lancé à la figure de jeunes étudiants de l’école Loubavitch Habad à Genève. Un sketch antisémite au collège de Candolle. Des tracts «L’holocauste, c’est du bidon» distribués dans des boîtes aux lettres genevoises et vaudoises. La Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad) publie un rapport inventoriant les cas d’antisémitisme recensés en Suisse romande entre octobre 2003 et décembre 2004. Au total trente-quatre cas, classés selon leur importance en graves (4 cas), sérieux (14 cas) et préoccupants (16 cas). Essentiellement des insultes, des lettres et des graffitis antisémites, quelques dommages à la propriété de la communauté juive. La Cicad explique sa démarche par les résurgences antisémites dont certains pays européens font les frais et la nécessité qui en découle de dresser un état des lieux en Suisse romande. Mais «Genève ce n’est pas Sarcelles, tempère Philippe Grumbach, président de la Cicad. La situation en Suisse romande n’est pas comparable à la France.» Même si «elle devient plus préoccupante depuis l’affaire des fonds en déshérence, le débat sur l’abattage rituel et la deuxième Intifada.» PAS D’IDÉOLOGIE Le président reconnaît néanmoins que les actes recensés sont souvent l’oeuvre de mineurs en quête d’une identité de groupe. «Nous ne considérons par ces jeunes comme des néonazis à vie, mais comme des adolescents nécessitant un encadrement», remarque Johanne Gurfinkel, secrétaire générale de la Cicad. Des jeunes qui s’expriment de plus en plus à travers des sites Internet antisémites. Ou, davantage dans l’air du temps, sur des sites personnels: des blogs. Juridiquement, les sites qui ne sont pas hébergés en Suisse –ce qui est souvent le cas– sont inattaquables. S’ils l’étaient, ils tomberaient sous le coup de l’article constitutionnel antiraciste 261 bis. Mais, «l’arme pénale n’est pas une réponse à apporter aux jeunes, remarque Philippe Grumbach. L’essentiel est un travail pédagogique en amont.» La Cicad organise chaque année un voyage pour enseignants à Auschwitz ou des visites de survivants des camps de concentration dans les classes. L’association se dit satisfaite de la volonté politique affichée par les cantons de Genève et Vaud de sensibiliser les enseignants et les jeunes à la question juive. Au contraire, elle regrette le manque d’ouverture du canton de Neuchâtel. «Les autorités n’ont pas encore voulu envoyer d’enseignants au voyage de sensibilisation à Auschwitz», commente le secrétaire général. UNE PAROLE LIBÉRÉE Ce qui inquiète surtout les auteurs du rapport, c’est ce que M.Grumbach appelle «une parole antisémite libérée». Soit une certaine impunité régnant sur l’expression de propos antisémites. «Nous avons été surpris que certains articles ou courriers des lecteurs passent entre les mailles.» Et le rapport de citer, entre autres, un courrier des lecteurs du Nouvelliste demandant plus de transparence dans les listes de candidats des partis politiques en faisant allusion à la communauté juive. Ou une interview d’Ivan Frésard, ancien animateur de la Radio suisse romande, parue dans Le Matin: «Si je le (Ariel Sharon, ndlr) traite de boucher, on va me taxer d’antisémite. Mais comment le peuple juif peut-il faire subir à d’autres ce qu’il a vécu lui-même?» Concrètement, la Cicad entend lutter contre les actes antisémites en perpétuant un recensement annuel. L’association demande également le renforcement du contrôle des sites Internet et «une remise en question de certaines rédactions». Elle a par ailleurs dénoncé au procureur général la diffusion à sept reprises de tracts négationnistes dans les boîtes aux lettres.